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Bienvenue dans la collection Les Fiches de lecture d’Universalis
Succédant à une série de récits d’aventures exotiques qui avaient connu un grand succès,
Mardi (1849) reflète déjà l’évolution de l’écrivain américain Herman Melville (1819-1891) vers un pessimisme calviniste.
Une fiche de lecture spécialement conçue pour le numérique, pour tout savoir sur Moby Dick, ou la Baleine d'Herman Melville
Chaque fiche de lecture présente une œuvre clé de la littérature ou de la pensée. Cette présentation est couplée avec un article de synthèse sur l’auteur de l’œuvre.
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Seitenzahl: 26
Veröffentlichungsjahr: 2015
Universalis, une gamme complète de resssources numériques pour la recherche documentaire et l’enseignement.
ISBN : 9782852291096
© Encyclopædia Universalis France, 2019. Tous droits réservés.
Photo de couverture : © Monticello/Shutterstock
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Ce volume présente des notices sur des œuvres clés de la littérature ou de la pensée autour d’un thème, ici Moby Dick, ou la Baleine, Herman Melville (Les Fiches de lecture d'Universalis).
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Succédant à une série de récits d’aventures exotiques qui avaient connu un grand succès, Mardi (1849) reflète déjà l’évolution de l’écrivain américain Herman Melville (1819-1891) vers un pessimisme calviniste. Avec Moby Dick or The Whale (1851), écrit en deux ans, il délaisse définitivement les territoires qui apparaissent sur les cartes pour explorer les profondeurs de l’âme humaine.
Le héros éponyme du roman est une baleine. Elle doit son nom à un cétacé blanc, Mocha Dick, qui, après avoir reçu dix-neuf harpons, aurait causé la perte de trente hommes, cinq baleinières et quatorze canots. Ce fait divers a été découvert par Melville dans un article du Knickerbocker’s Magazine en 1839. Mais la symbolique de la blancheur de Moby Dick s’inspire davantage du Récit d’Arthur Gordon Pym (1838) d’Edgar Allan Poe.
Les cent trente-cinq chapitres du roman se divisent en trois parties ou cinq grands actes. Le narrateur au nom biblique, le jeune Ismael, a l’âme « toute imprégnée des brumes humides et sombres de novembre » quand il s’engage à New Bedford à bord d’un baleinier, le Péquod. Le sort lui donne pour compagnon de lit Queequeg, un Polynésien dont les rites le surprennent. Tous deux deviennent amis et, après avoir entendu le sermon prophétique du père Maple et vénéré le dieu païen, ils gagnent Nantucket d’où le navire part le jour de Noël. Le capitaine Achab, esprit solitaire et torturé, a pour dessein de triompher de la baleine blanche qui lui a jadis arraché une jambe. Longtemps enfermé dans sa cabine, il découvre enfin son projet à l’équipage pour lui faire prêter serment et promet au premier qui signalera la présence de Moby Dick le doublon d’or qu’il fait clouer au grand mat. Les réactions des marins révèlent leurs caractères : Starbuck, le premier maître, « qui aime les hommes et craint Dieu », marque son désaccord. Stubb, le second maître, accepte le risque. Pour Flask, le troisième, tuer des baleines est un travail comme un autre. L’équipage comprend aussi le Parsi Fedallah et ses mystérieux Asiatiques, les harponneurs – Queequeg, l’Indien Tashtego, l’Africain Daggoo – et le mousse nègre, Pip. On peut y voir la mosaïque ethnique de la nation américaine en devenir.