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Mirabella, jeune fille au destin singulier, nous dévoile une histoire extraordinaire. Entre aveux troublants, passions enflammées et découvertes insoupçonnées, sa vie tumultueuse laisse peu de répit à la quiétude. Les retombées de ces découvertes sont d’une telle profondeur qu’elles métamorphosent son entourage. Cependant, sa rencontre fortuite avec Ryan se révèle providentielle, lui offrant ainsi le réconfort et la sérénité dont elle a besoin.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Rosa Fleur exprime ses pulsions créatives à travers son écriture. Dotée d’une imagination foisonnante, elle propose aux lecteurs une histoire fantastique saisissante, regorgeant de péripéties, les invitant ainsi à s’aventurer au sein d’un univers singulier où ils peuvent facilement s’évader.
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Seitenzahl: 137
Veröffentlichungsjahr: 2023
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Rosa Fleur
Mirabella
et son histoire inimaginable
Roman
© Lys Bleu Éditions – Rosa Fleur
ISBN : 979-10-377-9781-0
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Je m’appelle Mirabella. Aujourd’hui, ça fait précisément 100 ans que j’ai 22 ans et je vais vous raconter mon histoire. Pour pouvoir suivre mon histoire, il faut que vous compreniez que dans le monde où je suis, la technologie est née bien avant moi et les créatures surnaturelles sont réelles.
Tout commence le 31 octobre 1897, le jour où je suis née, donc le jour d’Halloween. À cette époque-là, ma famille n’avait pas encore de problèmes. Mais le jour de ma naissance, tout a été chamboulé… Ma mère était magnifique, ses cheveux étaient longs, de couleur feuilles d’automne et ses yeux étaient d’un bleu magnifique. Elle était super gentille, très joyeuse et toujours souriante malgré les événements qui se produisaient. À cette époque-là, je n’en avais pas conscience. Elle était très courageuse et elle se battait pour le bien de notre famille. Mon père, lui, était beau, les cheveux bien coiffés de couleur brun, toujours bien habillé, ses yeux étaient noisette. Il était très courageux et toujours prêt à nous protéger ma mère et moi. Mais un jour, ils eurent un accident, ils n’y ont pas survécu. Alors mon oncle par alliance, qui s’appelle Hanc, le beau-frère de mon père, promit de veiller sur moi. Il prit ma garde. Moi, au fur et à mesure que le temps passait, je faisais mon deuil. Bien que je sois bébé, je sentais qu’il me manquait une présence importante. Cela me fit me sentir étrange, comme si on m’avait retiré une partie de moi-même. En 1902, je grandissais tranquillement. Toutes les personnes autour de moi me répétaient que j’étais très belle à l’âge de 5 ans et que je ressemblais beaucoup à ma mère. J’avais les mêmes cheveux qu’elle et j’avais les yeux noisette avec un peu de bleu près de ma pupille, ceux de ma mère. On pouvait croire en regardant juste mon visage que j’avais 7 ans. Moi-même j’étais impressionnée par l’âge que je faisais, mais j’étais trop petite pour en prendre conscience. 11 ans plus tard, le jour de la rentrée des classes, soit le lundi 1er septembre 1913, après la fin des cours, je prends le chemin pour rentrer chez moi. Il est 17 h 55 et mon oncle m’attend. Je sens quelqu’un me suivre. Alors que je commence à m’enfuir, il m’attrape et me mord en plein dans le coup. Je n’ai pas réussi à supporter la douleur qui était trop intense et je me suis évanouie… Je me réveille, allongée dans mon lit, je regarde partout et remarque que je suis dans ma chambre. Je vois mon oncle qui est en train de m’observer. Me rappelant ce que j’ai subi, je touche mon cou pour voir si je sens une morsure. Mais rien, je ne sens rien du tout. Intriguée, inquiète et paniquée, je prends avec empressement un miroir et ne vois rien. Mon regard se dirige automatiquement vers Hanc, il me dit :
— Je vais t’expliquer… cela dit, pour comprendre, tu vas devoir croire en la mythologie des créatures surnaturelles…
— Tu veux dire que les créatures comme les vampires et les loups-garous sont réelles ?
— Oui, tout ce qu’on dit des légendes est réel. Tu dois savoir autre chose… ton père était un vampire… tout comme moi…
— Quoi ? C’est impossible ! dis-je abasourdie et sous le choc, j’ai du mal à retrouver mes esprits.
— Je t’assure que si… ceux qui ont causé l’accident de tes parents étaient des vampires et des loups-garous. Ils avaient tout prévu. Ils avaient saboté les freins de la voiture de tes parents, tout ça juste pour tuer ta mère, car elle pouvait devenir aussi forte que des vampires appartenant au côté obscur. De plus, les vampires et les loups-garous ne pouvaient pas la mordre sans risquer de faire un malaise ou de mourir.
— Mais… mais… pourquoi ?
— Parce qu’elle possédait naturellement de la veine de vénus et de l’aconit tue-loup en elle. Si elle avait bénéficié de ce don, c’est parce qu’elle sentait très bon, mais aussi parce que son sang était lui-même très bon. Si elle se mettait à saigner, les vampires étaient automatiquement attirés par son odeur. De plus, elle était très belle, donc pour eux c’était une victime parfaite. Mais souvent, c’était eux la victime…
Je n’en reviens pas, j’ai du mal à encaisser. Je dois vous dire une chose, il y a quelque temps, j’ai trouvé le journal intime de ma mère. Je l’ai lu, car je voulais en savoir plus sur elle. Je fus surprise lorsque je découvris le contenu de son journal. Elle décrivait les vampires et les loups-garous, elle expliquait comment les vaincre. Je pensais à ce moment-là qu’elle délirait, mais maintenant j’ai la preuve que non.
— Je pense que tu sais déjà que la veine de vénus est mortelle pour les vampires et que l’aconit tue-loup est mortel pour les loups-garous.
— Oui…
— Je disais ça pour rigoler, comment le sais-tu ?
— Maman l’a expliqué dans son journal. Mais comment ont-ils fait pour mon père ?
— Pour tuer ton père, ils lui ont planté un pieu en bois dans le cœur rempli de veines de vénus pour être sûr qu’il meurt sur le coup. Ils en ont profité pour tuer ta tante… Toi par chance tu as la qualité de ta mère. Tu as aussi de la veine de vénus et de l’aconit tue-loup en toi. C’est pour ça que le vampire qui t’a mordu est mort, car il a voulu se nourrir de ton sang. Mais comme tu ne le savais pas, c’est ton corps qui a pris la relève. Il s’est donc défendu et a activé la veine de vénus, ce qui a causé sa mort.
— D’accord… Je comprends mieux maintenant, mais c’est quand même incroyable ! Et pourquoi ma tante ?
— Parce qu’elle pouvait se venger. Ils ont éliminé la menace avant qu’elle ne vienne.
— Et pourquoi pas toi ?
— Nous n’étions pas encore mariés donc ils ne me connaissaient pas.
— D’accord, c’est cohérent. Mais tu comptes bien te venger ?
— Oui, mais pas maintenant.
— Quand alors ?
— Quand ils viendront pointer leur nez par ici.
— Ok… Attends une seconde, comment sais-tu que le sang de ma mère était délicieux ?
— À ce moment-là, ton père et moi ne savions pas encore pour ta mère.
— Mais elle, elle le savait pour vous ?
— Oui, elle venait de se faire mordre par un vampire. Ton père la rassurait pour lui changer les idées pendant que moi j’enfonçais mes crocs dans la morsure et reprenais le venin, car je supporte le venin de vampire. Je reçus une décharge de veine de vénus et cette décharge repartit aussitôt qu’elle était venue. C’est à ce moment-là que ton père et moi avions compris ce qu’elle était.
— Oh… d’accord et c’est en prenant son sang que tu as su qu’il était bon. C’est ça ?
— Oui exactement.
— Encore une question.
— D’accord, mais la dernière, car il faut que tu te reposes.
— Oui. J’ai appris que les vampires pouvaient partager leur sang.
— Oui c’est vrai. Où veux-tu en venir ?
— Si ma mère possédait naturellement de la veine de vénus et de l’aconit tue-loup, cela veut dire que mon père et ma mère ne pouvaient pas se partager leur sang.
— Oui, c’est vrai. Ceci dit, ta mère pouvait décider soit de vouloir la morsure, dans ce cas-là la personne qui la mordait ne recevait pas « ce remède », soit de ne pas la vouloir et donc les personnes qui la mordent meurent sur le coup.
— D’accord, c’est ce que je voulais savoir, car je ne comprenais pas.
— Ok. Viens me voir si tu as d’autres questions, mais pour l’instant il faut que tu dormes.
— Oui, je viendrai sans hésiter, bonne nuit.
— Bonne nuit Bella.
Ne vous inquiétez pas, Bella est juste mon surnom. Bon, revenons à nos moutons. Je ne m’attendais pas à cela. Je dois bien avouer que je suis choquée, mais d’un côté je trouve cela cool. Ça va rajouter de l’animation dans ce monde qui peut être parfois ennuyeux, mais je suis quand même un peu inquiète. Quelques jours après cet incident, le dimanche 7 septembre 1913, j’ai l’impression d’avoir maigri, mais pas qu’1 kilo, je dirais plutôt dans les 5 à 7 kilos. Pourtant, je ne me suis pas mise au régime, j’ai mis Hanc au courant, lui-même l’a remarqué. Cela ne m’empêche pas d’aller en cours, alors le lendemain matin, Hanc me dit :
— Je vais prendre rendez-vous chez le docteur, me dit-il très inquiet. Mais tu vas quand même aller en cours, ok ?
— Oui pas de soucis.
— Allez, file, sinon tu vas être en retard.
— À ce soir.
— Bonne journée…
— Merci…
Je prends le bus pour aller au lycée. J’ai oublié à quel point le trajet est long. Une fois arrivée au lycée, je rejoins mes seuls amis, Leila et Matt :
— Hey Bella, comment vas-tu ? me dit Matt en exprimant sa bonne humeur.
— Matt combien de fois vais-je devoir te le dire, c’est Mirabella ! dit Leila en rigolant et avec exaspération.
— Laisse Leila, j’ai l’habitude avec mon oncle.
— Je te défends et toi tu te mets contre moi.
— Non, je te remercie, mais sache que ce n’est pas nécessaire, car j’ai l’habitude.
— Ok, ok, je me tais.
— Nan, ce n’est pas ce que je voulais dire.
— Je sais, je te taquine !
— Bon, les filles ce n’est pas tout, mais il va falloir que l’on aille en classe, non ?
— Oui, tu as raison, allons-y, répondis-je en commençant à aller vers l’intérieur du lycée.
Le reste de la journée se passe tranquillement, sans encombre. Leila et Matt m’ont demandé pendant la pause du midi pourquoi j’ai perdu des kilos et pourquoi je n’ai pas mangé le midi. Je leur ai répondu que je n’avais pas eu faim ce midi et que je ne savais pas pourquoi j’avais autant maigri, que je n’avais rien fait pour. Arrivée chez moi, mon oncle toujours pas là, je vais dans ma chambre pour y déposer mes affaires. Puis je redescends pour aller grignoter une pomme. C’est alors que j’aperçois une nouvelle note sur le frigo. Je me rapproche pour regarder de plus près, il est écrit sur la note un rendez-vous pour demain chez le médecin. Je me rends compte que je ne vais pas pouvoir aller au lycée. Je cherche le contact de Leila sur mon portable et l’appelle.
— Allo ?
— Leila, c’est Mirabella.
— Ah, Mirabella, que se passe-t-il ?
— Tu pourras dire au prof que demain je ne serai pas là et pourras-tu prendre mes cours s’il te plaît ?
— Oui bien sûr, pas de soucis, mais pourquoi ?
— Hanc a pris rendez-vous chez le médecin, mais il a oublié de marquer l’heure…
— Ok pas de soucis. Tu nous tiendras au courant pour l’heure ?
— Oui bien sûr. Bon, je dois te laisser, à demain !
— À demain !
Puis je raccroche, pose mon portable sur le plan de travail et continue de manger ma pomme. Soudain, je la pose à côté de mon portable et cours jusqu’aux toilettes pour vomir ce que je viens de manger… C’est alors que j’entends la porte d’entrée s’ouvrir et quelqu’un entrer puis refermer la porte. C’est Hanc. Alors je tire la chasse d’eau et vais saluer Hanc.
— Ça va ?
— Ouais, j’ai juste vomi ce que je viens de manger.
— Sérieux ? Si tu veux, je peux demander au Dr Brunet de décaler le rendez-vous à ce soir.
— Nan c’est bon. D’ailleurs, en parlant de cela, il est à quelle heure, le rendez-vous de demain ?
— 14 h 30. J’ai regardé ton emploi du temps pour voir quels étaient tes cours, j’ai vu que tu n’avais rien à cette heure-là et que ton prochain cours était du sport à 16 h.
— Oui c’est vrai.
— Bon tu as des devoirs ?
— Oui un peu.
— Va les faire, je m’occupe du repas.
— Ok.
Puis je pars dans ma chambre faire mes devoirs. Le lendemain matin, après avoir pris mon petit-déjeuner, je commence à filer dans ma chambre pour aller chercher mes affaires de cours quand soudain Hanc m’interpelle.
— Je viendrai te chercher à 14 h. Je t’attendrai devant l’entrée du lycée sur le parking, ok ?
— Ouais, pas de soucis.
Puis je vais chercher mes affaires et sors à toute vitesse pour aller à l’arrêt de bus, car je suis un peu en retard. Une fois arrivée au lycée, Leila et Matt m’attendent. Je me dirige vers eux et Matt me dit :
— Pourquoi tu ne me l’as pas dit pour tes cours, moi aussi j’en suis capable !
— Je sais, mais la dernière fois c’était toi, alors maintenant c’est au tour de Leila. Mais de toute manière, ce ne sera pas nécessaire.
— Pourquoi ? me dit Leila déçue.
— Parce que le rendez-vous est à 14 h 30 et que notre prochaine heure de cours est dans l’après-midi à 16 h. Je pense que je serai déjà revenue ici.
— Ok. Tu pars à quelle heure d’ici ?
— Hanc vient me chercher à 14 h.
— Ok ça marche et…
Soudain, la sonnerie du lycée retentit. On se met à courir jusqu’à la classe en bousculant quelques personnes sans faire exprès, par chance on arrive à temps.
La matinée passe à une vitesse folle. On a mangé à 12 h 30 pour reprendre à 13 h 30, donc là on est en cours. Leila regarde l’heure et quand elle me dit l’heure je sursaute, rassemble mes affaires, leur dit au revoir et me dirige vers le hall. Il est 13 h 59 alors je me dépêche et me dirige vers le parking. Je cherche du regard la voiture de mon oncle sur le parking et une fois que je l’ai repérée, je me dirige vers lui et monte dans la voiture.
— Comment s’est passée ta matinée ?
— Bien, à vrai dire je ne l’ai pas vu passer.
— Bon, allons-y ! dit-il en s’exclamant.
Nous arrivons enfin devant le cabinet du docteur. Nous devons patienter un peu, mais pas beaucoup. Soudain, la porte s’ouvre grand et le médecin nous fait signe d’entrer et de nous asseoir sur les chaises.
— Bonjour M. Vallois, bonjour Mlle Petrova, pourquoi ce rendez-vous si urgent ?
— Bonjour Dr Brunet, c’est Mirabella. En même pas quelques jours, elle a perdu 6 à 7 kilos et pourtant elle ne suit pas de régime.
— D’accord, du sport intensif ?
— Non pas du tout, répondis-je.
Il me demande de m’installer sur la table. En me consultant, il ne remarque rien d’anormal. Alors, il demande que je sois sous surveillance et fait un mot expliquant ma situation. Au moindre signe anormal, on appelle le Dr Brunet pour pouvoir me surveiller. Il propose de faire ceci durant 3 mois, donc jusqu’au mois de novembre. Pour lui, c’est suffisant pour trouver la cause de ma perte de kilos. Le lendemain, Hanc m’affirme que cela n’allait pas m’empêcher de commencer à apprendre à me défendre contre les vampires et les loups-garous en plus des cours. Le temps passe très vite et nous sommes déjà le 31 octobre 1913. Hanc est très fier de moi, car j’ai super bien progressé en techniques de défense. Mais il est très inquiet, de même que Leila et Matt. Tous les 3 trouvent cela bizarre que l’on n’arrive pas à trouver la cause de cette perte de poids. La chose qui nous stresse tous c’est que j’ai encore perdu des kilos. Le médecin trouve cela très bizarre et il sait que ce n’est pas à cause de l’entraînement que Hanc m’a fait. Cela n’empêche pas Hanc, Leila et Matt de m’organiser une soirée pour fêter mes 16 ans et Halloween.
— Bon ma grande, je sais que tu n’es pas en grande forme et que tu ne veux pas mettre de robe avec ta nouvelle silhouette. En revanche, tu vas quand même te faire jolie, compris ?
— Mais je…
— Non pas de ça avec moi. Tu vas t’asseoir et je vais m’occuper de tout, aussi bien de ta coiffure, de ton maquillage que de ta tenue de ce soir.
— Ok…