Trésors d'art du Vietnam. La sculpture du Champa (Paris - 2005) - Encyclopaedia Universalis - E-Book

Trésors d'art du Vietnam. La sculpture du Champa (Paris - 2005) E-Book

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À PROPOS DE L’ENCYCLOPAEDIA UNIVERSALIS

Reconnue mondialement pour la qualité et la fiabilité incomparable de ses publications, Encyclopaedia Universalis met la connaissance à la portée de tous. Écrite par plus de 7 400 auteurs spécialistes et riche de près de 30 000 médias (vidéos, photos, cartes, dessins…), l’Encyclopaedia Universalis est la plus fiable collection de référence disponible en français. Elle aborde tous les domaines du savoir.

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Seitenzahl: 28

Veröffentlichungsjahr: 2016

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Universalis, une gamme complète de resssources numériques pour la recherche documentaire et l’enseignement.

ISBN : 9782341010719

© Encyclopædia Universalis France, 2019. Tous droits réservés.

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Les grandes expositions sont l’occasion de faire le point sur l’œuvre d’un artiste, sur une démarche esthétique ou sur un moment-clé de l’histoire des cultures. Elles attirent un large public et marquent de leur empreinte l’histoire de la réception des œuvres d’art.

Sur le modèle des fiches de lecture, les fiches exposition d’Encyclopaedia Universalis associent un compte rendu de l’événement avec un article de fond sur le thème central de chaque exposition retenue : - pour connaître et comprendre les œuvres et leur contexte, les apprécier plus finement et pouvoir en parler en connaissance de cause ; - pour se faire son propre jugement sous la conduite de guides à la compétence incontestée.

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Trésors d’art du Vietnam. La sculpture du Champa (Paris - 2005)

Parmi les différentes civilisations indianisées de l’Asie du Sud-Est, le Champa occupe une place ambiguë. En effet, en dépit de la fascination qu’a exercée dès sa « découverte », au XIXe siècle, le site d’Angkor, alors possession du Siam, c’est bien le Champa qui, le premier, a fait l’objet d’une véritable enquête scientifique. Il bénéficiait en cela de sa situation dans ce qui est aujourd’hui le Vietnam, où les Français cherchaient à mettre en valeur le patrimoine. Jusque-là, seuls quelques amateurs s’étaient intéressés à des pièces complètement négligées par les Vietnamiens. C’est ainsi qu’une des œuvres les plus fameuses, le Siva des Tours d’argent, avait été envoyée en France en 1886 : mal accueillie au Louvre, elle devait vite rejoindre le musée Indochinois du Trocadéro, avant de gagner (avec l’ensemble des collections de cet établissement) le Musée national des arts asiatiques-Guimet.

Grâce à l’action de l’École française d’Extrême-Orient (E.F.E.O.), installée à Hanoï en 1901, le Champa sort de l’oubli. En l’espace de quelques années, architectes et archéologues (Henri Parmentier, Jean-Yves Claeys) d’une part, épigraphistes et historiens (Louis Finot, Édouard Huber, George Coedès, Paul Mus) de l’autre, parviennent à dégager un certain nombre de grandes lignes historiques, à dresser un inventaire des monuments, à restaurer certains sites et à constituer des collections, tout particulièrement le musée de sculpture cham de Da Nang. Si ces différentes recherches vont conduire, dans le domaine de l’architecture et de la sculpture, à deux importantes synthèses dues respectivement à Philippe Stern (1942) et Jean Boisselier (1963), il est frappant de constater que les études cham se tarissent dès les années 1930. Le travail fourni en l’espace de trois décennies n’en est que plus remarquable. Plusieurs raisons expliquent cet état de fait : la quasi-disparition de l’ethnie cham et le manque d’intérêt de la population vietnamienne pour ce patrimoine, l’attrait exercé par l’art khmer avec l’entrée d’Angkor dans le giron colonial français et, bien évidemment, la situation politique et militaire du Vietnam durant la seconde moitié du XXe siècle.