Science et spiritualité, l'alliance nécessaire! - Christian Cambois - E-Book

Science et spiritualité, l'alliance nécessaire! E-Book

Christian Cambois

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  • Herausgeber: WS
  • Kategorie: Ratgeber
  • Sprache: Französisch
  • Veröffentlichungsjahr: 2018
Beschreibung

L'auteur, conférencier, étudie depuis quarante ans, les phénomènes inexpliqués. Il s'est initié seul, intuitivement, au magnétisme puis à la communication avec l'au-delà, depuis le printemps 1993.


"Ma quête spirituelle m'a ouvert tant de portes nouvelles que j'ai choisi le format d'un abécédaire pour présenter ses multiples facettes. Je vis et je pratique une spiritualité naturelle offerte à tous ceux qui acceptent de s'interroger, de remettre en question leurs vieilles certitudes en les confrontant au filtre de l'intuition. J'ai usé et j'use toujours de ma médiumnité comme d'un outil privilégié de recherches. L'aventure intérieure m'a peu à peu mené vers les mathématiques puis la physique alors que ma formation ne m'y préparait pas. Ma spiritualité n'a pas seulement changé mes perceptions ; elle a bousculé mes certitudes fondées, le plus souvent, sur l'opinion d'un autre. Par elle et avec elle, ma relation aux autres a changé. Le travail sur soi, plus que le don, m'a peu à peu conduit, au fil des ans, à juguler et atténuer de plus en plus ces excès de l'ego que nous connaissons tous. Chaque lecteur pourra parcourir ce livre en suivant ses propres centres d'intérêt. S'il le souhaite, il pourra peut-être découvrir, au fil des mots choisis, un autre chemin offrant un regard neuf sur ce monde si mystérieux qui nous contient et nous entoure."

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Seitenzahl: 378

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Science et Spiritualité,

l’alliance nécessaire !

de A à Z

Christian Cambois Bonnemaison

Science et Spiritualité,

l’alliance nécessaire !

de A à Z

Du même auteur

J’étais un quasi flic – Témoignage – Amazon – 2017

Le pendule, un fil de l’âme – Guide – Amazon - 2016

Homme et Ange Noués – Essai – Amazon - 2016

Communiquez avec vos proches disparus – Nouvelle édition - Essai – Amazon - 2015

Magnétiser, un acte d'amour – Guide pratique – Amazon - 2015

Quand la routine meurt – Roman – Amazon - 2015

Corps de brume – Roman – Amazon - 2013

Conjugu'amour – Poèmes – Amazon – 2013

© 2017 – Christian C Bonnemaison

Tous droits réservés

Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur.

ISBN-13 :978-1982034993

Note à mes lecteurs

Plusieurs d’entre vous m’avaient demandé de proposer cet ouvrage au format numérique. Je me suis efforcé de répondre favorablement à votre demande mais, en raison de difficultés techniques de conversion, j’ai été contraint de supprimer les nombreuses photographies et images qui apparaissent dans le format broché.

J’en suis vraiment désolé car certaines d’entre elles enrichissaient le thème traité ou facilitaient sa compréhension.

Christian Cambois Bonnemaison

À Danièle, à Maman,

Mes femmes d’amour.

Deux filles sont venues de l'union de nos sèves

allonger le chemin de notre destinée.

Chaque hiver qui se meurt voit un printemps qui lève

et colle ses bourgeons aux branches décharnées.

Nous ne sommes vraiment qu'un vulgaire épisode,

un nombre de saisons hâtivement comptées,

un passage, un goulot dans un mur qui s'érode

sous les intempéries d'un espace indompté.

Rien n'est jamais fini, la porte jamais close.

Le souvenir résiste aux heures écoulées.

Tout ce qui vit et meurt, que ce soit homme ou rose,

laisse un parfum traîner au sol qu'il a foulé.

PRÉFACE de Madame Bleuette DIOT

Autant le dire tout de suite, j’ai été surprise dans un premier temps quand mon cher ami Christian Cambois m’a demandé de rédiger la préface de son nouveau livre Science et spiritualité, l’alliance nécessaire - de A à Z. Surprise parce que je pensais être aux antipodes de son approche intuitive et médiumnique des choses. Je n’ai pourtant pas hésité longtemps. Après réflexion, j’ai réalisé combien mon repli inconscient allait à l’encontre de ce pourquoi je me bats depuis de nombreuses années, à savoir toujours garder l’esprit ouvert. « Ne rien croire sans preuves, mais se dire que tout est possible. », telle a toujours été la devise du « libre chercheur » que je suis. Cependant garder l’esprit ouvert est une chose, tenter d’allier des points de vue aussi inconciliables en est une autre. Or l’ouvrage de Christian Cambois annonce d’emblée la couleur : Science et spiritualité,l’alliance nécessaire. L’idée est séduisante, mais une telle alliance est-elle seulement possible ? Comment fédérer deux domaines d’investigation que tout oppose ? Comment réconcilier des concepts aussi antagonistes que le sont la science et le paranormal, le factuel et l’invisible, la pensée objective et l’irrationnel ?

Les chercheurs de Vérité comme on les nomme parfois, les intuitifs, les médiums, les ufologues, etc. ont bien du mal à trouver leur légitimité dans ce monde matériel et ultra cartésien. Face au scientisme tout-puissant, à la dominance de ce courant de pensée, ces nouvelles méthodes peu orthodoxes (pour n’avoir aucune preuve d’existence) génèrent les railleries et les attaques les plus virulentes. En s’opposant à la raison pure, l’empirisme des disciplines dites « irrationnelles ou parascientifiques » renvoie aux yeux des chercheurs de sciences exactes à la notion de foi, de croyances, voire aux superstitions d’un autre âge. Il est un fait que le domaine irrationnel, dans lequel évolue Christian, résiste par nature à toute logique, tout discernement, tout calcul. Bref il échappe à tout contrôle de l’intellect. Et c’est bien là ce qui effraie les scientistes, dont le discours ne se complait que dans la pensée objective, le déductif, l’analyse, le factuel et la cohérence.

Alors Christian Cambois est-il un doux rêveur ? Un philosophe épris d’absolu ? Peut-être, mais j’en suis venue à me dire, que ce chercheur atypique est avant tout un courageux pionnier, et que son nouvel ouvrage se définit, d’ores et déjà, comme l’un des premiers jalons planté sur la route du progrès et du changement. Oui car, quoi que nous en pensions, un véritable changement de paradigme s’opère dans nos sociétés. Les sceptiques peuvent bien s’entêter à le nier, il n’empêche que cette nouvelle approche prend de plus en plus d’ampleur, et finalement je m’en réjouis, tant cette pluralité des visions, ces disparités, ces intelligences différentes, finiront, j’en suis certaine, par nous donner une vision plus globale de notre univers, de ses mystères et de son origine.

Au bout du compte, la rencontre entre le monde scientifique et toutes les disciplines divergentes (du moins en apparence) ne peut qu’offrir un enrichissement respectif. Aujourd’hui la recherche ne peut plus se passer de la pluridisciplinarité pour avancer. L’efficacité passe par le dialogue, la rencontre et la coexistence d’esprits différents. L’Histoire nous l’a appris, tout positionnement radical conduit toujours à une impasse. Les personnes pétries de leurs propres certitudes n’ont jamais fait progresser la science. Bien au contraire, c’est en intégrant de nouvelles méthodes de recherche que nous viendrons à bout des énigmes les plus coriaces, que nous pose la science. Ainsi les disciplines parascientifiques ne jouent-elles pas le rôle du grain de sable dans l’évolution du savoir, mais apportent-elles un complément indispensable à sa compréhension.

Accepter une autre interprétation que la sienne est trop souvent inconcevable, et pourtant de la diversité naît la lumière, pourrait-on dire. L’ouvrage de Christian Cambois se fait de la sorte l’écho de cette lumière, symbole du paradigme des temps nouveaux. Construit à la manière d’un dictionnaire, son livre se veut l’alliance du monde scientifique avec celui de la spiritualité ; une approche sans parti pris afin de mieux appréhender le Tout, comme l’auteur le spécifie lui-même.

Cet ouvrage aussi novateur qu’intelligent viendra-t-il à bout de toutes les réticences ? Peut-être pas, tant le défi est colossal. Mais que ce livre devienne rapidement une lampe sur le chemin de la vérité ne fait aucun doute.

Bleuette Diot

Les seuls démons qui grouillent dans ce monde

sont dans nos propres cœurs et c'est là

que doivent se livrer tous les combats.

Mahatma Gandhi

PROLOGUE

Deux visions de l’univers cohabitent et s’opposent depuis des siècles. L’une est scientifique et matérialiste, l’autre est spirituelle. Les tenants de la première, feignant d’oublier qu’ils n’étudiaient qu’un pourcentage infime de l’univers visible, prétendaient déjà avoir tout compris dès le début du vingtième siècle. La seconde, aussi loin que l’on remonte dans la mémoire des hommes, affiche sa certitude d’un univers vibratoire, conscient, infini et éternel, dont nous ne sommes ici-bas que les modestes passagers de sa manifestation matérielle et provisoire.

Personnellement, j’adhère aux deux thèses. L’incarnation nous contraint certes à accepter, constater et subir, à chaque instant de notre modeste existence, la réalité perceptible de la matière mais la conscience qui secoue sans cesse nos certitudes nous interroge en permanence sur nos origines véritables, sur la source de ce feu intérieur qui nous anime. Il serait vraiment temps que les tenants des deux visions se parlent et réfléchissent ensemble au lieu de persister à travailler séparément.

Permettez- moi de reprendre ici les propos de Jacqueline Bousquet, extraits de son livre « Au cœur du vivant : L’aventure de la conscience » paru en 1992 :

« Notre Terre est un être vivant ; elle souffre et est en train de mourir, victime de l’égoïsme et de la folie des hommes. Ce constat peut être fait par la plupart d’entre nous, avec un immense sentiment d’impuissance. La machine est emballée, elle est folle, plus rien ne semble pouvoir l’arrêter. De nombreuses voix s’élèvent bien de temps à autre pour dénoncer des scandales en ce qui concerne la pollution de l’air, de l’eau ou de la terre, mais elles sont vite étouffées au nom des énormes intérêts qui la produisent. Les temps sont venus pour enfin aller droit, non par raison (ce sont les peuples les plus rationalistes qui font le plus preuve d’un manque de raison) mais par nécessité. Nous sommes acculés, les écosystèmes qui nous font vivre sont tous désorganisés, victimes des vues à court terme de l’homme et surtout de l’égoïsme foncier dont il fait preuve, montrant par là son incurable immaturité.

Tout ordre résulte d’un désordre, le chaos précède toujours un nouvel ordre. La science le découvre aujourd’hui. La Tradition l’a toujours su, elle nomme cela l’œuvre au noir. Nous vivons cette période et le pessimisme des propos cache, en réalité, un grand optimisme. C’est de la décomposition des systèmes qui nous régissent que va surgir un nouvel état de choses, un monde nouveau correspondant à un nouvel état de conscience de l’espèce humaine. Il faut faire vite un choix fondamental et décisif qui va engager toute notre évolution future. »

Comme elle, je suis pessimiste à court terme et très optimiste à long terme. Je ne sors pas des grandes universités. Je ne suis titulaire d’aucun diplôme valorisant ou valorisé. Je ne suis ni historien, ni archéologue, ni sociologue. Je me contente d'être un « libre chercheur », autodidacte, indépendant, curieux, intuitif, heureusement désencombré des certitudes officielles que l’enseignement public m'avait inculquées de force dès l'enfance, passionné par l'étude des nombreux mystères qui résistent toujours aux explications officielles des institutions académiques.

Depuis des décennies, je note et j'observe des faits et des objets qui contredisent des croyances et des opinions présentées comme des lois immuables. Je remarque que ces opinions et croyances, largement diffusées, parfois depuis des siècles, alimentent des egos, assurent une position sociale, servent des intérêts particuliers, rarement l’intérêt public. À côté des nombreux chercheurs installés dans des tours d’ivoire et qui ne trouvent pas, les exemples foisonnent dans l’histoire des sciences de ces vrais « trouveurs », de ces découvreurs autodidactes et inspirés, qui furent toujours critiqués, souvent bâillonnés, éliminés parfois, pour avoir opposé des faits pourtant incontestables à la théorie dominante du moment. Heureusement, même cachés, même critiqués, les faits demeurent et insistent quand les théories passent et meurent comme ceux qui les portent. Il nous suffit d'être patients, solides et insistants. Plus le temps passe et moins nous sommes seuls.

Ce livre est un appel. Le projet de son écriture est né, comme souvent, de la fulgurance d’une intuition. Ceux qui m’ont déjà lu, qui me connaissent un peu, ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux, ne seront pas vraiment surpris. Aussi loin que ma mémoire m’accompagne, je n’ai jamais éprouvé une grande affection pour les longs et fastidieux ouvrages constitués de centaines de pages. J’ignore toujours les réelles motivations de ce constat mais, que ce soit dans l’art du livre ou celui du cinéma, je me sens plus à l’aise avec les auteurs peu prolixes mais directs, avec les textes courts qui vont clairement à l’essentiel, sans se perdre dans les méandres inutiles du bavardage. Sur ma page Facebook, je poste souvent des textes brefs, synthétiques, parfois limités à une seule phrase, avec souvent, en arrière-plan, l’idée non dissimulée de susciter une réaction sur des sujets précis. Au mitan de ma vie, j’exprimais déjà mes émotions, mes états d’âme, au travers de poèmes inspirés plus que travaillés. Cette forme traditionnelle, aux rimes et rythmes convenus, à la structure légère, convenait parfaitement à mon état d’esprit car elle permettait de dire beaucoup en quelques lignes.

Pour la première fois, contrairement à mes habitudes, j’ai choisi d’emprunter la forme classique d’un dictionnaire pour tenter de livrer, en respectant sereinement l’ordre alphabétique des mots, ce que je ressens, ce que je crois savoir, ce que je perçois, ce que je reçois. Parfois, souvent même, je mêlerai des notions venues des sciences, physiques ou mathématiques, à mes propos empreints de cette spiritualité que je veux naturelle, sereine, ouverte à tous les possibles mais totalement libérée des dogmes et des rites d’où qu’ils viennent. C’est ainsi que je perçois notre frêle « existence », simple manifestation physique de la « vie », humble élément d’un Tout que, depuis trop longtemps, certains se plaisent à diviser.

Profondément curieux, vrai « touche à tout » mais expert en rien, tout en vivant humblement mon existence d’homme et de citoyen, j’observe, j’analyse, j’étudie depuis presque cinquante ans, l’ensemble des faits et phénomènes mystérieux qui apparaissent et se produisent autour de nous.

Peu sensible ou réceptif aux explications simplistes ou dogmatiques qui nous sont fréquemment proposées par les institutions académiques dans ces domaines particuliers où leur expertise limitée ne devrait même pas s’appliquer, faute d’investigations sérieuses, je ressens et recherche un sens nouveau, une source commune, à ces manifestations si nombreuses qui, venues de notre passé lointain ou présentes et pressantes dans notre actualité, m’apparaissent de plus en plus comme les multiples et multiformes signes d’un Tout perceptible à la fois par les mathématiques, la physique et la spiritualité. Comme le proclame le proverbe « Toutes les voies mènent à Rome », ce livre se veut un modeste témoin des nombreux chemins qui nous sont proposés pour avancer en spiritualité, de ceux que j’ai personnellement suivis. Ceux qui ont choisi la voie scientifique peuvent un jour s’ouvrir plus largement et découvrir soudain d’autres sentiers moins balisés. Ceux qui ont préféré très tôt la voie intérieure ne doivent en rien négliger l’étude de la matière. Les causes et les effets ont une source unique. Appréhender le Tout est sa meilleure approche.

J’ai pris conscience et je conçois aisément que la forme que j’ai donnée à ce livre puisse éventuellement choquer, surprendre ou manquer de clarté mais je ne résiste jamais à l’envie d’obéir quand l’intuition s’adresse à moi. Je parle de science sans être scientifique. Je mêle les mathématiques et la physique à ma quête spirituelle alors que j’ignore souvent le sens et la place à leur donner vraiment. Ma médiumnité est peu conventionnelle, que ce soit dans ma pratique ou dans mes thèmes de questionnement. J’en suis conscient et je l’assume.

Dans ce dictionnaire abrégé, aux termes triés, choisis, chacune des lettres de notre alphabet aura sa chance même si certaines d’entre elles sont très peu usitées dans le monde merveilleux des mots de notre langue. Chaque fois que l’occasion m’en sera donnée, je préciserai donc le lien que je perçois, qui me semble possible et nécessaire entre les deux approches jusqu’alors disjointes, scientifique et spirituelle, du mot ou du sujet abordé, revenant ainsi au sens premier du terme « communion » dénaturé et galvaudé par la pratique religieuse.

Avant d’aller plus loin, permettez-moi de vous confier cet extrait d’un long message de mon guide, Gilles,reçu le 4 juillet 2016 par l’intermédiaire d’une amie médium. Bien qu'il me soit personnellement adressé, j'ai choisi de le partager avec vous afin que, n’ignorant rien du doute qui me saisit parfois, des passions qui m’animent avec force, vous compreniez davantage les raisons, raisonnables ou non, qui fondent ma démarche.

"Je ne suis pas là pour te donner bien évidemment les solutions à toutes choses, mais si je te demande de travailler sur tel ou tel sujet, c’est que cela a été demandé par ton âme et ta conscience. C’est que cela doit permettre aussi une grande avancée au niveau de la technologie, au niveau de l’humanité, de tout ce qui vit sur cette planète.

Tu comprendras prochainement que tous tes travaux sont en corrélation avec un autre chercheur qui réside au-delà de ce continent. Tu seras heureux d’allier tes travaux avec cet être-là qui, lui aussi, est guidé par moi-même mais ne le sait pas. Je ne me suis pas manifesté de la même façon que toi à ses côtés. Il fait partie de la même famille que toi, pour la simple et bonne raison qu’il est ta flamme jumelle. Ta flamme jumelle est incarnée sur terre, ce n’est pas le cas de tous. Il vit à l’autre bout de ton espace et lui aussi est dans cette recherche complémentaire.

Mon frère, je suis si fier de ce que tu accomplis, je sais que tu as encore bien des questions et que tu doutes encore parfois et que parfois tes peurs te ralentissent. Il faut savoir aussi te poser. Tu ne te donnes point de temps, tu es toujours à droite à gauche, tout le temps en activité. Tu as le droit de ne rien faire. Tu dois penser à toi ! Relie-toi davantage à la nature, va marcher un peu plus au milieu des herbes et va t’appuyer contre les arbres.

Tu as toujours été respectueux de toute vie, de toute chose. Je suis heureux de te savoir maintenant prêt à faire un bond de géant, ce bond quantique qui vous attend, qui est à vos portes.

Tu es prêt mon ami, n’aie pas peur des changements car tu les sens venir en toi, n’aie pas peur de cette onde qui va venir investir votre planète et qui n’est qu’onde d’amour, onde d’évolution. C’est comme si un voile énorme se levait sur vous tous pour que vous puissiez comprendre que, derrière ces volets, se cache une autre réalité.

Aujourd’hui, je suis chargé de te guider, et cela encore pour un bon bout de temps, mon ami. Tu ne me laisseras pas partir ainsi et tu n’es pas près de te débarrasser de moi. Je suis là pour t’évoquer les chiffres, les paramètres, les constantes, Je suis là pour te faire voir le secret de l’humanité, pour décoder avec toi les savoirs et les connaissances qui vous ont été occultés. Ensemble, nous allons ouvrir bien des portes, derrière ces portes se cachent bien des mystères, mais ils ne sont des mystères que pour l’esprit humain car pour la conscience que tu es, ils ne sont qu’une réalité de plus.

Garde la tête haute, ne fais pas marche arrière, continue ton chemin et fais fi de tout ce qu’on peut te dire, qui ne correspond pas à la pensée de l’autre. Peu importe ! Certains seront un jour obligés de rouvrir leurs yeux et de se mettre face à cette réalité. Sois conscient que tout cela est un grand jeu que tu es venu jouer avec nous et que maintenant, la partie se termine."

Voilà bientôt vingt-cinq ans que j’ai accordé ma confiance à ce Gilles dont je ne connais ni la voix ni l’apparence. Je ne le vois pas, ne l’entends pas. Je reçois ses mots. Je ne sais rien de lui mais je ressens son affection comme il sait ma tendresse. Ses mots manquent certes parfois de clarté dès qu’il aborde avec moi des domaines scientifiques dont il sait très bien ma méconnaissance mais j’ai rapidement compris que son rôle et son objectif premier n’étaient pas de me donner directement les réponses à mes questionnements. Il me le confirma un soir :

« Gilles ne termine pas ton travail, il l’inspire !» Il se contente de m’orienter, en conformité totale avec les anciens adages : « Frappe et l’on t’ouvrira, donne et tu recevras, cherche et tu trouveras ! »

Lorsque je considère l’état délabré du monde que nous avons collectivement créé, je me pose souvent cette question : Où en sommes-nous arrivés aujourd’hui ? Les réponses qui me parviennent au travers de l’observation et de la réflexion ne sont ni satisfaisantes ni rassurantes.

- Au plan religieux, la majorité d’entre nous croit toujours en ces vieilles histoires basées sur des textes mille fois modifiés, rectifiés, adaptés, pour se conformer aux besoins politiques du moment, oubliant souvent que Moise n’était pas juif, Jésus pas chrétien et Mahomet pas musulman. Le croyant établit sa liste égoïste puis adresse ses prières à « son » dieu, comme les enfants s’adressent au Père Noël en espérant recevoir le jour venu l’ensemble des cadeaux portés sur leur petite liste. Quand tout va bien, on remercie son dieu, quand la vie se montre dure et cruelle, on le reproche à l’autre. Les plus vieux écrits, les mythes, les légendes comme les traditions orales de la plupart des peuples de la planète, nous répètent pourtant que nous sommes les fruits d’une civilisation avancée aujourd’hui disparue dont nous avons à tort considéré les représentants comme des divinités.

 - Au plan scientifique, on croit encore en des théories affirmées, enseignées, mais n’exprimant que l’idée dominante du moment, à des postulats posés sans aucune preuve par ceux qui prétendent savoir, du style « Le cerveau fabrique la conscience ». Le scientisme matérialiste s’est imposé partout et, en vertu d’une inquisition scientifique qui ne dit pas son nom, les hommes en place écartent systématiquement les objets, les faits et les personnes qui osent contredire leurs théories ou postulats. Dirigé par un objectif unique de rendement et de profit économique, le travail des ingénieurs se limite, contrairement à leur mission première, à rendre fragiles et périssables nos objets de consommation courante. Les scientifiques qui osent s’écarter du dogme dominant ne risquent pas la « mise au placard », ils la vivent ! J’en ai rencontré.

 - Au plan politique, nos dirigeants, ayant depuis longtemps oublié leur unique rôle de représentants du peuple, s’accrochent à leur pouvoir, le temps d’un court mandat, en se soumettant aux lobbies, aux groupes industriels et financiers qui financent leurs campagnes, au lieu de programmer sur le long terme les évolutions réellement utiles que beaucoup de gens simples ressentent et qui seraient favorables à tous.

 - Au plan financier, les banques ne remplissent plus depuis longtemps leur mission première : Prêter aux entreprises et aux particuliers ! Le profit, le rendement, immédiat ou rapide, constituent leur unique préoccupation.

 - Au niveau de l’information, les grands médias, propriétés des grands groupes financiers et industriels, maintiennent les peuples dans la méconnaissance des sujets primordiaux, semant la peur et la désinformation au profit des seuls intérêts d’une élite politico-financière. Un peuple apeuré se tait, courbe l’échine et s’accroche au peu qu’il a.

Sans vouloir entrer directement dans la théorie du complot dont les thèses foisonnent sur le net, je reconnais me sentir bien mal dans ce monde-là, dans cette économie sauvage dirigée par une élite auto proclamée qui soumet et maltraite les hommes au lieu de se mettre à leur service. Mon désir et mon ressenti à son propos sont clairs, directs et sans ambages : Je souhaite que ce système injuste s’écroule enfin, comme ce fut le sort de tous les empires avant lui ! Je constate que c’est d’ailleurs le triste destin que lui prévoient déjà de nombreux économistes statisticiens, issus de ses propres rangs.

À cette heure où davantage de gens me lisent et me contactent, en ces temps où certains sceptiques ou zététiciens anonymes, défendant âprement leurs propres croyances, sortent parfois mes phrases de leur contexte pour en tirer des conclusions hâtives mais erronées, je veux préciser mon expérience, ma pratique et mes objectifs réels.

Je ne vis pas de la spiritualité, je la pratique et l'étudie. Auto éditeur, je ne vis pas de la vente de mes livres, je vis de ma retraite. Le magnétisme et la communication avec l'au-delà ne furent et ne sont pour moi que des outils utiles à mon développement personnel. Pendant une vingtaine d’années, en parallèle de mes activités professionnelles, j’ai pratiqué bénévolement et occasionnellement le magnétisme curatif. Je n'ai jamais ouvert un cabinet de consultations même si je reconnais y avoir pensé lorsque les demandes de soin se multipliaient. Je ne transmets aucun message personnel. Bien que je sois fréquemment sollicité dans ce but, je ne donne aucune consultation médiumnique, publique ou privée.

Par mes études et recherches, confirmées par l'expérience, j'ai acquis la conviction que chacun d’entre nous dispose naturellement des moyens de parvenir à son épanouissement personnel mais que ce progrès passe par deux filtres nécessaires et incontournables : Une prise de conscience et un travail sur soi ! Si les religions vous demandent de croire et de suivre simplement l'expérience d’un autre, la spiritualité vous invite à vivre votre propre expérience, à la développer. Ce chemin n’a rien des facilités d’une autoroute. Interdisant la griserie de la vitesse, il apparait plutôt comme un sentier tortueux et escarpé mais libre, ouvert et accessible à tous. Il appartient à chacun, en son for intérieur, de le chercher d’abord, de le trouver ensuite puis, enfin, d'accepter ou non de le suivre.

Une approche intellectuelle qui se veut globale doit aborder sans a priori de nombreuses disciplines, tant spirituelles que scientifiques, en s'en tenant toujours aux faits plutôt qu'aux opinions. Pour mieux comprendre notre univers, trois voies me semblent nécessaires : Physique, Énergétique, Spirituelle. La physique n'avait d’abord suivi que l'approche matérialiste, la physique quantique suit l'approche énergétique, la science à venir ajoutera enfin l'approche spirituelle. C'est dans cette optique ample que j'ai longuement parcouru, que je consulte encore, de nombreux textes, anciens et modernes, traitant entre autres des philosophies, des religions, des mythes, des légendes comme des sciences de pointe dans les domaines médicaux ou de la physique. De cette approche large est né très tôt le constat que beaucoup d'éléments présentés comme des certitudes ne sont souvent que le fruit de théories susceptibles d’évolution. Il en est ainsi par exemple de la limite supposée de la vitesse de la lumière, de l'idée que le cerveau crée la conscience, de la fonction exclusive de tombeaux affectée aux pyramides d’Égypte...

Je me suis tu pendant quarante ans. Au cours de ces années, j'ai servi l'administration de l’État, vécu dans l'harmonie ma vie familiale, observé le monde qui m'entoure. Libéré aujourd'hui de toute contrainte professionnelle, j'ai souhaité témoigner. Loin de moi l'idée ou l'envie de devenir un guide ou un gourou. Partager simplement mon expérience, par mes écrits et conférences, sans cacher ma passion et mes doutes, m'est apparu comme une nécessité afin que d'autres, comme moi hier, s'interrogent à leur tour et posent un regard nouveau sur les certitudes rarement fondées que les dogmatismes religieux, scientifique ou économique nous imposent chaque jour depuis trop longtemps.

Ma pratique particulière de communication avec l’invisible n'est pas un but en soi. Elle est aisée à expérimenter mais j’insiste souvent pour affirmer qu’elle ne s'adresse pas aux amateurs d'un jour. Je la perçois et l'utilise comme un outil supplémentaire de recherche qui s'ajoute à mon intuition. J'y étais personnellement préparé depuis longtemps avant mon premier essai. Dans mes écrits précédents, j’ai mis en garde l'utilisateur lambda qui se prêterait à cette seule expérience sans être animé par une intention pure, dénuée de tout intérêt. Si je ne crois pas aux entités maléfiques, aux démons, si je perçois l'au-delà de nos perceptions comme un univers fréquentiel supérieur baigné d'Amour, je suis par contre persuadé que la qualité, positive ou négative, de nos pensées induit l'apparente réalité de notre existence incarnée. J'invite donc avec insistance ceux dont l'esprit est pollué par cette conviction que nos malheurs naissent de personnalités maléfiques extérieures à nous à ne tenter aucun contact avec le monde invisible. À mon humble avis, ils ne sont pas prêts.

Le libre arbitre nous laisse toujours le choix de nos actes et de nos pensées. Pensons donc et agissons ensuite en conscience et assumons nos erreurs sans en attribuer toujours la cause à l'extérieur, à l'autre. Notre existence ici-bas m'apparaît comme la résonance d’une onde source, comme la sinusoïde d'une onde d'énergie dont nous devons suivre la voie médiane en évitant ses crêtes, hautes et basses, sièges de nos excès.

Enfin, si vous me faites l'honneur de prêter attention à mes écrits, gardez toutefois en un coin de votre âme que je ne suis qu'un modeste témoin, un simple récepteur d’informations, un « porte-parole », qui affiche certes ses convictions profondes mais demeure toujours conscient de ses possibles erreurs d’interprétation des messages complexes qu’il a reçus.

La spiritualité est un domaine difficile car impalpable. Dans son approche et ma pratique, j'essaie de conserver l'humilité de la modestie de mon savoir, cette même humilité que je réclame aux scientifiques lorsqu’ils affirment sans preuve. Je suis attentif aux mots. J'évite de parler d'ange, d'archange, de dieu, termes trop souvent galvaudés par les dogmes, préférant évoquer un « plan » ou un « champ » divin, une « source », une « énergie divine » qui nourrit chacun d'entre nous et se veut accessible à qui la cherche.

J'évite le plus souvent les termes « esprit, corps astral ou âme » pour me limiter au mot « conscience » dans le même but effectif d'amener à nous quelques scientifiques faisant preuve d'ouverture. Je ne méprise pas les religions, elles ont vécu leur temps mais les hommes d'alors ont fait mauvais usage des textes reçus. Ces textes contiennent des éléments cachés qui méritent une étude laïque, non sectaire.

Je n'oppose pas « conscience » et « matière » car je sais et ressens que la seconde n’est que l’enfant de la première. Sans jamais opposer ces deux états de l’être, mon guide m’avait dicté un jour :

« Notre matière est moins dense et nos vibrations sont plus élevées » ajoutant même « La mort n’est qu’une déflagration de l’être qui le fait monter en vibrations ».

Je fuis le terme « entité » car ceux qui nous contactent depuis l’Ailleurs, lorsqu’ils nous sont inconnus, n'en sont pas moins, eux aussi, les êtres chers d'inconnus d'ici-bas. En résumé, à ma modeste place, je travaille en faveur d’une alliance de recherches entre science et spiritualité. Mes premiers livres se voulaient, pour l’un, une initiation, un guide pratique de communication, pour l’autre, un point sur des données mathématiques et physiques qui me furent dictées, sur les recherches que j'entrepris alors et que je mène encore, livrant les découvertes troublantes que ces recherches ont amené. Confiant en mes guides, j'attends toujours les rencontres annoncées avec des scientifiques à l'esprit ouvert, plus compétents que moi. Le temps, notre temps, me semble souvent long mais la confiance est là et quelques contacts se sont déjà produits.

Après dix-huit siècles d’une domination religieuse outrancière, génératrice de plus de conflits que d’apaisement, après deux siècles d’une nouvelle domination tout autant abusive et autoritaire d’une science matérialiste fébrilement attachée à la seule lecture et au déchiffrage du faible pourcentage perceptible de l’univers, l’alliance entre une science plus ouverte et une spiritualité apaisée m’apparaît depuis longtemps comme une nécessité urgente.

En France comme à l’étranger, affrontant courageusement le dogmatisme et l’ironie de leurs pairs, des scientifiques et des historiens, de plus en plus nombreux et audacieux, ont déjà commencé à gravir ce sentier difficile. Chacun de nous, quelle que soit sa position morale ou sociale, demeure seul responsable et maître des chemins qu’il choisit d'emprunter. Les écrits comme les bâtiments des anciennes civilisations dissimulent un savoir étonnant dont la sagesse filtre et que les Modernes redécouvrent, peu à peu, parfois inconsciemment.

Certains, même parmi mes amis, spirituels mais défaitistes avant l’heure, me disent que l’alliance dont je rêve ne verra jamais le jour car le scientifique ne daignera toujours poser son attention que sur la matière puisque l’invisible et l’impalpable de la spiritualité se refusent encore à la mesure de ses instruments.

Sachant que notre réalité physique n’est que la maigre traduction et l’interprétation de nos modestes capacités de perception, constatant aisément l’étroite limite des principaux outils naturels de perception que constituent la vue et l’ouïe, un usage nouveau du domaine des ondes pourrait pourtant devenir demain le lieu et le lien de convergence entre science et spiritualité. C’est ce domaine spécifique des sciences que mes guides m’ont invité à étudier puis à exploiter, au plan de la physique comme au plan des mathématiques. Modeste littéraire, je regrette encore de ne pas posséder les bases scientifiques qui pourraient m’éclairer davantage.

Mon amour des mots et ma pratique poétique m’avaient déjà entrainé vers ce langage très imagé que portent à la fois l’onde, son fil, sa résonance, sa fréquence, son amplitude. Ma réflexion se transformait, passant de la « pensée » au « changement de direction de l’onde ». L’écho discret qui « résonnait » des mots me faisait « raisonner ». Les messages difficiles reçus de mes guides me conduisirent plus tard à étudier plus sérieusement ce domaine des ondes puisque Gilles m’avait déjà dicté que nous disposions désormais du savoir et des techniques permettant la mise au point d’appareils pouvant permettre de recevoir les sons et les images de l’invisible. J’ai livré une part de ses messages complexes dans mon essai « Homme et Ange Noués » paru en mai 2016.

Nous savons tous que, avant de valider une expérience quelconque, la science attend, impose et exige qu’elle soit reproductible. Certes, le contact médiumnique classique ne répond pas à cette exigence. Pourtant, loin de l’aveuglement et de la surdité qui frappent encore la science officielle matérialiste, l’étude sérieuse et le développement des nombreuses possibilités techniques pratiques de contact audio et vidéo avec l’au-delà, abandonnés aujourd’hui à des amateurs éclairés et inspirés, pourraient peut-être permettre d’accéder enfin à cette reproductibilité, offrant enfin la perspective de nouvelles découvertes des rapports d’énergie liant l’âme et le corps, l’esprit et la matière. Nous y reviendrons souvent dans ces pages.

Pour présenter cet écrit, j’ai souhaité extraire du dictionnaire classique puis mettre en exergue certains de ses mots qui, par leur sens, leur sonorité ou leur couleur, évoquent cet univers vibratoire, mêlent discrètement mais affectueusement l’Esprit et la Science, les lettres et les nombres, l’ancien et le moderne, le visible et l’invisible et quelques autres directement liés à ma patiente quête. Chacun de ces mots m’apparait comme une véritable piste de travail, une voie de recherche, un indice vers une solution globale à nos questionnements, l’élément d’un trousseau de clés dont il nous reste encore à trouver la serrure puis à oser l’ouvrir.

Au milieu de ces noms communs, parfois ordinaires, j’ai souhaité ajouter quelques noms propres de véritables chercheurs dits « alternatifs », d’horizons et de métiers très différents, dont je suis avec attention et affection les travaux et publications, anciens ou récents.

Vous rencontrerez ainsi mes amis, le Docteur Jean-Jacques Charbonier, l’historienne Bleuette Diot, le spécialiste allemand de la TCI Hans Otto König, le chercheur écrivain Fabrice Bianchin.

Je vous parlerai également de médiums, célèbres ou inconnus, amateurs ou professionnels, que je rencontre régulièrement au hasard de mes déplacements. J’adresse une pensée affectueuse à ces porteurs d’espérance que sont Florence Hubert, Sylvie Chevalérias, Virginie Lefevre, Henry Vignaud, Georges Puig, Guy Faverdin et d’autres, tout aussi percutants mais moins médiatisés.

Au fil de mes pages, vous trouverez également Stéphane Allix, fondateur de l’INREES, le philologue italien Mauro Biglino, les chercheurs indépendants Howard Crowhurst et Umberto Molinaro, le physicien Philippe Guillemant, les métaphysiciens Léon Raoul et Franck Hatem, le philosophe Frédéric Lenoir, l’écrivain Didier Van Cauwelaert, l’explorateur Thierry Jamin, Allan Kardec, fondateur de la doctrine spirite,l’écrivain Guy Claude Mouny et quelques autres. J’ai déjà vécu le plaisir de croiser le chemin puis d’échanger passionnément avec quelques-uns d’entre eux. Leurs compétences et leurs domaines spécifiques de recherches varient, diffèrent, mais un point d’intérêt commun les anime tous : Traquer les faits qui dissimulent des trésors endormis et cachés au revers de nos certitudes et contraindre la Vérité à jaillir des imperfections de notre réalité apparente. Ils partagent ma quête, je partage la leur.

J’ignore toujours – mais je m’en moque désormais - si le choix du format d’un abécédaire était vraiment le plus judicieux pour présenter ces femmes, ces hommes et ces sujets mais, en réponse à mes nombreuses interrogations récentes sur ce choix d’écriture, mon guide m’a, à chaque fois, invité à poursuivre dans cette direction.

Gilles me rappelle même que c’est « lettre après lettre » que nous échangeons tous les deux depuis bientôt vingt-cinq ans, sans ce contact plus intense, plus probant, plus rassurant, du son et de l’image que je rêve d’établir et de rendre possible demain pour chacun d’entre nous.

L’absence de « fil conducteur » et le désordre apparent de cette suite de mots, de thèmes et de noms, se montrent alors comme un écho conforme à la diversité de mes centres d’intérêt, comme une invitation à en chercher puis en comprendre les liens, un appel pour en découvrir puis défaire les nœuds.

Mon guide m’avait dicté très tôt : « La défaite de votre science est due à son cloisonnement. Votre science doit devenir holistique ». Ce mot science désignait là toutes les branches de la connaissance, incluant l’histoire de notre humanité.

Chacun de nous, savant ou non, conscient ou inconscient, est confronté au visible, à l’invisible et au caché. Au-delà de ce que l’on voit, il y a ce que l’on sait puis, plus loin, ce que l’on devine ou ressent. Il serait vraiment dommage de s’arrêter aux limites du vu et du su.

L’enseignement classique que j’ai reçu dans ma jeunesse ne m’avait jamais totalement convaincu. À peine sorti de ce cadre imposé, j’ai cherché seul, longtemps, des compléments d’information aux certitudes que l’on m’avait inculquées et je fus surpris de ce que je trouvai.

Qu’il s’agisse de notre histoire, de médecine, de science physique, des élément factuels troublants viennent régulièrement perturber l’ordonnancement et la sérénité des théories dominantes élevées comme des dogmes. On peut vouloir les taire, les cacher dans un recoin des réserves des musées, ou les dénoncer comme hérétiques, dès que quelqu’un les a perçus et mentionnés, ils reprennent vie. Les affirmations péremptoires et les arguments d’autorité ne suffiront plus désormais pour les rendre à l’ombre.

Comme dans ces catalogues d’images dont on ouvre parfois les pages au hasard, suivant l’élan de ma nature curieuse et mes convictions profondes de « touche à tout, expert en rien », j’évoque, je mêle et je livre ici ces faits peu ordinaires surgis de domaines divers apparemment séparés. Je les ressens et les perçois toujours pourtant comme les pièces du seul et même puzzle géant que l’on nomme le Tout.

Puissions-nous cheminer ensemble, même brièvement, sur les rebords de ce chemin étroit mais magnifique ! Je ne partage pas mes pensées dans l’espoir de changer les vôtres. Je partage mes pensées afin que ceux qui pensent comme moi réalisent qu’ils ne sont pas seuls.

Il est des jours où je m’interroge. À mon âge, je pourrais me satisfaire de vivre simplement mon quotidien entouré par l'amour que je reçois et que je porte à ma chérie, mes enfants, mes petits-enfants. Je pourrais consacrer mes jours à profiter de mon jardin, des promenades en forêt, des beautés de dame nature. Mes convictions personnelles sont ancrées si profondément en moi que je ne crains plus la fin de l'existence. Quel est donc ce vent fou qui me pousse à écrire, à raconter les champs et les chants de l'esprit que je parcours sans cesse, au risque de froisser et d'attirer sur moi le regard courroucé de ceux dont la matière est l'unique horizon ? Je le fais sans doute à l'attention de ceux que l'espoir a quitté, dont le chagrin immense a refermé les yeux.

Si un seul d'entre vous se trouve consolé par les mots que je lance, si son esprit s'éveille et trouve le chemin d'un ciel qui s'éclaircit, je n'aurai pas perdu le temps que je dépense ainsi à crier dans le noir. Je sais que ce jour-là sera jour sans question !

Tous les mots de ce livre ne sont pas de ma plume. En citant d’autres auteurs, amis ou inconnus, en prélevant de brefs extraits d’articles, je m’interdisais de dénaturer des propos qui exprimaient des faits mieux que je ne l’aurais fait.

Quelles que soient l’intensité et la fréquence de mon questionnement incessant, mon amie l’intuition, confirmée par la réflexion, me souffle que, après tout, nul ne sera contraint de me suivre… à la lettre !

« Le doute est le commencement de la sagesse. »

Aristote

A

1ère lettre

Géométrie : Triangle pointe en haut

Symbolique : Par son graphisme, la lettre A évoque un compas, comme sa sœur, le L, dessine une équerre. Invitations muettes pour le géomètre amateur, ces deux lettres, associées dans la syllabe AL, renvoient au divin et à son Verbe comme dans l’ALpha, l’Alphabet ou dans le nom d’ALlah.

A

À ceux qui liront ces pages. À l’instant précis où l’heure Avait sonné de commencer la rédaction de ce livre, j’ignorais encore ce que serait vraiment sa dimension, sa forme et son contenu. À l’image d’un nouveau-né découvrant, pas À pas, l’univers qui l’entoure, j’avançais sereinement, À l’aveuglette, abandonnant totalement ma plume À l’intuition qui la guidait. Je ne puis qu’espérer que les mots que j’ai choisis, qu’elle A choisis, parleront intimement, utilement, À vos cœurs autant qu’À vos yeux !

ADN

Voir ÉVOLUTION, SERPENT

Je suis heureux mais peu surpris que ce sigle, évoquant scientifiquement nos origines, prenne sa place au tout début de cet écrit, dès lors que mon propos, usant parfois des vieilles pratiques de l’hermétisme, vise à unir dans un même élan science et spiritualité pour approcher au mieux nos origines.

L'acide désoxyribonucléique, ou ADN, est une macromolécule biologique présente dans toutes les cellules qui contient toute l'information génétique, appelée génome, permettant le développement, le fonctionnement et la reproduction des êtres vivants.

Sa découverte est toute récente, puisqu’elle a mon âge ! Les molécules d'ADN des cellules vivantes sont formées de deux brins enroulés l'un autour de l'autre pour former une double hélice.

Si on observe la constitution du sigle ADN avec le regard non conventionnel de ceux qui pratiquent la gématrie, technique attribuant une valeur numérique à chaque lettre (A=1, B=2, C=3 … etc.), on remarque alors une étrange coïncidence. Il suffit d’associer simplement, dans l’ordre où ils se présentent, les valeurs des trois lettres qui composent le sigle ADN :

On obtient ainsi l’image du nombre irrationnel 1,414 exprimant une bonne approximation de la racine carrée de 2. Découvrant la « racine de deux » pour exprimer « nos deux racines », je ne peux que sourire de cette coïncidence unissant les mathématiques au symbole littéral de nos origines et, me moquant totalement de l’éventuelle folie que pourrait révéler mon observation, je la pose sereinement sur le papier.

Le génome humain est composé de deux ensembles de 23 chromosomes – 46 chromosomes au total. Les singes et les primates en comptent 24 paires, ce qui rend impossible toute parenté génétique naturelle entre les deux espèces. Une question se pose : une paire de chromosomes peut-elle disparaitre naturellement ?

Par ailleurs : « Le génome humain contient 223 gènes, sans prédécesseur commun sur l'arbre de l'évolution génétique » nous dit la revue Science n° 291 de février 2001. Autrement dit, ces 223 gènes ne se retrouvent nulle part ailleurs sur Terre dans le monde animal. Et encore : « L'analyse des fonctions de ces gènes révèle qu'ils gouvernent d'importantes fonctions physiologiques cérébrales propres aux humains. La différence entre hommes et chimpanzés se joue sur 300 gènes environ » (Extrait de la Revue Nature n° 409). On pourrait croire que ces 223 gènes sont extraterrestres et qu'ils ont été créés spécialement pour faire des hommes des serviteurs ou des esclaves « intelligents ».

Beaucoup ignorent encore que la plus grande part du génome humain est constituée de séquences qui ne codent pas les protéines et n’ont pas aujourd’hui de fonction connue. En fait, une très petite partie du génome a été identifiée dans ses fonctions spécifiques sur les protéines. Le reste, soit 97 %, attend encore qu’on lui trouve une signification. Cet énorme reste, pourtant largement majoritaire, fut abruptement jugé totalement inutile par les généticiens qui osèrent le baptiser « Junk DNA » ou « ADN poubelle ».

Compte tenu de cette méconnaissance avérée et reconnue, serait-il donc si sot d’envisager que notre ADN qualifié d’humain puisse provenir d’une origine extraterrestre, que nous soyons tous des OGM (Organismes génétiquement modifié) ? De grandes recherches génétiques entreprises par des physiciens, des cosmologues, des anthropologues, ont récemment donné lieu à ce type d’allégations. De nombreuses personnes du monde scientifique sont désormais convaincues que l'ADN « dit humain » contiendrait des gènes extraterrestres.

L’idée que toutes les molécules d’ADN aient une origine extraterrestre fut très tôt défendue par le prix Nobel de médecine, Francis Crick, découvreur de la structure de l’ADN en 1953, qui pensait que toute la vie sur Terre avait été apportée par un vaisseau spatial automatique. Si toutes les molécules d’ADN que nous rencontrons sur notre planète ne sont pas vraiment d’origine extraterrestre, peut-on au moins supposer que l’ADN humain, tel que nous le connaissons aujourd’hui, soit totalement d’origine extraterrestre ou qu’il ait été modifié dans le passé, et continue aujourd’hui d’être manipulé par des extraterrestres ? Francis Crick pensait que si nous considérons la formidable complexité de l’ADN, il est fort probable que la « technologie de l’ADN » ait été intentionnellement dispersée sur notre planète par une forme de vie extraterrestre très évoluée.

Plus récemment, en 2004, le « Projet Génome Humain » (PGH) a permis d’établir définitivement le séquençage génétique de notre espèce mais, selon l’un des groupes de chercheurs ayant travaillé sur ce projet, il existerait un taux de probabilité très élevé