Poème de Fontenoy - Voltaire - E-Book

Poème de Fontenoy E-Book

Voltaire

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Beschreibung

Extrait : "Quoi ! du siècle passé le fameux satirique, Aura fait retentir la trompette héroïque, Aura chanté du Rhin les bords ensanglantés, Ses défenseurs mourants, ses flots épouvantés, Son dieu même en fureur, effrayé du passage, Cédant à nos aïeux son onde et son rivage : Et vous, quand votre roi dans des plaines de sang, Voit la mort devant lui voler de rang en rang, Tandis que, de Tournay foudroyant les murailles, Il suspend les assauts pour courir aux batailles ; "

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EAN : 9782335086751

©Ligaran 2015

Avertissement

POUR LE POÈME DE FONTENOY

La bataille de Fontenoy fut gagnée le 11 mai 1745. La nouvelle en arriva à Paris dans la nuit du 13 au 14, et l’approbation du censeur Crébillon est du 17 mai. On peut en regarder comme le premier jet une épître que Voltaire avait déjà adressée au duc de Richelieu. En quelques jours il parut plusieurs éditions, les unes sous le titre de la Bataille de Fontenoy ; d’autres sous celui de le Poème de Fontenoy. Prault donna les cinq premières dans le format in-4°, et les sixième et septième dans le format in-8°. L’ouvrage avait été réimprimé deux fois, à l’Imprimerie royale, in-4°, lorsque Prault publia une nouvelle édition, qu’il intitula neuvième. Des réimpressions avaient été faites à Lille, Lyon, Rouen, etc. ; l’une des deux éditions de l’Imprimerie royale porte pour épigraphe, sur le frontispice, ces mots de Virgile : Disce, puer, virtutem ex me.

Du vivant de Voltaire, des éditeurs, dans un moment de distraction, transposèrent cette épigraphe, et la mirent à la dédicace. Elle y a été conservée longtemps : je la fis enfin disparaître en 1817 ; on ne doit pas s’étonner de ne pas la retrouver ici.

Voltaire, espérant obtenir la permission de faire imprimer à l’Imprimerie royale, alors au Louvre, sa Henriade, avait fait faire de belles gravures. Le frontispice représente Henri IV tenant dans ses bras le jeune Louis XV, et au bas de la planche on lit :

Disce, puer, virtutem ex me, verumque laborem.

La citation était aussi bien placée qu’elle le serait mal en tête de l’épître dédicatoire du Poème de Fontenoy, et même en tête du poème. Dans quelle bouche, en effet, y mettrait-on cette épigraphe ? Serait-ce dans celle de Voltaire s’adressant à Louis XV, alors âgé de trente-cinq ans ? Cela n’est pas soutenable. Serait-ce dans la bouche du roi, s’adressant au dauphin son fils ? L’épigraphe a pu être ajoutée par le roi, ou en son nom, dans une édition faite à son imprimerie. Mais l’admettre dans des éditions faites ailleurs me paraît une inconvenance, pour ne pas dire une impertinence.

C’est d’après la neuvième édition, donnée par Prault, que je rétablis en 1817 quatre vers sur la prise d’Ostende, et une note qui s’y rapporte.

J’ai cru inutile de signaler de quand datent les additions ou corrections faites successivement par l’auteur à ses différentes éditions. Je n’ai recueilli qu’une seule variante pour le Discours préliminaire, et deux pour le poème.

Le nombre des écrits qui parurent sur le poème de Voltaire est très grand. Le plus remarquable, et le seul dont je parlerai, est une Requête du curé de Fontenoy, au roi (par l’avocat Marchant). Des critiques avaient blâmé comme peu poétique la grande quantité de noms propres répandus dans l’ouvrage. Le curé de Fontenoy se plaint

Que sur ma paroisse on enterre
Sept ou huit mille hommes pour rien ;
C’est mon casuel, c’est mon bien.
Sur mes droits et mon honoraire
On m’a fait encore d’autres torts ;
Un fameux monsieur de Voltaire
A donné l’extrait mortuaire
De tous les seigneurs qui sont morts.

Le cardinal Quirini (voyez tome III du Théâtre, page 487) avait projeté de traduire en vers latins le Poème de Fontenoy ; mais il y renonça, à cause du trop grand nombre de noms propres qu’il contient ; quelques passages qu’il avait traduits ont été imprimés dans le Mercure (2e volume de décembre 1745).

B.

Au roi

SIRE,