Vingt-quatre heures de la vie d’une femme - Zweig Stefan - E-Book

Vingt-quatre heures de la vie d’une femme E-Book

Zweig Stefan

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Beschreibung

Vingt-quatre heures de la vie d'une femme est le titre d'une nouvelle de l'écrivain autrichien Stefan Zweig, publié pour la première fois en 1927. 

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Vingt-quatre heures de la vie d’une femme

Stefan Zweig

Publication: 1927Catégorie(s): Fiction, Nouvelles
A Propos Zweig:

Zweig was the son of Moritz Zweig, a wealthy Jewish textile manufacturer, and Ida (Brettauer) Zweig, the daughter of an Italian banking family. He studied philosophy and the history of literature, and in Vienna he was associated with the avant garde Young Vienna movement. Jewish religion did not play a central role in his education. "My mother and father were Jewish only through accident of birth," Zweig said later in an interview. Although his essays were published in the Neue Freie Presse, whose literary editor was the Zionist leader Theodor Herzl, Zweig was not attracted to Herzl's Jewish nationalism. During the First World War he took a pacifist stand together with French writer Romain Rolland, summoning intellectuals from all the world to join them in active pacifism, which actually led to Romain Rolland being awarded the Nobel Prize for Literature. Zweig remained pacifist all his life but also advocated the unification of Europe before the Nazis came, which has had some influence in the making of the EU. Like Rolland, he wrote many biographies but considered the one on Erasmus Rotterdamus his most important one, which he described as a concealed autobiography. Zweig fled Austria in 1934 following Hitler's rise to power. He was famously defended by the composer Richard Strauss who refused to remove Zweig's name (as librettist) from the posters for the premiere, in Dresden, of his opera Die schweigsame Frau (The Silent Woman). This led to Hitler refusing to come to the premiere as planned; the opera was banned after three performances. Zweig then lived in England (in Bath and London), before moving to the United States. In 1941 he went to Brazil, where in 1942 he and his second wife Lotte (née Charlotte Elisabeth Altmann) committed suicide together in Petrópolis using the barbiturate Veronal, despairing at the future of Europe and its culture. "I think it better to conclude in good time and in erect bearing a life in which intellectual labour meant the purest joy and personal freedom the highest good on Earth," he wrote. His autobiography The World of Yesterday is a paean to the European culture he considered lost. 

Introduction

Au début de 1942, la radio de Paris nous annonçait que « l’écrivain juif Stefan Zweig venait de se donner la mort au Brésil » – nouvelle reproduite le lendemain en trois lignes par les journaux nazis de la capitale. Et ce fut ensuite le silence complet sur ce grand et noble écrivain qui avait acquis en France une renommée égale à celle de nos meilleurs auteurs.

*

Stefan Zweig était né à Vienne, où il fit ses études, le 28 novembre 1881. À vingt-trois ans, il était reçu docteur en philosophie et obtenait le prix de poésie Bauernfeld, une des plus hautes distinctions littéraires de son pays. Il avait alors publié une plaquette de vers et une traduction des meilleures poésies de Verlaine, écrit des nouvelles et une pièce de théâtre. Mais il jugeait « que la littérature n’était pas la vie », qu’elle n’était « qu’un moyen d’exaltation de la vie, un moyen d’en saisir le drame d’une façon plus claire et plus intelligible ». Son ambition était de voyager, « de donner à son existence l’amplitude, la plénitude, la force et la connaissance, aussi de la lier à l’essentiel et à la profondeur des choses ». En 1904, il était à Paris, où il séjourna à plusieurs reprises et où il se lia avec les écrivains de l’Abbaye, Jules Romains en particulier, avec qui, plus tard, il devait donner la magnifique adaptation du  que des dizaines de milliers de Parisiens eurent la joie de voir jouer à l’Atelier et dont le succès n’est pas encore épuisé aujourd’hui. Il rendit ensuite visite, dans sa modeste demeure du Caillou-qui-Bique, en Belgique, à Émile Verhæren, dont il devint le traducteur et le biographe. Il vécut à Rome, à Florence, où il connut Ellen Key, la célèbre authoress suédoise, en Provence, en Espagne, en Afrique. Il visita l’Angleterre, parcourut les États-Unis, le Canada, le Mexique. Il passa un an aux Indes. Ce qui ne l’empêchait pas de poursuivre ses travaux littéraires, sans effort, pourrait-on penser, puisqu’il dit quelque part : « Malgré la meilleure volonté, je ne me rappelle pas avoir travaillé durant cette période. Mais cela est contredit par les faits, car j’ai écrit plusieurs livres, des pièces de théâtre qui ont été jouées sur presque toutes les scènes d’Allemagne et aussi à l’étranger…  »

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