Un Colibri en Sibérie - Maritza Sevilla - E-Book

Un Colibri en Sibérie E-Book

Maritza Sevilla

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Beschreibung

Une ballade poétique en quinze chants qui vous entrainera dans un voyage envoûtant

Dans un vieux coffre, Aleksandr découvre le manuscrit d’un livre que sa mère écrivait lorsqu’il était enfant. Elle l’invite à découvrir la légende d’ Un colibri en Sibérie… Aidé par les forces de la Nature, un frêle colibri se lance dans un périple vers la lointaine Sibérie. Sans le vouloir, c’est à la rencontre de Marusia qu’il s’élance avec bravoure. Cœurs solitaires séparés par les monts et les flots, Colibri et Marusia sont destinés à unir leurs destins et rejoindre les terres chaudes qui ont vu naître Colibri... Chaque rencontre, chaque danger révèle Colibri à lui-même et au monde dont il observe les turpitudes avec le regard plein de bon sens d’un Innocent.

Une fable délicate et touchante, un chant d’amour et de liberté à méditer, tenue pour un droit naturel et inaliénable au même titre que la quête du bonheur ou de la liberté.

EXTRAIT

Au loin, on entend les hurlements des loups et le sifflement d'un vent de tempête qui, dans un enchevêtrement de présences étranges, apporte la réponse à une prière...

De l'autre côté, les cascades s'écoulent, les fleurs sourient ; des ailes incessantes dessinent leur anxiété...

Ce sont deux âmes dans des mondes différents. Deux êtres qui recherchent le miraculeux nectar de l'amour...

Ainsi commence le miracle, ainsi débute cette histoire...

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Seitenzahl: 40

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Un Colibri en Sibérie Maritza Sevilla

Il existe ceux qui vivent amoureux du plaisir, et ceux qui vivent amoureux de l’amour. C’est à ces derniers que je dédie cette ballade.

À Dieu, à mes parents, à la vie.

À mes enfants : Carlos Manuel Alvaro Alberto Juan Ramon José Antonio

Prologue

Panama, 18 décembre 199*

Aleksandr vit depuis six ans avec ses grands-parents maternels au Panama. Noël est arrivé : joie et mélancolie se perçoivent dans l’ambiance et font naître chez Aleksandr le désir ardent d’aller voir ses parents, Nikolai et Ana, qui vivent en Russie.

Leur faire une visite surprise lui semble une bonne idée : « ce n’est pas la porte à côté, mais cela en vaut la peine », pense-t-il.

Le jour du départ est arrivé. Ce voyage tisse en son esprit de nombreuses illusions.

A son arrivée à l’aéroport, il prend un taxi et se dirige vers l’appartement de ses parents en ville. Ils ne sont pas là. Alors il pense aller les retrouver à la vieille cabane, aux environs de Omsk.

« Voilà ce qui m’arrive, faute de les avoir prévenus, pense-t-il, maintenant, il faut que je fasse encore sept heures de vol. Pourvu qu’ils soient là ! »

Son anxiété augmente. Quand, finalement, il atterrit en Sibérie, il s’exclame : « enfin, la Sibérie ! Ma blanche Sibérie ! »

A la descente de l’avion, il décide de louer une voiture qui le conduit vers un lieu où il prend un traineau tiré par trois beaux coursiers, qui le déposent à l’entrée de la cabane. Il enfonce ses bottes dans la neige, observe un moment ses empreintes et frappe à la porte.

« Kto tyt ? qui est-ce ? demande Ana

— C’est moi, mère. »

Surprise, les larmes aux yeux, elle l’embrasse. Elle appelle aussitôt son mari en s’exclamant :

« notre cadeau de Noël est arrivé ! »

Nikolai, qui, à ce moment, attisait le feu, abandonne sa tâche et embrasse tendrement son fils.

La famille, débordante de joie, s’installe près de la cheminée pour évoquer les souvenirs.

23 décembre

Aleksandr sait que sa visite est brève.

Il désire faire plaisir à sa mère autant que possible. Il propose de remettre de l’ordre, comme dans le passé, dans le grenier et dans les souvenirs qui y sont endormis...

Elle accepte avec joie. Le garçon, en fouillant parmi les caisses, trouve un vieux coffre. Quelque chose attire son attention. C’est un paquet enveloppé d’une belle écharpe de soie. Rapidement, il l’ouvre. Il s’agit d’un livre intitulé « Un colibri en Sibérie ».

A ce moment précis, Ana pénètre dans le grenier... Surprise à la vue du livre que son fils tient en main, elle s’exclame :

« C’est le livre que ton père et moi pensions avoir perdu !

— Comme j’aimerais le lire, dit Aleksandr, je me souviens comme tu mettais les pages en ordre en l’écrivant, ajoute-t-il.

— Maintenant que tu l’as trouvé, tu peux le faire, répond Ana en souriant. »

Aleksandr oublie de ranger le grenier, s’installe dans un vieux fauteuil et, au moment où il commence à lire, remarque une feuille volante, pliée dans le livre. Il l’ouvre et découvre l’observation suivante :

Renseignements sur Colibri.

Son nom : Alizafiro Grande.

Famille exclusivement du Nouveau Monde. Les variétés les plus nombreuses se trouvent dans les pays équatoriaux d’Amérique du Sud. Leur taille est d’environ 16cm, ce qui les rend uniques. Il est généralement silencieux. Il vole haut et loin. Le mâle est de couleur vert-foncé, queue brune avec des bleus brillants iridescents, résultat de l’interférence et de la réfraction de la lumière et non d’un pigment en soi.

C’est curieux ! Dans l’effort, lors de ses visites à certaines fleurs, son chant est : « pir, pir, pirrr. »

Il préfère butiner sur les plus hautes montagnes.

Il est généralement rare et peu commun dans les hauteurs de la Savane.

De tous les oiseaux, les colibris sont les mieux équipés pour butiner les fleurs, avec leur petite taille, leur long bec et leur aptitude au vol plané. Mâles et femelles ne se rapprochent que lors de la parade et la copulation ; les femelles procèdent, sans l’aide du mâle, à la construction des nids qui ont une forme si spéciale qu’on dirait de petites tasses de laine, élaborées avec des fibres végétales. Tous les colibris pondent des oeufs blancs de forme allongée et différente.

***

Aleksandr dit : « elle était à moitié effacée, mais maintenant, je sais de quoi elle parle cette feuille ! »

Impatient, il commence à lire...

« Lorsque je me mire en tes yeux Colibri, tristes et profonds, Je crains que tout un monde ne naufrage en eux. »

Prélude