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Décryptez Alcools de Guillaume Apollinaire avec l’analyse du PetitLitteraire.fr !
Que faut-il retenir d’
Alcools, ce recueil de poésie annonciateur du surréalisme ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette œuvre dans une fiche de lecture complète et détaillée.
Vous trouverez notamment dans cette fiche :
• Un résumé du recueil et de ses principales thématiques
• Quelques éclairages sur le contexte historique et artistique
• Une analyse des spécificités de l’œuvre : le lyrisme chez Apollinaire, l’absence de ponctuation et la puissance rythmique, la versification déstructurée, les sonorités et effets visuels des poèmes d’
Alcools et enfin, la réception du recueil à l’époque de sa parution
Une analyse de référence pour comprendre
rapidement le sens de l’œuvre.
Le mot de l’éditeur :
« Dans cette analyse d’
Alcools, avec Marie Giraud-Claude-Lafontaine, nous fournissons des pistes pour décoder ce recueil de poésie s’inscrivant résolument dans la modernité. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l’œuvre et d’aller au-delà des clichés. » Laure Delacroix
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Seitenzahl: 23
Veröffentlichungsjahr: 2015
Né en 1880 à Rome
Décédé en 1918 à Paris
Quelques-unes de ses œuvres :
Alcools (1913), poésie
Les Mamelles de Tirésias (1917), théâtre
Calligrammes (1918), poésie
Fils naturel d’un officier italien et d’une jeune femme d’origine polonaise, Guillaume Apollinaire s’installe à Paris en 1900, où il apprend la sténographie et devient employé de banque. Pendant un an, il est précepteur en Rhénanie et tombe amoureux d’une jeune Anglaise. Mal aimé, il revient à Paris où il participe aux cercles d’avant-garde de poètes (André Breton, 1896-1966, Philippe Soupault, 1897-1990, Louis Aragon, 1897-1982) et de peintres (Pablo Picasso, 1881-1973, Robert Delaunay, 1885-1941, Henri Rousseau, 1844-1910), et commence à vivre de sa plume. Il joue un rôle dans la réflexion sur la rénovation picturale et participe à la formation de « l’esprit nouveau ». C’est lui le premier qui lancera le terme de surréalisme. Engagé volontaire en 1914, il est blessé à la tempe en 1916 puis emporté par la grippe espagnole en 1918.
Genre : recueil de poésie
Édition de référence : Alcools, Gallimard, coll. « Poésie », 1966, 186 p.
1re édition : 1913
Thématiques : lyrisme, ivresse, modernité, cubisme
Publié en 1913, Alcools est un recueil composé de poèmes parus de manière éparse entre 1898 et 1912, c’est-à-dire de la fin du symbolisme jusqu’aux prémices de l’esprit nouveau. Si ses poèmes ne sont pas tous révolutionnaires, l’auteur a voulu affirmer sa modernité en supprimant les signes de ponctuation et en plaçant en tête du recueil son poème le plus récent, « Zone », qui condamne toute position passéiste et adopte une esthétique qualifiée de cubiste.
Entre le monde ancien qui s’achève et le monde nouveau qui s’ébauche, Apollinaire fait entendre une voix singulière, caractérisée par une imagination audacieuse et une sensibilité extrême. Il se livre également à une déstructuration de la prosodie (la quantité de syllabes et l’accent tonique dans un vers), ce qui confère une modulation inédite à son chant. Alcools marque ainsi un tournant dans la poésie du XXe siècle et annonce les bouleversements esthétiques du surréalisme.
En 1910, Apollinaire avait arrêté son choix sur le titre « Eau de vie », qu’il modifia peu avant l’impression du recueil. Si la thématique fait penser aux ivresses baudelairiennes (de Charles Baudelaire, 1821-1867) et à l’absinthe chère à Verlaine (1844-1896), le terme « Alcools », dont il faut bien noter le pluriel, ouvre des horizons plus larges et moins mélancoliques que chez ces deux derniers auteurs. Chez Apollinaire, l’alcool est en effet assimilé à la vie même :
« Et tu bois cet alcool brûlant comme ta vie