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À Paris, les Galeries nationales du Grand Palais ont accueilli du 3 avril au 9 juillet 2001 une exposition consacrée à l'émergence du paysage de plein air dans la peinture européenne dans les années 1780 à 1830, c'est-à-dire du néo-classicisme aux débuts du romantisme...
À PROPOS DE L’ENCYCLOPAEDIA UNIVERSALIS
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Seitenzahl: 35
Veröffentlichungsjahr: 2016
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ISBN : 9782341010153
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Les grandes expositions sont l’occasion de faire le point sur l’œuvre d’un artiste, sur une démarche esthétique ou sur un moment-clé de l’histoire des cultures. Elles attirent un large public et marquent de leur empreinte l’histoire de la réception des œuvres d’art.
Sur le modèle des fiches de lecture, les fiches exposition d’Encyclopaedia Universalis associent un compte rendu de l’événement avec un article de fond sur le thème central de chaque exposition retenue : - pour connaître et comprendre les œuvres et leur contexte, les apprécier plus finement et pouvoir en parler en connaissance de cause ; - pour se faire son propre jugement sous la conduite de guides à la compétence incontestée.
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À Paris, les Galeries nationales du Grand Palais ont accueilli du 3 avril au 9 juillet 2001 une exposition consacrée à l’émergence du paysage de plein air dans la peinture européenne dans les années 1780 à 1830, c’est-à-dire du néo-classicisme aux débuts du romantisme. Cette exposition, présentée ensuite au Palais du Té à Mantoue, rassemblait cent quatre-vingt-douze peintures et aquarelles en provenance de collections publiques et privées d’Europe et d’Amérique du Nord. Elle composait un panorama assez complet d’une période durant laquelle les artistes séjournant en Italie, en travaillant dans la nature, sur le motif, ont renouvelé la peinture de paysage, dès lors dégagée des sujets historiques, mythologiques et religieux, et ouvert ainsi la voie au paysage moderne tel qu’il va se développer à partir du réalisme et de l’impressionnisme. Environ quatre-vingts peintres, célèbres comme Valenciennes, Granet ou Corot, Bonington ou Turner, moins connus en France comme les Danois Christien Købke et Christoffer Wilhelm Eckersberg, les Anglais Thomas Jones et John Robert Cozens, les Français Léon Cogniet et Louis Gauffier, les Italiens Giovanni Battista Lusieri et Giuseppe Pietro Biagetti, pour ne citer que quelques noms, y étaient représentés par des œuvres sur toile ou sur papier.
L’exposition s’organisait en quatorze sections dont la première, pour camper le sujet et son cadre, montrait des artistes français, italiens et anglais, de Jacob More et Hubert Robert à Giovanni Battista De Gubernatis et Turner, se représentant eux-mêmes devant un paysage d’Italie. Passant sous silence le rôle joué, dans la pratique du dessin sur le motif, au cours de promenades dans les environs de Rome, par les directeurs de l’Académie de France à Rome, Nicolas Vleughels puis Natoire et leurs pensionnaires, l’exposition assignait d’emblée aux peintres britanniques une place décisive aux origines du paysage moderne : les cadrages et les motifs très inattendus des huiles de T. Jones donnaient un certain poids à cette thèse, mais guère les aquarelles de Cozens qui, à la subtilité de la technique près, renvoyaient aux sanguines absentes de Fragonard et d’Hubert Robert.