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Un jour, un garçon m'a dit que j'étais un papillon. J'ai haussé les épaules et il m'a expliqué. J'en suis restée muette. Ne vous êtes-vous jamais demandée, au-delà de la barrière de la société, comment les gens vous voyez réellement ? Qu'en changeant votre estime de vous-même, vous pourriez voir la vie plus positivement ? Tears ans Butterflies est un recueil de poèmes et citations pour adolescents écrit par une adolescente, visant au développement personnel et à l'acceptation de soi. Le but de ce livre et de montrer que l'on finit par s'en sortir, et mieux encore, on peut essayer de le faire avec cette ouvrage.
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Seitenzahl: 72
Veröffentlichungsjahr: 2023
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Tears
Anxiété
Détester
Butterflies
Apprécier
Prendre son envol
Évoluer
Les poèmes contenus dans ce recueil sont originaux et en partie tirés de mes propres carnets de notes. Très peu ont en effet été écrits dans le but du recueil. Ce ne sont que le fruit de pensées qui me concernent plus ou moins.
J’ai choisi de publier ce recueil sous cette nouvelle forme pour plusieurs raisons. La première version ne me ressemblait plus vraiment. Elle est sincère et la plupart des poèmes figurent encore ici, mais j’ai voulu y faire des ajouts. J’ai voulu me livrer un peu plus et surtout vous montrer cette “évolution”.
Car c’est le but de ce recueil. Accepter et avancer. Accepter que tout n’est pas toujours parfait, mais ça n'en enlève pas moins la beauté.
Je souhaite aider ces adolescent.e.s qui se retrouvent perdu.e.s, sans but et se sentent abandonné.e.s. Qui plus est, ne se sentent pas légitimes à ressentir cela, spoiler : vous l’êtes.
Je souhaite partager les mots dont j'aurais eu besoin d’entendre pour soulager mes propres maux.
Plus que tout, je veux me rendre utile. Alors j’espère que ce livre aura l’effet escompté.
All my love is for you my tulips, Emma.
Un jour, un garçon m’a dit que j’étais un papillon. J’ai hoche' les épaules et il m’a expliqué. J’en suis restée muette.
Tu avais besoin d’air, besoin d’espace,
t’es parti en créant ce même trou en moi.
verbe transitif littéraire
1. Supporter (qqch. de pénible ou de désagréable).
Synonymes : endurer
2. Permettre, tolérer.
Souffrez que... (+ subjonctif). Verbe intransitif
1. Éprouver une souffrance, des douleurs physiques ou morales ; avoir mal.
Où souffrez-vous ?
2. Éprouver un dommage.
Plante qui souffre de la sécheresse.
Ma tête me hurle de t’oublier,
mon corps d’arrêter de le punir
pour quelque chose dont il n’est pas responsable.
Mais je continue,
je veux comprendre pourquoi je m’éteins alors que je
n’ai pas mal physiquement.
Alors, je cherche une raison et je m’en donne bien
trop.
J’ai mal au cœur, à la tête.
Ce n’est pas qu’une entaille,
c’est bien plus que ça,
car tu étais tout pour moi.
Et le pire n’est pas la douleur.
C’est le fait que je ne sache pas quand elle va cesser.
C’est cette incertitude qui fait prendre tant
d’ampleur.
Le plus dur, c’est que personne ne comprend
pourquoi il me manque tant,
pourquoi il est constamment dans ma tête.
Moi-même je ne saurais expliquer pourquoi je l’aime
tant, pourquoi je n’arrive pas à me détacher de lui
alors que je sais que tout est fini.
Je n’ai aucune explication rationnelle, si ce n’est que je
suis possédée par cet étrange sentiment qu’est
l’amour.
Je fais les choses avec lassitude,
comme par habitude.
Je ne sais plus pourquoi je l'ai fait,
sûrement avec lâcheté.
Je ne comprends pas pourquoi je suis encore là,
pourquoi les choses ne bougent pas.
Alors que toi tu es parti,
tu as quitté notre nid.
Celui que j’avais pris tant de soin à te construire,
tu n’as pas hésité à le détruire.
Tout est parti en fumée,
comme un incendie d’été.
Ce n’est rien dis-tu
Rien qu’un amour d’été.
J’aurais osé espérer que ce ne soit pas le cas,
mais parfois,
il faut bien l’accepter,
les ressentiments peuvent varier.
Je n'ai jamais eu de relation si désastreuse et
passionnelle.
C’est ce qu’on appelle les flammes jumelles.
Dans les livres,
c’est d’ennemis à amoureux,
dans la réalité,
c’est l’inverse, et ça fait mal.
Je n'ai jamais réussi à te haïr,
je t’aime de tout mon cœur
et ça depuis le premier jour,
jusqu’au dernier.
Il m’a appris à aimer les tulipes,
il m’a appris à les contempler,
je me suis même surprise à y rêver.
Je m’installe sur le banc face au grand cerisier, les fleurs sont magnifiques, elles rayonnent tout comme moi. C’est ce qu’il me murmure au coin de l’oreille. Il me dit que ce n’est rien de temporel, qu’il sera toujours là pour moi. Qu’on continuera de contempler les fleurs, faner, fleurir et ça des centaines de fois, ensemble. Il me prend la main et la presse délicatement dans la sienne. Il la porte jusqu’au coin de ses lèvres et l’embrasse. Il me prend dans ses bras et m’enlace.
Il m’a appris à aimer me plonger dans l’eau glacée du ruisseau pour qu’il puisse m’observer.
Il m’a appris à apprécier sa fraîcheur qui me faisait rosir les joues.
Il m’a tendu la main lorsque je me noyais dans un torrent de pensées.
Il a levé la brume de mon quotidien pour m’offrir des pétales et des câlins.
Des baisers et un autre destin.
Il m’a appris à reconnaître les étoiles et à les contempler.
Il m’a appelée sa petite comète.
Il a dessiné des ronds dans le creux de mon cou, allongés sur l’herbe dans la nuit douce de mai.
Aujourd’hui, je contemple les fleurs sur le sol, éparpillées, brisées, un peu comme mon cœur finalement. Alors, j'arrache les fleurs qui réapparaissent, je les piétine comme on l’a fait avec mon espoir. Je touche ma peau fripée, je tressaille, jamais je ne pourrais redescendre dans ce ruisseau, je m’y noierais pour de bon, mais je le rejoindrais, me souffle ma petite voix.
Je laisse tomber ma canne sur l’herbe et m’allonge à côté, attendant que la nuit tombe, qu’il pointe le bout de son nez. Il arrive, je le reconnais, la même étoile qu’il m’avait identifiée. Elle brille. Tellement fort qu’elle réchauffe mon cœur. Je dénoue mes chaussures et plante mon pied dans l’eau, je ferme les yeux et m’endors dans le bain glacé aux pétales piétinés.
Ce qu’il faut que tu comprennes,
c’est que tu as une place tellement importante,
dans mon cœur et dans ma tête,
qu’ils ne pouvaient s’imaginer,
devoir t’en sortir de force un jour.
Ils restent persuadés que le destin nous réunira un
jour.
Les années auront beau passer,
tu m’as marquée à tout jamais.
Tu m’as redonné goût à la vie,
tu lui avais donné un sens,
tu es parti avec.
Quand je parle de toi à mes amies,
elles ne comprennent pas ce que je te trouve,
pourquoi je passe tant de temps à me remémorer tes
yeux dans leurs moindres détails,
les courbes de tes cheveux.
Chaque trait de ta personnalité.
Pourquoi je me repasse toutes tes blagues en boucle,
même celles que je ne trouvais pas drôles.
Parfois, je me dis qu’elles ont sûrement raison et que
je me fais du mal toute seule.
L’amour n'est-il pas censé gonfler notre cœur
de bonheur ?
Pourquoi alors le mien s’est brisé,
à cause de lui ?
Qu’ai-je fait ?
Pourquoi as-tu disparu ?
N’étais-je pas assez ?
Qu’est-ce qu’assez ?
Trop de questions, qui finiront par me tuer.
Pourtant, elle repasse en boucle dans ma tête.
Ces mots tranchants que j’utilise pour me blesser.
Ces mots tranchants que je n’arrive pas à éliminer.
J’ai besoin de toi,
j’ai besoin qu’un nous existe pour continuer d’avancer,
j’ai besoin que tu sois là pour me rassurer,
me dire que tu vas prendre soin de moi, car je n’ai
jamais appris à le faire seule,
me prendre dans tes bras et me dire que tout ira bien,
parce que tu es près de moi.
Pourtant, je sais que c’est fini, et ce n’est même pas ça
dont j’ai le plus peur, j’ai peur de me retrouver seule.
J’ai peur que les gens se disent que tu es parti car je
n’étais pas assez ou trop.
J’ai peur qu’une présence me manque.
Et le pire dans tout ça, ce sont tes promesses qui
repassent dans ma tête. Celle de ne jamais me faire de
mal et de ne jamais m'abandonner.
-dépendance affective-
Il est trop dur de faire semblant.
Semblant de sourire, de rire.
Je n’y arrive simplement plus.
Je ne serai jamais cette fille.
Celle qu’on aime et qu’on désire éperdument.
Celle qu’on ne remplace pas en un seul instant.
Je suis bien pour une soirée,
sûrement pas assez pour l’éternité.
Placer son entière confiance en une seule et même
personne est tellement délicat,
pourtant, je l’ai fait avec toi,
et qu’est-ce que tu m’as rendu ?
Un morceau de cœur éclaté.
Cela ne t’a pas dérangé de lui raconter les mêmes
secrets,
lui donner les mêmes surnoms,
autant d’affection ?
- Tromperie -
De toutes les étoiles, elle restera la plus belle, celle qui
illumine mon cœur et mes jours.
Elle veille sur moi de là-haut.
- mamie -
C’est la boule au ventre que je me rends au même
endroit que mes agresseurs,
ils vont sûrement encore se marrer,
probablement me frapper,