Salons de Denis Diderot - Encyclopaedia Universalis - E-Book

Salons de Denis Diderot E-Book

Encyclopaedia Universalis

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Bienvenue dans la collection Les Fiches de lecture d’Universalis

C’est en 1759, à la demande de son ami Friedrich Melchior Grimm, que Diderot (1713-1784) se lança dans la critique d’art, un genre dont il est, avec ses Salons, reconnu aujourd’hui comme un des principaux fondateurs.

Une fiche de lecture spécialement conçue pour le numérique, pour tout savoir sur Salons de Denis Diderot

Chaque fiche de lecture présente une œuvre clé de la littérature ou de la pensée. Cette présentation est couplée avec un article de synthèse sur l’auteur de l’œuvre.

A propos de l’Encyclopaedia Universalis :

Reconnue mondialement pour la qualité et la fiabilité incomparable de ses publications, Encyclopaedia Universalis met la connaissance à la portée de tous. Écrite par plus de 7 400 auteurs spécialistes et riche de près de 30 000 médias (vidéos, photos, cartes, dessins…), l’Encyclopaedia Universalis est la plus fiable collection de référence disponible en français. Elle aborde tous les domaines du savoir.

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Seitenzahl: 39

Veröffentlichungsjahr: 2015

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Universalis, une gamme complète de resssources numériques pour la recherche documentaire et l’enseignement.

ISBN : 9782852296510

© Encyclopædia Universalis France, 2019. Tous droits réservés.

Photo de couverture : © Monticello/Shutterstock

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Bienvenue dans la collection Les Fiches de lecture d’Encyclopædia Universalis.

Ce volume présente des notices sur des œuvres clés de la littérature ou de la pensée autour d’un thème, ici Salons, Denis Diderot (Les Fiches de lecture d'Universalis).

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SALONS, Denis Diderot (Fiche de lecture)

C’est en 1759, à la demande de son ami Friedrich Melchior Grimm, que Diderot (1713-1784) se lança dans la critique d’art, un genre dont il est, avec ses Salons, reconnu aujourd’hui comme un des principaux fondateurs. Encore cela ne se fit-il qu’après sa mort : ses textes, de son vivant, ne circulèrent qu’à l’état de copies manuscrites, et ne furent totalement disponibles qu’à partir de la seconde moitié du XIXe siècle. L’appréciation portée sur Diderot critique d’art a de surcroît beaucoup évolué. On l’isole moins à l’heure actuelle au sein de ses contemporains (il n’est ni le premier, ni le seul, à avoir donné des comptes rendus des expositions artistiques parisiennes du XVIIIe siècle), mais il reste néanmoins celui qui su le mieux allier les considérations techniques et les appréciations esthétiques dans une vision qui reste inégalée.

• Des écrits de circonstance ?

Les neuf Salons écrits par Diderot (1759, 1761, 1763, 1765, 1767, 1769, 1771, 1775, 1781) couvrent un peu moins d’un quart de siècle ; ils sont inséparables d’un homme, Grimm (1723-1807), et de l’exposition dont ils font à chaque fois le compte rendu, le Salon. Grimm, qui était originaire d’Allemagne, était venu s’établir à Paris en 1748 ; il s’était rapidement intégré au milieu des philosophes, et était entré en relation avec Diderot grâce à Rousseau. Précepteur ou secrétaire de nombreux grands seigneurs ou princes germaniques, il avait pris, en 1754, la succession de l’abbé de Raynal à la tête de la Correspondance littéraire. Celle-ci, diffusée sous forme manuscrite auprès d’un petit nombre d’abonnés dans les cours européennes, renseignait l’étranger sur tous les aspects de la vie parisienne. Le Salon, exposition de peintures, de sculptures et de gravures organisée par l’Académie royale, au Louvre, dans le salon Carré (d’où son nom), était devenu un événement important depuis sa refondation en 1737 (il avait eu lieu très irrégulièrement depuis 1667, date de la première exposition). Tenu tous les deux ans, et sans véritable équivalent en Europe, il s’était imposé rapidement. Diverses publications avaient commencé à accompagner une manifestation attirant de plus en plus de visiteurs, mais Diderot les surpassa toutes par la vivacité de son style, reflet de ses impressions personnelles, et par des considérations plus générales qu’il s’autorisait, allant quelquefois jusqu’à une véritable théorie de l’art. Ses Salons font ainsi la synthèse entre le journalisme de circonstance et la réflexion esthétique.

• Du journalisme à la philosophie de l’art

Diderot, au moment où Grimm s’adressa à lui, n’était pas un néophyte en matière d’esthétique. Il s’était en effet passionné pour ces questions lors de la rédaction de l’Encyclopédie, qui était en train de s’achever, et pour laquelle il avait écrit notamment l’article « Composition », dont on retrouvera l’écho dans ses Essais sur la peinture. Il entretenait des relations suivies avec divers artistes, entre autres le sculpteur Étienne-Maurice Falconet (1716-1791), tout en appuyant sa réflexion sur une bonne connaissance des ouvrages théoriques, depuis Roger de Piles jusqu’aux philosophes anglais contemporains. La demande de Grimm venait à son heure. Diderot prit sa tâche très à cœur, multipliant les visites et les discussions avant de se lancer dans une rédaction qui, comme souvent chez lui, prit rapidement de l’ampleur. Le premier Salon, celui de 1759, est assez court, mais ceux de 1761 et de 1763 sont plus longs, et contiennent surtout des digressions générales sur l’art en plus des critiques des tableaux ou des sculptures présentés. Diderot suit généralement l’ordre du livret, qui classe les artistes par rang de préséance au sein de l’Académie, mais il lui arrive de le bousculer en tenant compte de l’accrochage ou de la disposition des œuvres, parmi lesquelles il fait de toute façon un choix. Le Salon de 1765, écrit selon l’auteur en « dix-sept jours de suite, du soir au matin », est augmenté des Essais sur la peinture. Le plus important est le Salon