Qu'est-ce que la propriété ? de Pierre Joseph Proudhon - Encyclopaedia Universalis - E-Book

Qu'est-ce que la propriété ? de Pierre Joseph Proudhon E-Book

Encyclopaedia Universalis

0,0
6,99 €

-100%
Sammeln Sie Punkte in unserem Gutscheinprogramm und kaufen Sie E-Books und Hörbücher mit bis zu 100% Rabatt.

Mehr erfahren.
Beschreibung

Bienvenue dans la collection Les Fiches de lecture d’Universalis

Après un traité de linguistique et un mémoire Sur l’utilité de la célébration du dimanche, Proudhon (1809-1865), esprit indépendant et imprimeur de son état, signe en 1840 une réflexion iconoclaste et restée célèbre sur l’idée de propriété qu’il poursuivra sous forme de deux autres mémoires, en 1841 dans sa Lettre à M. Blanqui et en 1842 dans l’ Avertissement aux propriétaires ( Lettre à M. Considérant), puis, au soir de sa vie, dans un ouvrage intitulé Théorie de la propriété (1862).

Une fiche de lecture spécialement conçue pour le numérique, pour tout savoir sur Qu'est-ce que la propriété ? de Pierre Joseph Proudhon

Chaque fiche de lecture présente une œuvre clé de la littérature ou de la pensée. Cette présentation est couplée avec un article de synthèse sur l’auteur de l’œuvre.

A propos de l’Encyclopaedia Universalis :

Reconnue mondialement pour la qualité et la fiabilité incomparable de ses publications, Encyclopaedia Universalis met la connaissance à la portée de tous. Écrite par plus de 7 400 auteurs spécialistes et riche de près de 30 000 médias (vidéos, photos, cartes, dessins…), l’Encyclopaedia Universalis est la plus fiable collection de référence disponible en français. Elle aborde tous les domaines du savoir.

Das E-Book können Sie in Legimi-Apps oder einer beliebigen App lesen, die das folgende Format unterstützen:

EPUB
MOBI

Seitenzahl: 32

Veröffentlichungsjahr: 2015

Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



Universalis, une gamme complète de resssources numériques pour la recherche documentaire et l’enseignement.

ISBN : 9782852295346

© Encyclopædia Universalis France, 2019. Tous droits réservés.

Photo de couverture : © Wongwean/Shutterstock

Retrouvez notre catalogue sur www.boutique.universalis.fr

Pour tout problème relatif aux ebooks Universalis, merci de nous contacter directement sur notre site internet :http://www.universalis.fr/assistance/espace-contact/contact

Bienvenue dans la collection Les Fiches de lecture d’Encyclopædia Universalis.

Ce volume présente des notices sur des œuvres clés de la littérature ou de la pensée autour d’un thème, ici Qu'est-ce que la propriété ?, Pierre Joseph Proudhon (Les Fiches de lecture d'Universalis).

Afin de consulter dans les meilleures conditions cet ouvrage, nous vous conseillons d'utiliser, parmi les polices de caractères que propose votre tablette ou votre liseuse, une fonte adaptée aux ouvrages de référence. À défaut, vous risquez de voir certains caractères spéciaux remplacés par des carrés vides (□).

QU’EST-CE QUE LA PROPRIÉTÉ ?, Pierre Joseph Proudhon (Fiche de lecture)

Après un traité de linguistique et un mémoire Sur l’utilité de la célébration du dimanche, Proudhon (1809-1865), esprit indépendant et imprimeur de son état, signe en 1840 une réflexion iconoclaste et restée célèbre sur l’idée de propriété qu’il poursuivra sous forme de deux autres mémoires, en 1841 dans sa Lettre à M. Blanqui et en 1842 dans l’Avertissement aux propriétaires (Lettre à M. Considérant), puis, au soir de sa vie, dans un ouvrage intitulé Théorie de la propriété (1862). Véritable succès en librairie, Qu’est-ce que la propriété ? est aussitôt réédité et vaut à son auteur une notoriété brutale. Pour l’avoir dédié à l’Académie de Besançon scandalisée par ses « doctrines antisociales », Proudhon échappe de peu à la suppression de la bourse Suard qu’elle lui avait attribuée en 1838, ainsi qu’à des poursuites pénales que lui évite l’économiste Adolphe Blanqui en vantant les mérites scientifiques de l’ouvrage dans un rapport à l’Académie des sciences morales et politiques.

• « La propriété, c’est le vol ! »

On divise habituellement les cinq chapitres de l’ouvrage en deux parties, l’une principale et critique, l’autre dogmatique et plus accessoire.

Après avoir servi à lancer la fameuse formule – empruntée au girondin Brissot –, le premier chapitre introductif entreprend, sur le constat de la prédominance dans l’entendement de l’habitude et des préjugés sur les catégories kantiennes, une généalogie de l’idée du juste qui, « mal déterminée et incomplète », explique « les mauvaises applications législatives, la politique erronée, le désordre et le mal social ». Parmi les trois principes fondamentaux qui, selon l’auteur, persistent encore malgré la Déclaration des droits de 1789 et la charte de 1830 – souveraineté dans la volonté d’un homme, inégalité des fortunes et des rangs, propriété –, c’est le dernier dont il importe de démontrer l’injustice, celle des deux autres finalement en dépendant.

Le chapitre II consiste en une critique du Code Napoléon qui, comme le droit romain, fait de la propriété un droit absolu d’user et d’abuser d’un bien. Or la propriété se distingue des droits naturels (liberté, égalité et sûreté) pour être, selon Proudhon, « en dehors de la société ». De même, elle ne peut trouver de fondement ni dans la loi civile, ni dans l’occupation comme le soutiennent Reid, Destutt de Tracy et Dutens. D’une part, « l’occupation conduit à l’égalité », et, d’autre part, « elle empêche la propriété » parce qu’elle est fonction de l’espace physique et du nombre d’individus.

Le chapitre III s’attaque en trois temps à l’argument qui consiste à légitimer la propriété à partir du travail : d’abord, la terre, « bien indispensable à la conservation et donc chose commune », ne peut être appropriée ; ensuite, le consentement universel ne suffit pas à justifier la propriété ; enfin, la prescription n’est jamais acquise en la matière. Proudhon ajoute que le travail n’a aucune puissance d’appropriation, qu’il conduit à l’égalité des propriétés et que finalement il « détruit la propriété ».

Il résulte, comme le chapitre IV vise à le démontrer en dix axiomes, que « la propriété est impossible