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Partez à la découverte du théâtre japonais avec ce Grand Article Universalis !
Une rare perfection formelle, résultat d'une recherche constante dans des voies diverses et toujours originales, un répertoire d'une haute tenue littéraire dû à des dramaturges de génie, à qui seule la faible diffusion hors de leur pays …
Un ouvrage spécialement conçu pour le numérique afin d’en savoir plus sur le théâtre japonais
À PROPOS DES GRANDS ARTICLES D’UNIVERSALIS
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Seitenzahl: 33
Veröffentlichungsjahr: 2017
Universalis, une gamme complète de resssources numériques pour la recherche documentaire et l’enseignement.
ISBN : 9782341005210
© Encyclopædia Universalis France, 2017. Tous droits réservés.
Photo de couverture : © Nito/Shutterstock
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Une rare perfection formelle, résultat d’une recherche constante dans des voies diverses et toujours originales, un répertoire d’une haute tenue littéraire dû à des dramaturges de génie, à qui seule la faible diffusion hors de leur pays de la langue dont ils usèrent interdit d’occuper la place qui leur revient aux côtés des plus grands dans le panthéon des gloires universelles, voilà qui suffirait à retenir pour les trois formes classiques du théâtre japonais : nō, jōruri et kabuki, l’attention de qui s’intéresse à l’art dramatique.
De plus, l’historien du théâtre et le comparatiste trouveront là une matière sans doute unique au monde, du fait que ces formes d’art spécifiques se sont constituées de toutes pièces à des époques où le pays s’était pratiquement fermé aux influences étrangères, donc en partant d’éléments autochtones ou déjà assimilés. Si l’on ajoute à cela l’existence d’une documentation écrite précise et abondante relatant les diverses étapes de leur formation et la transmission, par une tradition ininterrompue jusqu’à nos jours, non seulement de chacune de ces formes dans leur état achevé, mais de certaines des étapes intermédiaires qui y menèrent, l’on comprendra que l’étude du théâtre japonais dans son ensemble fournit des thèmes de réflexion extrêmement stimulants sur les conditions de la naissance et de l’évolution de l’art dramatique dans une société déterminée, ainsi que sur le rôle sociologique et esthétique de cet art dans la formation d’une structure culturelle globale. Et le plus surprenant n’est certes pas que ce théâtre présente des caractéristiques qui lui sont propres, mais plutôt que l’on puisse y retrouver certaines données universelles, que l’on puisse, par exemple, analyser jusque dans le détail les drames de Chikamatsu selon les critères mêmes qui vaudraient pour Shakespeare : dans de telles conditions, les rencontres, voire les coïncidences, ne peuvent être fortuites : elles ne peuvent traduire autre chose que des constantes inhérentes à la structure même de l’esprit humain. On ne s’étonnera plus de trouver dans les écrits théoriques de Zeami consacrés au nō (qui est, de tout le théâtre japonais, la forme la plus éloignée de nos conceptions) des analyses ou des conseils techniques rejoignant les recherches les plus récentes des metteurs en scène occidentaux les plus audacieux.
Parmi les éléments de la culture chinoise importés massivement au VIIIe siècle figuraient un certain nombre de divertissements que l’on peut tenir pour des formes rudimentaires des arts du spectacle. Selon leur contenu et leur destination, on les a classés sous trois rubriques : gigaku, bugaku et sangaku.
Importés en 612, les gigaku ne sont plus connus que par la brève description qu’en donne Koma Chikazane au XIIIe