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" La frontière entre la réalité et la fiction est parfois mince. A tel point qu'elle fait sombrer le voyageur solitaire dans la folie. " Plusieurs siècles après une apocalypse, dans un monde de désert infini et de nuits éternelles, Léo erre à la recherche d'une femme aux cheveux d'argent qu'il voit en rêve. Une figure angélique à l'aura maternelle, le jeune orphelin est persuadé qu'elle existe quelque part, dans un endroit inconnu qui n'attend que lui. Une nuit, Léo entre en contact avec une force étrange et son rêve se change en un épouvantable cauchemar dans lequel elle meurt. A son réveil, l'étrange force se manifeste, l'attire dans une sombre vallée et l'anime d'une seule conviction : tout est prémonitoire, cette femme est réelle et il va lui arriver malheur. Sa mission ? Détruire un ennemi invisible qui rôde dans cette vallée : le Duc. Le seul qui sait où trouver cette femme. Mais existe-t-elle vraiment ? Comment faire pour la retrouver et la sauver quand le monde entier semble persuadé qu'il est fou ? Une chose est certaine, Léo va trouver au fond de cette vallée, quelque chose qu'il n'est pas venu chercher.
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Seitenzahl: 129
Veröffentlichungsjahr: 2023
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PRÉFACE : « TROISIÈME PRÉFACE POUR UNE PREMIÈRE HISTOIRE »
Tome 1 : Les maudits du gouffre de saphir
Prologue : « Amaterasu »
I. Un rêve qui devient cauchemar
II. Une voix dans la tête
III. On prendra à celui qui prend
IV. Une information, contre la ration
V. Le fauve blanc sur un tas d’ossements
VI. L’homme à la mèche noire
VII. Le souvenir de Will
VIII. L’antre du Duc
IX. La vérité
POSTFACE : « PREMIÈRE POSTFACE POUR UNE PREMIÈRE HISTOIRE »
PAGES BONUS : « Courrier des lecteurs : c’est quoi la SF ? »
PAGES BONUS : « Courrier des lecteurs : et si c’était du Steampunk ? »
PAGES BONUS : « Carnet de notes de l’auteur »
PAGES BONUS : « PORTRAIT D’AUTEUR »
PRÉSENTATION
MON PARCOURS AVEC L’ÉCRITURE
COMMENT EST NÉ « IDELIA » DANS MON ESPRIT ?
IDELIA - tome 1 : « La prédiction des astres »
Je suis de retour, et avec une troisième préface ! Dit comme ça, c’est plutôt étrange. Puisqu’il s’agit du premier tome de la saga et de ma toute première histoire publiée. Alors, comment c’est possible ? Eh ben pour tout vous dire, le voyage a commencé il y a quelques mois, quand j’ai publié le prologue de ma saga en ebook (le 12 septembre 2022), ainsi que la première nouvelle (eh oui, à la base c’était un format « nouvelle » et le prologue était séparé de l’histoire de ce roman, j’y viens) de cette même saga dans la foulée (le 17 octobre 2022). Au départ, c’était pas prévu d’en faire un livre papier. Du moins pas tout de suite. Je voulais attendre d’arriver à un tournant majeur de l’histoire, comme par exemple la fin d’un premier arc narratif, pour compiler le tout en un gros bouquin. Puis j’ai réalisé que le premier arc narratif comprenait presque une vingtaine de nouvelles de plus de 20 000 mots… Je reformule : le premier bouquin allait devoir regrouper 20 nouvelles d’environ 80 pages chacune ! Donc je me serais retrouvé avec un premier tome de plus de 1 600 pages ! Sauf que je suis pas Tolkien, les gars… Personne ne se serait bousculé à la Fnac pour choper 1 600 pages des « Chroniques de la Terre au Soleil noir » (qui est l’ancien titre). Ou sinon, j’aurais dû décliner cette première unité cohérente en plusieurs parties, mais du coup, j’aurais perdu l’intérêt d’avoir un livre qui s’arrête à un point précis. Ou j’aurais dû moduler l’histoire pour trouver de nouveaux évènements susceptibles de constituer une fin ouverte suffisamment alléchante… Bref, un gros bordel.
Ensuite, j’ai eu pas mal de demandes du genre : « hé, mais pourquoi tu la sors pas en livre ta nouvelle ? Parce que moi je lis pas sur téléphone, j’y arrive pas… » Ce à quoi je répondais : « c’est trop court comme format, et puis ça se fait pas tellement d’éditer des nouvelles à l’unité comme ça ». Ce qui est pas forcément faux. En principe, on attend d’avoir plusieurs nouvelles pour en faire un recueil qui, lui, sera publié en physique. Mais plus le temps passait et plus je me disais « et si… et si tu tentais le coup ? Et si tu éditais chaque nouvelle en un petit livre de poche… » Plusieurs éléments se sont chargés de me convaincre. Tout d’abord, j’ai vu qu’Hemingway avait un jour publié un roman de 26 000 mots : « Le Vieil Homme et la Mer ». C’est très court, et si on additionne mon prologue, ma première nouvelle et les bonus que je mets en plus, on peut arriver à quelque chose qui fait à peu près cette taille. Ensuite, je me suis rappelé ce qui m’avait initialement poussé à fonctionner de la sorte. C’est-à-dire à publier mes nouvelles au compte-goutte comme je le fais. Et c’est là que je vous mets l’intégrale de la préface de ma toute première publication (râlez pas, c’est court. Et puis c’est pour avoir plus de contexte. Let’s go !).
« Tout d’abord, si vous lisez ces quelques lignes, merci à vous. Merci de tenter le coup, de donner une chance à cette histoire et à ce monde de vous embarquer. Ensuite, j’aimerais profiter de cette préface pour vous parler de cette saga littéraire et de son fonctionnement un peu particulier. En effet, c’est une saga qui sera uniquement constituée de nouvelles. L’histoire progressera par un empilement de ces dernières, dans lesquelles on suivra différents groupes de personnages qui vont être amenés à se croiser et à vivre des aventures communes au fur et à mesure que l’histoire avance dans cet univers. Les nouvelles sortiront les unes à la suite des autres avec environ un mois (ou deux) d’intervalle (bordel, j’étais naïf quand même), et exclusivement en numérique (là aussi). La saga se composera de trois gros arcs narratifs. Et pour ce premier arc dans lequel nous entrons, il devrait faire entre 15 et 20 nouvelles.
Ce fonctionnement assez inhabituel a deux origines. La première inspiration arrive tout droit du Japon, avec les hebdomadaires de manga qui publient un chapitre par semaine avant de relier le tout en tomes. Cette façon de faire me plaît beaucoup, elle donne un rendez-vous au public, une sorte de rituel qui permet de toujours garder nos séries préférées pas très loin. La deuxième inspiration est un peu plus personnelle. À la base j’écris des scénarios de films, c’est à ça que je m’entraîne depuis 3 ans. Ce virage par le roman n’est qu’une parenthèse pour raconter cette histoire particulière qui, au vu de son ampleur, ne pouvait à mon sens exister qu’en une série de romans (croyez-moi quand je vous dis que je me suis pété les dents plusieurs fois quand il a fallu apprendre à maîtriser la narration spécifique au roman). Donc ma passion première est le cinéma, du coup je lis beaucoup moins que je ne regarde. Et en plus je suis un lecteur assez irrégulier, je reste rarement plus d’une heure devant un livre. C’est pour cette raison que j’adore les nouvelles, elles me permettent d’accéder à la satisfaction liée au fait de terminer une histoire sans avoir à rester plus d’une heure devant ma lecture. Mais le cinéma m’a aussi rendu très fan des sagas, j’adore les histoires qui durent dans le temps, qui se suivent. Alors quand il a fallu imaginer le livre que je rêverais d’avoir entre les mains avant de me mettre à écrire, l’idée d’une saga écrite avec des nouvelles me semblait d’un coup évidente, c’est quelque chose qui me permet de concilier mon amour pour les lectures courtes et les histoires qui durent.
Voilà, je vais maintenant m’effacer et vous laisser découvrir ce court prologue qui lance la machine. Pour ma part je vais retourner m’occuper de la suite en faisant de mon mieux pour vous livrer une saga qui soit à la hauteur. Car à la fin de la journée mon travail ne se résume qu’à ça, vous divertir. Je suis votre serviteur, et voici mes premiers pas dans votre demeure. »
Que de poésie dans cette première préface… Enfin, voilà pourquoi je tiens à garder cette progression par empilement de petites histoires. Et c’est justement la partie « inspiration manga » de cette équation qui a débloqué un truc en moi. Parce que l’autre truc cool avec les mangas, c’est le côté collection. La plupart des séries ont tendance à durer, et se compilent souvent en plusieurs dizaines de tomes. Et je trouve ça tellement génial d’avoir ses étagères de bibliothèque pleines à craquer de ces jolis objets. Et en y réfléchissant, ma saga allait s’étaler sur plusieurs dizaines de longues nouvelles (mais ça n’est plus le cas à présent). C’est à ce moment que je me suis dit qu’il y avait un truc à tenter : du littéraire au format court type nouvelle, qui rencontre le manga, qu’est-ce que ça donnerait ? Eh ben voilà, vous tenez le résultat entre vos mains. Un petit unitaire qui fusionne le prologue et la nouvelle 1, et qui porte officiellement le titre de « roman court » à présent (vous avez plus le droit de parler de « nouvelles », sinon je vais me fâcher), avec un mot de l’auteur au début sous forme de préface, et à la fin sous forme de postface. Et puis des pages bonus avec des trucs sympas, histoire de se quitter dans de bonnes conditions en attendant la suite.
Donc on va s’appliquer avec mon ami et collaborateur, Steve Le Roi (l’illustrateur de la saga), pour vous offrir une cover digne d’un objet de collection à chaque tome (ce sont des romans courts maintenant, on oublie pas !), et puis je vais me racler la soupière pour mettre des bonus toujours plus cool à la fin de chaque bouquin… J’espère que ça va être bien.
Eh ben je crois que tout est dit. Je vais donc vous laisser avec la préface de ce qui était à l’époque la première nouvelle (eh oui, si je mets celle du prologue et pas celle de la première nouvelle, ça n’a aucun sens ! Et en plus, elle est importante, car elle rend hommage à mes mentors ! Alors, let’s go !).
« Pour cette première nouvelle qui poursuit le lancement de la saga (après le prologue), j’avais encore envie de vous écrire une préface. Peut-être que ce sera une sorte de petite tradition, commencer chaque nouvelle par une préface. Du moins, tant que j’aurai des choses à raconter. Le problème, c’est qu’en général on n’écrit pas ses propres préfaces… Mais l’autre problème (qui donne naissance au premier problème), c’est que je ne pèse pas assez dans le game pour faire écrire mes préfaces par les autres… Vous voyez un peu le bazar ? Alors pour l’instant, il faudra se contenter de ma plume. Cela étant dit, je voulais profiter de ces quelques lignes pour m’étendre un peu sur un sujet : les mentors. Ce sera donc celui de notre préface.
Toutes les grandes histoires ont leur mentor. Je pense qu’on a tous besoin d’un maître Jedi qui nous confie un sabre laser, qui nous donne un peu de force pour lutter contre ce qui nous attend tout au long du voyage. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours ressenti ce besoin d’avoir un genre de guide spirituel, c’est plus rassurant de partir à l’aventure quand quelqu’un nous laisse une carte et une boussole. On a le sentiment qu’on ne pourra jamais se perdre. Et comme le voyage pour devenir un auteur accompli est plutôt long, je voulais prendre un peu de temps pour m’arrêter sur le bord de la route, leur écrire en adresse directe, ces quelques mots de remerciement. Parce que quand on y pense, ses débuts, c’est le moment idéal pour rendre hommage à ceux qui nous ont aidés à franchir le pas, à nous attirer sur un chemin plutôt qu’un autre. Pour ma part, j’ai beaucoup de mentors, mais si je devais n’en choisir que deux, ce serait Yves Lavandier et Alexandre Astier, sans hésiter. Messieurs, si vous lisez un jour ces quelques lignes, sachez que je vous dois beaucoup.
Monsieur Lavandier, pour votre façon de parler de l’écriture, pour votre travail qui lui rend ses lettres de noblesse, qui rappelle à tout le monde que c’est un artisanat, et qu’écrire, comme toutes les activités humaines, ça s’apprend. Et puis que dire de cet énorme bouquin qu’est « la dramaturgie » ? Un ouvrage technique qui nous plonge dans les mécanismes les plus fondamentaux de l’art de raconter des histoires. Un livre qui nous permet de débloquer ce que notre intuition à l’écriture, ou notre observation dans l’analyse du travail des autres, ne peuvent pas toujours débloquer par elles-mêmes. Donc quel que soit le domaine, je suis persuadé qu’on a tous besoin, à un moment ou à un autre, que quelqu’un vienne nous apprendre quelque chose.
Monsieur Astier, pour l’ensemble de ce que vous avez fabriqué, pour toutes ces œuvres de fiction, quel que soit le support, qui occupent une place de choix sur mes étagères. Vous êtes aux côtés de Goscinny et Uderzo et leurs irréductibles Gaulois dans le coin BD. Vous n’êtes pas très loin de Hans Zimmer et John Williams du côté de la platine vinyle. Et puis devant tous les autres dans le coin des DVD. Mais au-delà de ce que vous avez créé, il y a aussi toutes vos interventions dans les médias. Parce que quand vous parlez de votre travail, vous le faites avec intelligence et passion. Il y a comme un message d’espoir, quelque chose qui nous pousse à l’action, qui donne envie de s’y mettre. Grâce à vous, je me suis lancé dans l’apprentissage de la musique par exemple, et je ne lâcherais ça pour rien au monde.
Messieurs, vous m’avez rendu plus passionné, plus curieux, plus humble, plus sage et plus opiniâtre. Alors, merci. Mille fois merci d’avoir été la carte et la boussole.
Voilà, je crois que l’essentiel est dit. Ce sera donc un hommage de votre vivant. De toute façon, qui a dit que les hommages étaient réservés aux morts ? Et puis comme vous avez pu le voir, j’en fais qu’à ma tête, j’écris mes propres préfaces… »
Maintenant, c’est à votre tour de jouer. Vous pouvez découvrir mon tout premier roman « Les maudits du gouffre de saphir ». J’espère de tout cœur que vous allez vibrer avec cette histoire, ou au moins, qu’elle vous plaira. Bonne lecture !
Paul Varichon
Dans une cavité exiguë, une immense machine complètement difforme émettait des bips réguliers, pressés, comme une alarme. Le reflet d’une présence se dévoilait dans un point rouge clignotant, un œil hypnotique. Sur un écran en dessous, une ligne de code surgissait en cascade précipitée, lettre après lettre : ERREUR SYSTÈME… BUG DANS LA SIMULATION…
Une main se présenta au-dessus d’un clavier. Le squelette d’une main à la blancheur d’ivoire, d’une propreté plastique, une main articulée. Elle entrait une suite de commandes avec une lenteur cadavérique.
Une nouvelle ligne de code s’afficha sur l’écran, IDENTIFICATION EN COURS…, puis la réponse de la machine surgit dès l’instant d’après, IDENTIFICATION IMPOSSIBLE…
Une proposition à l’issue binaire, rationalisée, s’imposa, LANCEMENT DE LA DERNIÈRE PHASE ? avec sur la ligne du dessous le dilemme à résoudre affiché dans une autre langue, YES or NO…
La présence de cette chose se reflétait par intermittence dans les profondeurs rougeâtres de l’œil hypnotique. Un bug dans la simulation ne pouvait être que l’apparition d’une menace, et quand une menace mettait en péril la simulation, il n’y avait qu’une seule réponse valable : on accélérait le processus avant qu’elle n’atteigne son plein potentiel de nuisance.
La même lenteur cadavérique pour entrer la commande, puis l’œil hypnotique de la machine se fixa dans un rouge profond, et le reflet ne fut plus, l’alarme non plus. La réponse à trois lettres avait été choisie.
*
Un homme respirait bruyamment. Comme si ses poumons étaient gravement atteints par une terrible maladie, il donnait l’impression qu’il pouvait claquer au moindre échange entre son système respiratoire et le monde extérieur. Le son qui en réchappait était celui d’une masse d’air soufflée à travers un scaphandre.