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On connaît plus de 9 800 espèces d'oiseaux vivants. Les spécialistes ne sont pas d'accord sur la classification des oiseaux les plus évolués, les passereaux. En effet, en raison du très petit nombre de fossiles et des grandes ressemblances entre espèces, on n'est pas encore parvenu à établir un ...
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Seitenzahl: 52
Veröffentlichungsjahr: 2016
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ISBN : 9782341004343
© Encyclopædia Universalis France, 2016. Tous droits réservés.
Photo de couverture : © D. Kucharski-K. Kucharska/Shutterstock
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On connaît plus de 9 800 espèces d’oiseaux vivants. Les spécialistes ne sont pas d’accord sur la classification des oiseaux les plus évolués, les passereaux. En effet, en raison du très petit nombre de fossiles et des grandes ressemblances entre espèces, on n’est pas encore parvenu à établir un arrangement qui fasse l’unanimité. On trouvera ici le système adopté par Peters et revu par Fisher (cf. tableau). La classification des oiseaux ne peut donc être considérée comme définitivement établie et cette situation est très ancienne ; parmi les systèmes qui eurent le plus de succès autrefois, mais dont les insuffisances sont dues à leur simplicité même, il faut citer celui de Cuvier qui divisait les oiseaux en six groupes : échassiers, palmipèdes, rapaces, gallinacés, grimpeurs et passereaux.
Ordres d'Oiseaux vivants et fossiles. Tableaux des 29 ordres d'Oiseaux vivants et des 6 ordres d'Oiseaux fossiles reconnus dans la séquence adoptée
Ordres d'Oiseaux vivants et fossiles. Tableaux des 29 ordres d'Oiseaux vivants et des 6 ordres d'Oiseaux fossiles reconnus dans la séquence adoptée par Peters et revus par Fisher (les ordres et familles fossiles sont signalés par un astérisque).
Les oiseaux sont des vertébrés couverts de plumes, aux membres antérieurs transformés en ailes (fonctionnelles ou non) et dont les membres postérieurs, seuls, servent normalement à la progression sur le sol ou dans l’eau. En outre, et sauf exceptions, ils sont homéothermes. Tous sont ovipares, c’est-à-dire pondent des œufs entourés d’une coquille dure. Leurs mâchoires sont revêtues d’une enveloppe cornée, le bec.
Lafaculté de voler sépare radicalement les oiseaux des autres vertébrés – les chauves-souris mises à part – et c’est chez eux qu’elle atteint son plus haut degré de perfection. En fait, l’anatomie et la physiologie des oiseaux tendent à favoriser au maximum le vol : absence de vessie, d’ovaire droit fonctionnel, peau dépourvue de glandes, digestion rapide, métabolisme très actif, homéothermie, allégement du squelette. On distingue le vol battu, au cours duquel l’oiseau avance dans l’espace en battant des ailes, du vol plané, qui est une glissade sur les ailes étendues une fois que la vitesse acquise par le vol battu est suffisante, et du vol à voile, celui des grands rapaces et des marabouts qui s’élèvent grâce aux courants d’air chaud. Le maintien dans l’air est assuré non seulement par les mouvements des ailes mais aussi et surtout par les différences de pression qui existent entre les deux faces de l’aile dont l’angle d’attaque est plus ou moins prononcé. La propulsion dépend surtout du mouvement d’abaissement des ailes. Le vol battu est d’autant plus rapide que l’oiseau a des ailes étroites et allongées. Les plus grandes vitesses enregistrées dans des conditions où le vent était nul sont de 280 km/h (faucon pèlerin en piqué) et 90 km/h (pigeon). Quelques oiseaux sont incapables de voler (autruche, casoars, émeu, nandous, aptéryx ou kiwis, divers râles, tous les manchots).
L’étude de l’anatomie comparée donne de nombreux renseignements qui permettent de penser que les oiseaux descendent de reptiles appelés pseudosuchiens, qui vivaient au Mésozoïque (Trias). Parmi les principaux caractères qui autorisent ce rapprochement, il faut signaler : la présence d’un seul condyle pour l’articulation du crâne, celle d’un os carré qui relie la mandibule au crâne, l’existence d’un seul osselet dans l’oreille moyenne (la columelle) ; en outre, la présence d’un « peigne » dans le globe oculaire, d’un noyau dans les globules rouges du sang et la quasi-absence de glandes dans la peau (exception faite de la glande uropygienne, sur le croupion) sont également des caractères communs aux reptiles et aux oiseaux ; il en est de même de l’oviparité.
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