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Après une rupture amoureuse, Quentin sombre dans le désespoir et se retrouve SDF. Pris en charge par Joseph, un septuagénaire, il apprend les dures lois de la rue. Six ans plus tard, son existence va prendre un nouveau départ. Alors qu'il découvre une affiche annonçant une récompense pour retrouver un chiot, la magie de Noël va opérer lors d'une nouvelle rencontre.
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Seitenzahl: 147
Veröffentlichungsjahr: 2022
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Dédicace
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Épilogue
Quentin avait arpenté les rues de Paris presque toute la journée sans destination précise jusqu’en fin d’après-midi, avant de se poser près de l’entrée d’un grand magasin parisien. Il voulait profiter du passage des nombreux clients en cette période festive, pour faire la manche.
Il était près de 19 heures à présent. La nuit était tombée, le froid devenu de plus en plus glacial en ce mois de décembre annonçait un hiver rigoureux. Il remonta la capuche de sa doudoune sur sa tête afin de se protéger au mieux du vent qui s’infiltrait sous ses maigres vêtements. Les rues et les vitrines illuminées lui rappelaient que Noël était proche. Il se souvint de son dernier réveillon bien au chaud devant un succulent repas. Puis la réalité le rattrapa : cela ferait six ans qu’il le passait seul dans la rue. Son estomac cria famine.
Assis à même le sol, dos contre le mur, le menton posé sur ses genoux relevés, son petit gobelet en métal à ses pieds, il attendait la bonne volonté des passants. Il espérait de tout cœur que l’esprit de Noël rendrait les gens plus généreux et qu’ils lui déposeraient quelques pièces. Ce soir, peut-être, aurait-il de quoi se mettre quelque chose sous la dent. Malheureusement, pressés d’acheter leurs cadeaux afin de rentrer au plus vite à la maison, les gens passaient sans même le regarder.
Au bout d’un moment, le vigile l’aperçut et le chassa sans une once de pitié.
— Sors de là, va t’installer ailleurs. Tu donnes une mauvaise image de la maison à nos clients.
Quentin ne discuta pas, il savait que cela arriverait, mais il avait tenté. Certains vigiles étaient plus humains, parfois ils fermaient les yeux ou demandaient simplement qu’il s’éloigne un peu de la porte d’entrée. Mais celui-là se faisait un plaisir de le rabaisser encore plus, comme si c’était possible ! Il récupéra son gobelet et les pièces qu’il contenait, puis s’éloigna en les comptant. Il avait tout juste de quoi s’offrir un sandwich. Au moins, il ne s’endormirait pas le ventre vide.
Après avoir avalé son casse-croûte, assis sur le banc d’un abribus désert, il se demanda où il allait dormir. La nuit était très froide, mais il n’avait pas envie de se rendre dans un centre d’hébergement du Samu social : il en gardait un mauvais souvenir. Étant donné que ces centres n’avaient pas de casiers individuels et sécurisés pour y déposer leurs affaires, les SDF étaient logés dans des dortoirs de six personnes et devaient dormir avec leur sac sous la tête afin de surveiller leurs biens. C’était là, peu de temps après son arrivée dans la rue, qu’il avait été agressé pendant la nuit. Dans l’obscurité de la chambre, il s’était retrouvé avec un couteau sous la gorge. Intimidé par l’arme de ces deux ivrognes habitués à ce genre de procédure, il n’avait pas osé crier pour demander de l’aide de peur des représailles. Ils lui avaient tout pris.
Il hésita un instant. Dormir dehors par ce froid hivernal le conduirait sans aucun doute aux urgences ou à la morgue. Il respira profondément pour se donner du courage avant de se diriger vers la bouche du métro République. Lorsqu’il y arriva, il était près de vingt-deux heures, Joseph y était déjà couché auprès du distributeur automatique de boissons et friandises. C’était ce papi septuagénaire qui l’avait pris sous son aile protectrice, peu de temps après sa descente aux enfers, en lui apprenant les règles de survie des SDF et la vie très codifiée du métro. Lorsqu’il avait rencontré Joseph pour la première fois, il ne savait pas encore à quel point la mendicité était épuisante. Il fallait se déplacer continuellement, souvent dans le froid, sous la pluie ou par les fortes chaleurs ; s’adresser aux passants, au hasard, toute la journée qui au mieux l’ignoraient ou au pire, l’agressaient verbalement ou physiquement lui donnant l’impression d’être un moins que rien, un animal. Quentin le regarda, mais ne le réveilla pas. Il se dirigea vers l’autre côté du distributeur, celui-ci faisant office de séparation entre les deux, sortit son sac de couchage et s’installa sur le banc en carrelage. Plus loin, un autre groupe avait également établi son campement. Pour éviter les conflits, chacun devait rester à sa place. D’ailleurs, sous sa couette, Joseph avait un gourdin afin de se protéger en cas d’agression, car cela lui était déjà arrivé.
En provenance des États-Unis, l’avion venait enfin d’atterrir à l’aéroport Charles de Gaulle après onze heures trente de vol. Accompagnée de sa fille Ambre, âgée de 5 ans, Coralie alla récupérer ses bagages.
— Are we going to see mamou Jeanne and papou Louis1? demanda la fillette, tout excitée malgré la fatigue.
Devant l’impatience de sa fille, Coralie sourit, elle ressemblait tellement à son père. Son père qu’elle ne connaissait pas. Elle lui ébouriffa les cheveux.
— Oui, ma puce, nous serons bientôt chez eux. À partir de maintenant, il faudra commencer à parler français comme je te l’ai appris, sinon mamou et papou ne comprendront rien.
— D’accord ! lâcha cette dernière, pressée de les revoir. La dernière fois, elle était toute petite, elle n’avait que deux ans lorsque ceux-ci étaient venus leur rendre visite aux États-Unis. Depuis, ils se parlaient régulièrement par visioconférence. Ambre trouvait cela drôle de les voir par l’intermédiaire de l’ordinateur. Elle les aimait beaucoup, d’autant plus qu’ils lui envoyaient régulièrement des cadeaux accompagnés de jolies cartes.
Ses valises en main, Coralie héla un taxi et toutes deux s’y installèrent. Après que le chauffeur eut noté l’adresse sur le GPS, il démarra en silence ; celui-ci fut soudain brisé par une inquiétude de la fillette.
— Maman, tu crois que le père Noël saura que je suis en France ?
— Oui, ma puce, ne t’inquiète pas, je lui ai envoyé l’adresse avec ta demande, la rassura sa mère.
— Ouf ! lâcha Ambre, visiblement soulagée.
Le chauffeur du taxi, qui avait entendu la conversation, sourit et se permit de répondre également.
— Quand les enfants sont sages, le père Noël sait toujours où ils sont et ce qu’ils veulent. As-tu été sage ?
— Oui ! répondit Ambre sans hésiter.
Devant la certitude de l’enfant, ce dernier sourit.
— Alors, ne crains rien, il viendra !
Le trajet se fit sans encombre. Et, bien qu’elle ait dormi toute la nuit dans l’avion, fatiguée par la durée du vol et le décalage horaire, Ambre avait fini par s’assoupir. Sa mère eut bien du mal à la réveiller une fois devant la porte de ses grands-parents.
— Coucou, mon cœur, on est arrivées.
La fillette ouvrit les yeux, bâilla avant de réagir à l’annonce de sa mère.
— On est chez papou et mamou ? cria-t-elle maintenant tout à fait éveillée et pressée de sortir du véhicule.
— Oui, ma puce, on y est.
Coralie paya la course au chauffeur, prit ses valises, puis toutes deux se dirigèrent vers la maison où les attendaient déjà sur le pas de la porte les grands-parents maternels de Coralie.
Ambre se précipita vers eux.
— Mamou, papou !
Ceux-ci lui tendirent les bras tandis qu’elle s’y jetait de bon cœur.
— Comme tu es jolie ! Tu as beaucoup grandi ! s’exclama mamou Jeanne en l’embrassant.
— Allez, à mon tour, réclama papou Louis en la prenant dans ses bras. Voilà la plus jolie des princesses, déclara-t-il en la chatouillant.
Joyeuse, Ambre rigola de bon cœur et son rire cristallin résonna dans toute la maison. Heureuse de les voir également, Coralie les embrassa à son tour.
— Bonjour Coralie, nous sommes si contents que vous soyez là avec nous pour Noël, déclara mamie Jeanne en lui caressant le visage. Dommage que tes parents ne puissent pas venir, on aurait été au complet. Mais vous devez être fatiguées. Vous voulez vous reposer un peu ?
Coralie regarda sa montre.
— Vu l’heure, je pense que nous déjeunerons d’abord et ferons un petit somme après. Je peux poser les bagages dans la chambre ?
— Bien sûr ! confirma sa grand-mère. Rejoins-nous ensuite dans le salon. Le déjeuner est prêt, il n’y a donc rien à faire. Nous avons encore quelques minutes pour papoter. Nous voulons des nouvelles de tout le monde.
Assis dans la cuisine, près des fourneaux, ils discutèrent jusqu’au moment du repas tandis qu’Ambre parcourait toutes les pièces de la maison en s’extasiant devant la multitude de décorations de Noël. Un énorme sapin orné de boules, de rubans et de guirlandes trônait dans la grande salle à manger tandis que des guirlandes électriques aux ampoules minuscules étaient suspendues tout autour de la pièce et au plafond donnant l’illusion d’un ciel étoilé lorsque la lumière était éteinte ou lorsqu’il faisait sombre dans la pièce.
— C’est trop, trop beau ! Maman, maman, viens voir, appela Ambre en les rejoignant, comme une tornade, dans la cuisine.
Elle attrapa sa mère par la main et la tira jusqu’à la salle à manger.
Effectivement, c’était splendide ! Ses grands-parents avaient toujours eu à cœur cette période de l’année.
— C’est beau, hein, maman ? s’extasia la fillette.
— Oui, c’est très joli, en effet ! confirma sa mère. Allez, viens, on va manger.
— Attends, je veux juste aller voir la crèche de plus près.
— OK, mais ne reste pas trop longtemps. Tu auras le temps de la voir plus tard.
L’enfant ne tarda pas. Le déjeuner se passa dans la bonne humeur jusqu’à ce qu’épuisée, Ambre s’endorme sur la table. Il était temps qu’elle aille se reposer.
— Je vais la coucher, déclara Coralie, attendrie par le visage serein de sa fille. As-tu besoin d’aide pour débarrasser la table et ranger la cuisine ? demanda-t-elle à sa grand-mère.
— Non, mon petit, va te reposer aussi si tu veux.
— Non, mamie, ça ira.
Elle souleva délicatement la fillette puis se dirigea vers la chambre. Après l’avoir mise au lit, elle rangea ses affaires puis rejoignit ses grands-parents dans le salon, elle se coucherait plus tôt ce soir.
1 On va voir mamou Jeanne et papou Louis ?
Le lendemain matin, une fois l’heure de pointe passée, Quentin et son grand-père adoptif montèrent à leur tour dans la rame jusqu’à l’arrêt des Boulets. C’était là que passait le minibus du recueil social de la RATP dédié aux sans-abri afin de conduire ceux qui le souhaitaient jusqu’à l’accueil de jour de Charenton. Sur place, ils pourraient se refaire une santé. Malgré leur situation dégradante, ils tenaient à un maximum d’hygiène, c’était la moindre des choses auxquelles ils pouvaient prétendre. Malheureusement, certains n’avaient plus la force et se laissaient aller.
— T’as traîné où hier ? demanda Joseph tout en dégustant son petit-déjeuner. Je ne t’ai pas vu de la journée.
Quentin posa son bol et s’essuya la bouche avant de répondre.
— Je suis allé du côté de Charles de Gaulle Étoile. J’y ai récolté quelques pièces devant l’un des grands magasins. Il y avait un monde fou ! Malheureusement, le vigile m’a viré, sinon j’aurais pu en tirer un peu plus.
— Tu sais comme ça se passe. Et aujourd’hui, tu vas où ?
— Je ne sais pas encore, répondit Quentin entre deux bouchées de pain qu’il savourait avec plaisir ; la veille le dîner avait été léger. J’y retournerai peut-être en me plaçant un peu plus à l’écart de la porte d’entrée. Avec un peu de chance, le vigile ne sera pas le même aujourd’hui.
Ils discutèrent encore de choses et d’autres jusqu’à ce que, rassasié, Quentin laisse son aîné et se dirigeât vers la salle de bains afin de faire sa toilette, qu’il fit avec soin. Ceci fait, il revint auprès de Joseph qui achevait son petit-déjeuner. Ce dernier n’était jamais très pressé de quitter l’endroit.
— Je m’en vais, salut, à ce soir.
— Salut, à ce soir, fais attention à toi.
— Merci, toi aussi !
Quentin quitta le bâtiment. Dehors, le froid le saisit. Il remonta la capuche de sa doudoune usée et rapiécée, enfila ses gants miteux et prit le métro. Malgré le réconfort de l’accueil de jour, il fut submergé par une vague de fatigue et de découragement. Sans travail, sans revenus, il n’avait d’autre option que faire la manche. Changer constamment de place à longueur de journée, pour mendier, l’épuisait. Mais surtout, il avait honte. Honte de lui, de son échec, de sa vie pourrie, mais il n’avait pas le choix s’il voulait manger. Tous les centres pour SDF n’étaient pas à leur disposition toute la journée et parfois n’étaient pas recommandables non plus. Sa litanie commença de rame en rame.
— Bonjour, M’ssieurs, Dames, veuillez m’excuser de vous déranger. Je suis SDF, mais je ne bois pas et je ne me drogue pas. J’aurais juste besoin d’une petite pièce, s’il vous plaît, ou d’un ticket restaurant pour me permettre de manger. À votre bon cœur !
Parfois, certains voyageurs avaient pitié et lui donnaient une piécette, d’autres détournaient ou baissaient la tête, faisant semblant d’être concentrés sur leur téléphone ou leur voisin. Dans ce cas, Quentin n’insistait pas et continuait ailleurs.
La veille et le reste de la journée avaient été calmes. Le soir, après avoir mis sa fille au lit, Coralie s’était également couchée de bonne heure et s’était endormie comme une souche. Le décalage horaire et son travail, ardu depuis quelque temps, y étaient sûrement pour quelque chose.
Ce matin, elle fut réveillée par les rires d’Ambre depuis le rez-de-chaussée. Ces heures de sommeil l’avaient requinquée, elle se sentait en forme. Elle se leva, mais quand elle arriva dans la cuisine, elle ne put s’empêcher de sourire. Ambre et son arrière-grand-père faisaient un concours de grimaces comme deux enfants.
— Bonjour, je vois que l’on ne s’ennuie pas ici !
Ambre sauta de sa chaise, puis courut se jeter dans les bras de sa mère en criant de joie.
— Maman !
— Hou, là, là, quel accueil ! Qui gagne, ma puce ?
— Moi ! confirma-t-elle en faisant une grimace.
Coralie posa sa fille au sol et alla embrasser ses grands-parents.
— Bonjour, Coco ! lâcha son aïeul en lui appliquant une bise sonore sur la joue.
— Bonjour, ma chérie, la salua également sa grand-mère en lui caressant les cheveux.
— Je suis la dernière debout, à ce que je vois ! constata Coralie en se servant un café.
Mamie Jeanne s’installa à ses côtés.
— Tu as quelque chose de prévu aujourd’hui ?
— Non, rien de spécial. Mais vu que papa et maman ne viendront pas, je pensais juste aller jusqu’à notre domicile familial pour voir si tout était en ordre. À part ça, j’ai tout mon temps de libre. Tu veux qu’on aille faire des courses ?
— Non, j’ai ce qu’il faut, ne t’inquiète pas. J’avais prévu de faire un gâteau et des biscuits ce matin, ça te dit qu’on les fasse ensemble ?
— Oui, bien sûr ! J’irai cet après-midi jusque chez nous.
La matinée passa rapidement. Le gâteau pour le goûter et les petits bonshommes en pain d’épice embaumaient toute la maison, ravivant les bonnes odeurs de Noël qui approchait.
— Ça sent trop bon, je pourrais avoir un biscuit, mamou ?
Cette dernière regarda Coralie à la recherche de son approbation, elle savait que sa petite fille ne voulait pas qu’Ambre mange entre les repas.
Face à la pression de sa grand-mère et de la fillette, Coralie capitula.
— Juste la moitié d’un alors. Tu en mangeras au goûter.
Ambre dévora le petit morceau d’une seule bouchée.
Après le déjeuner, Coralie mit Ambre à la sieste avant de prendre le métro jusqu’au 16e arrondissement. Après quelques stations et un peu de marche, elle arriva devant la maison familiale. Elle hésita un moment avant de se décider à tourner la clef et à entrer. Un léger pincement lui serra le cœur. C’était la maison de son enfance, elle y avait tellement de souvenirs heureux. Depuis leur départ il y a six ans, c’était la première fois qu’elle y remettait les pieds. Seul son père était revenu quatre ou cinq fois afin de voir si tout était en ordre. Ses grands-parents aussi passaient de temps en temps pour surveiller l’état des lieux.
Malgré la poussière et les toiles d’araignée, elle alla de pièce en pièce jusqu’à sa chambre. Elle ouvrit le volet et regarda autour d’elle. Tout y était comme elle l’avait laissé. Là, sur la commode, une photo attira son attention lui rappelant un des moments les plus douloureux de sa vie. Elle avait été prise avec son petit ami juste avant son départ pour les États-Unis. Elle caressa avec une extrême douceur le visage du jeune homme sur la photo tandis que des larmes perlèrent au coin de ses yeux. Comme elle l’aimait encore malgré toutes ces années de séparation ! Elle s’en souvenait comme si c’était hier.
Son père, ingénieur informatique, était rentré du travail, une enveloppe à la main, et l’avait appelée.
— Coralie, viens voir, j’ai une surprise.
Elle avait descendu les escaliers quatre à quatre avant de le rejoindre dans le salon.
— Bonsoir, papa, avait-elle déclaré en l’embrassant. C’est quoi la surprise ?
— Bonsoir, Coralie, regarde.
— Qu’est-ce que c’est ?
Son père avait ouvert l’enveloppe et lui en avait montré le contenu.