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Les glandes surrénales furent découvertes en 1543 par B. Eustachi, mais leur rôle n'apparut qu'en 1855 lorsque T. Addison décrivit la maladie bronzée et la rattacha à une destruction de ces glandes. C. E. Brown-Séquard (1856) démontra expérimentalement qu'elles étaient indispensables à ...

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Seitenzahl: 40

Veröffentlichungsjahr: 2016

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ISBN : 9782341004800

© Encyclopædia Universalis France, 2019. Tous droits réservés.

Photo de couverture : © D. Kucharski-K. Kucharska/Shutterstock

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Surrénales

Introduction

Les glandes surrénales furent découvertes en 1543 par B. Eustachi, mais leur rôle n’apparut qu’en 1855 lorsque T. Addison décrivit la maladie bronzée et la rattacha à une destruction de ces glandes. C. E. Brown-Séquard (1856) démontra expérimentalement qu’elles étaient indispensables à la vie. En 1895, Oliver et Schäfer révélaient l’influence hypertensive des extraits surrénaux. En 1901, Takamine et Aldrich isolèrent l’adrénaline, hormone de la partie médullaire de la glande. Ces résultats prouvèrent que les surrénales sont formées en réalité par l’accolement de deux glandes d’origine et de structure distinctes, la corticale et la médullaire. L’isolement (1936-1942) et la synthèse chimique partielle (1946) des hormones corticosurrénales permirent à Hench et Kendall (1949) de les utiliser en thérapeutique, illustrant les efforts conjugués des recherches cliniques et biologiques. Enfin l’aldostérone, la plus puissante des hormones régissant l’équilibre hydrominéral, fut isolée en 1953 par Simpson et synthétisée par Reichstein en 1955.

Les glandes surrénales sont situées profondément, de part et d’autre de la colonne vertébrale, et coiffent le pôle supérieur et le bord interne des reins. De forme variable selon les espèces, le plus souvent « en tricorne », elles mesurent chez l’homme environ 3 cm de longueur, 2 cm de hauteur et 1 cm d’épaisseur, et pèsent chacune de 4 à 6 g. La coupe transversale montre qu’il existe dans chaque surrénale deux glandes différentes par leur origine, leur anatomie et leur fonction sécrétoire.

La corticale, dont le volume atteint 80 p. 100 de la glande entière, est épaisse de quelques millimètres et de consistance ferme ; elle prend une teinte plus foncée à sa partie interne, et se sépare de la médullaire par un liseré brunâtre. Elle provient de l’épithélium cœlomique du mésoblaste intermédiaire, qui fournit également les glandes génitales et les reins.

La médullaire, d’origine ectodermique, est une véritable émanation du système nerveux. Elle dérive, en effet, de l’ébauche primitive du sympathique, dont les éléments cellulaires, les sympathogonies, émigrent jusqu’à l’ébauche de la corticosurrénale, s’y regroupent, et constituent la médullosurrénale. Ces cellules contiennent de fines granulations colorables par le bichromate de potassium ou le perchlorure de fer, d’où leur nom de cellules chromaffines. Elles existent également en dehors de la médullosurrénale. De couleur gris perle ou rosée, la médullaire est entièrement circonscrite par le cortex.

Les deux glandes surrénales sont solidement fixées à la paroi postérieure de la cavité abdominale par leur gangue fibro-adipeuse, par leurs vaisseaux et par leurs nerfs. Très richement vascularisées, elles sont innervées par un réseau dense issu, d’une part, du grand splanchnique et, d’autre part, du plexus solaire, ce qui correspond bien à l’étroite synergie endocrino-nerveuse qui régit leur fonction et leur action.

Depuis plusieurs années, on s’attache, grâce aux acquisitions de la biologie moléculaire et aux progrès de la physiologie cellulaire, à élucider les mécanismes d’action des hormones, notamment des stéroïdes, non seulement au niveau des organes cibles, mais surtout au niveau de la cellule et de ses macromolécules. Il semble donc que l’endocrinologie traditionnelle s’oriente actuellement vers l’endocrinologie moléculaire. Ces travaux ont abouti à édifier des modèles, que les recherches tendent à perfectionner, permettant d’expliquer la physiologie des glandes surrénales, le métabolisme et le mécanisme d’action des hormones surrénales, dans la perspective de l’investigation clinique (exploration fonctionnelle) et de la thérapeutique des dysfonctionnements surrénaliens (en endocrinothérapie).

1. Corticosurrénale

• Structure histologique

La substance corticale est constituée par de nombreuses travées cellulaires séparées par des espaces conjonctifs où circulent des capillaires. Elle se répartit, de la superficie vers la profondeur, en trois zones :

– La zone glomérulée, ainsi nommée du fait que les travées sont pelotonnées sur elles-mêmes et recourbées en arc ou en croix, donnant en de nombreux points un aspect de pseudo-glomérules, est constituée de petites cellules, très polymorphes, cubiques ou arrondies, et dont le protoplasme peu coloré contient des granulations lipoïdes. Elle sécrète l’aldostérone.

– La zone fasciculée