Alzheimer : stop ! - Andreas  Moritz - E-Book

Alzheimer : stop ! E-Book

Andreas Moritz

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Beschreibung

Un guide utile pour la prévention et la guérison de la maladie d’Alzheimer. La maladie d’Alzheimer est l’une des maladies les plus redoutées au monde et les statistiques n’évoluent que dans une direction : vers le haut. Presque chacun d’entre nous a, en effet, vu de ses propres yeux un membre de sa famille ou un ami ainsi s’éloigner ou connaît quelqu’un qui a vécu cela. À l’heure actuelle, environ 36 millions de personnes dans le monde sont touchées par la maladie d’Alzheimer et les chercheurs, se basant sur des projections à l’échelle globale, prévoient pour le futur une augmentation multipliée par trois de ce nombre, qui menace de prendre des proportions épidémiques, une évolution dramatique. Pour le moment, aucun traitement convaincant n’existe permettant de stopper le déclin mental. Dans ce livre, Andreas Moritz, le célèbre thérapeute et auteur du best-seller L’incroyable nettoyage du foie et de la vésicule biliaire traite des véritables causes de l’origine d’Alzheimer, aussi bien corporelles que mentales. Dans son style unique, Andreas Moritz parle à la fois des recherches actuelles et des méthodes séculaires, donnant à ses lecteurs des outils et des suggestions utiles qui permettent d’être mieux préparés pour l’avenir et ainsi devenir responsable de sa propre santé. Andreas Moritz explique aussi les possibles causes émotionnelles et l’importance de l’intoxication au mercure, à l’aluminium et au fluorure. Il démontre également le caractère essentiel de l’alimentation, abordant notamment les vitamines telles que la vitamine B12, les aliments riches en protéines, le sucre industriel et le cholestérol. Un livre novateur qui redonne espoir.

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Andreas Moritz

Alzheimer : stop !

Les véritables causes de la maladie et ce que chacun peut faire dès maintenant pour la prévenir et la guérir

Pour tous ceux qui veulent assumer la responsabilités de leur santé et qui ont à cœur le bien-être de leurs proches.

Andreas Moritz

Alzheimer : stop !

Les véritables causes de la maladie et ce que chacun

peut faire dès maintenant pour la prévenir et la guérir

1ère édition 2017

ISBN : 978-3-96257-009-5

©2017 Narayana Verlag GmbH

Édition orginale : Alzheimer‘s – No More !

©2015 by Andreas Moritz.

Published by agreement with Ener-Chi Wellness Center, LLC through The Yao Enterprises, LLC.

Traduit de l’anglais par Mme Zeiler Caroline

Design et mise en page : Narayana Verlag

Illustration de couverture : Andreas Moritz

Mise en page de la couverture : Nikhil Kripalani

Éditeur : Unimedica

Blumenplatz 2, 79400 Kandern, Allemagne

Tel. : +49 7626 974970-0 ; ligne Skype : + 33 (0)9 70 44 64 88

E-Mail : [email protected] ; www.unimedica.de

Tous droits réservés.

Toute reproduction, adaptation, représentation ou traduction, même partielle du présent ouvrage sous la forme de textes imprimés, de microfilms, de photographies, de photocopies ou de tout autre moyen chimique, informatique, électronique ou mécanique ne peut être réalisée sans l’autorisation écrite de l’éditeur.

La simple mention des marques déposées, des noms commerciaux et des noms de marque implique leur protection par les Droits de la propriété intellectuelle qui s’appliquent.

Les recommandations contenues dans cet ouvrage ont été rédigées et contrôlées par l’auteur et par l’éditeur au mieux de leurs connaissances. Elles ne peuvent en aucun cas tenir lieu de garantie. L’auteur et l’éditeur ne sauraient être tenus responsables de tout dommage ou préjudice résultant des indications contenues dans ce livre.

Avertissement

L’auteur de ce livre, Andreas Moritz, ne cherche pas à défendre une forme particulière de prévention de la santé, mais il est cependant convaincu que les faits, illustrations et connaissances exposés ici devraient être rendus accessibles à tous ceux qui souhaitent améliorer leur santé de façon durable. Il s’est efforcé de présenter les différents thèmes de façon claire et détaillée et de garantir l’exactitude et l’intégralité de l’ensemble des informations issues de différentes sources. Cependant, ni lui ni l’éditeur n’assument une quelconque responsabilité concernant d’éventuelles erreurs, inexactitudes, omissions ou contradictions. Toute déconsidération éventuelle d’une personne ou d’une organisation serait purement involontaire. L’objectif de ce livre n’est pas de remplacer les conseils ou les traitements médicaux. L’utilisation des informations contenues dans ce livre est sous l’entier jugement du lecteur. Ni l’auteur ni l’éditeur ne peuvent être tenus responsables d’éventuels effets secondaires ou conséquences des remèdes ou méthodes ici décrits. L’ouvrage délivre des informations et un arrière-plan théorique. Ces informations résident essentiellement sur les opinions et approches personnelles d’Andreas Moritz. Avant toute prise de suppléments alimentaires ou nutritionnels, remèdes phytothérapiques ou homéopathiques, ou encore avant le début ou la fin de tout type de thérapie, il est fortement conseillé de consulter un médecin. Il n’est pas dans l’intention de l’auteur de formuler des conseils médicaux ou d’en proposer un substitut. Par ailleurs, celui-ci n’apporte aucune garantie expresse ou implicite à l’égard des divers produits, méthodes ou thérapies. Sauf mention contraire, les déclarations présentes dans ce livre n’ont été vérifiées ou validées ni par la FDA, l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux, ni par la Federal Trade Commission, responsable de la protection des consommateurs. Chaque lecteur doit faire appel à son propre jugement et consulter son médecin traitant ou un spécialiste holistique pour des problèmes de santé individuels.

Table des matières

Avertissement

1 La vérité sur la maladie d’Alzheimer

Tout le monde peut en être atteint

Qu’est-ce que la maladie d’Alzheimer ?

Les liens corps-esprit

Sénescence naturelle et maladie d’Alzheimer

L’atrophie cérébrale est-elle partie intégrante du processus de sénescence ?

Big Pharma contre médecine naturelle

La logique désopilante des pseudo-experts

Les « experts » ne connaissent pas toute l’histoire

Conflits d’intérêts

Puis-je vraiment faire confiance aux « experts » en ce qui concerne la maladie d’Alzheimer ?

2 Les causes de la maladie d’Alzheimer

La maladie d’Alzheimer a-t-elle une base spirituelle et émotionnelle ?

Les causes environnementales de la maladie d’Alzheimer

Les dangers du mercure

Mais d’où vient tout ce mercure ?

Du mercure dans les vaccins

Les écrans solaires ne sont pas aussi inoffensifs qu’il n’y parait

Les composés fluorés : ce que vous ignorez peut vous empoisonner

L’aluminium est délétère pour votre cerveau

La technologie : un confort nocif

Le danger caché des lignes électriques à haute tension

Les autres facteurs de risque de la maladie d’Alzheimer : l’importance du mode de vie

Exemples de régimes alimentaires pouvant mener à la maladie d’Alzheimer

Débarrassez-vous de votre friteuse

Connaissez-vous vos taux de vitamine B12 ?

Le problème des régimes hyperprotéinés

Le doute n’est plus permis : notre goût du sucre nous tue

Les dangers du diabète

L’obésité et ralentissement cérébral

Comment votre foie communique avec votre cerveau

La vérité sur le cholestérol LDL et les statines

Stop aux montées d’adrénaline !

L’importance d’un sommeil de qualité

Votre exposition au soleil est-elle suffisante ?

Risques liés aux médicaments contre la maladie d’Alzheimer

Les dangers liés aux médicaments antipsychotiques

Ce qu’il faut retenir de la maladie d’Alzheimer

L’aspect spirituel de la maladie d’Alzheimer

3 Mieux vaut prévenir que guérir

Quels sont les facteurs de risque ?

Premières étapes

Détoxifiez votre environnement

Les « dangers » dans nos cuisines et nos salles de bains

Les fours à micro-ondes

Jetez vos ustensiles de cuisine de dernier cri

De l’utilisation à bon escient de la technologie

Adoptez un animal de compagnie

4 L’importance du régime alimentaire dans la prévention de la maladie d’Alzheimer

Buvez-vous suffisamment d’eau ?

Le cerveau et la déshydratation

Déshydratation, toxicité et fonction rénale

L’importance de nettoyages réguliers

Éliminez les barrages s’opposant au rétablissement de la santé

Pourquoi une alimentation correcte est essentielle

Le jeûne au service de la croissance neuronale

Une alimentation équilibrée peut-elle réellement prévenir la survenue d’une maladie d’Alzheimer ?

Adoptez le régime crétois !

Régime méditerranéen et prévention de la maladie d’Alzheimer

Un régime alimentaire sain réduit de 40 % le risque de la maladie d’Alzheimer

Surveillez votre poids

Les « bonnes graisses » et les acides gras

Les vitamines du groupe B

Folates et atrophie cérébrale

Superfoods (super-aliments) et protection optimale

Le curcuma

Le cumin

La sauge

La cannelle

Le romarin

Le café noir torréfié

Les myrtilles

Les fraises

Les fruits et jus de fruits

La pomme, source d’antioxydants

Les raisins, le cacao et le thé vert : quels sont leurs points communs ?

Le jus de grenade a une teneur élevée en polyphénols

La réglisse

Mangez des noix et des noisettes !

Les acides gras oméga-3

Autres acides gras présentant un intérêt particulier

Du poisson et encore du poisson !

Le remède miracle de Mère Nature : l’astaxanthine

Le double-avantage de la vitamine E

Autres plantes, aliments et compléments alimentaires

5 Activité physique, mode de vie et maladie d’Alzheimer

Comment l’activité physique recharge vos batteries

Dois-je devenir un athlète pour que ceci soit efficace ?

Bouger, toujours bouger !

Quel type d’activité ?

Au sujet du yoga…

La méditation, ce n’est pas compliqué

Entraînez votre cerveau

Autres moyens utiles pour prévenir la maladie d’Alzheimer

Ni tabac ni alcool

La nicotine peut être bénéfique !

La pureté de l’eau de boisson : l’arnaque mise en bouteille

Les vaccins : tempête dans la seringue

L’importance d’un sommeil de qualité

6 Gérer une maladie d’Alzheimer avérée

Quoique vous fassiez, faites travailler vos neurones

Remèdes homéopathiques

Pourrait-il s’agir d’une carence en vitamine B12 au lieu d’une maladie d’Alzheimer ?

Traitement nutritionnel et maladie d’Alzheimer

Acide alpha-lipoïque

Des flavonoïdes, toujours des flavonoïdes

La caféine peut-elle avoir un intérêt ? Bien sûr que oui !

Dans votre placard de cuisine : l’huile d’olive

Alzheimer et le miracle de la Nature : l’huile de noix de coco

Vitamine D et curcuma : d’une pierre deux coups

Levez-vous et faites du sport !

7 Pourquoi la maladie d’Alzheimer ne doit pas vous faire peur

Le pouvoir de guérison de l’esprit est réel

La peur de la mort est une réalité

Le miracle des rémissions spontanées

Vos intentions donnent un sens à votre réalité

Synergie corps-esprit

8 Annexes

À propos d’Andreas Moritz

Références et liens internet

1La vérité sur la maladie d’Alzheimer

Tout le monde peut en être atteint

Kenny éprouva un soulagement quand sa mère, Ellen, décida de quitter son appartement et de venir vivre avec lui et sa famille. Ellen vieillissait doucement et la solitude lui pesait de plus en plus depuis la mort de son mari trois ans auparavant. À présent, elle se réjouissait de vivre entourée des siens.

Ellen, âgée de 63 ans, avait une personnalité radieuse faisant que tout le monde l’aimait instinctivement. Ses petits-enfants l’adoraient et elle adorait tout autant passer du temps avec eux. De plus, Kenny et son épouse Stéphanie appréciaient l’aide qu’elle pouvait leur apporter pour tenir la maison.

Peu importait qu’Ellen oubliait des choses chez l’épicier de temps en temps ou qu’elle omettait occasionnellement de faire le linge comme promis. Après tout, on ne pouvait lui en vouloir car elle n’était plus toute jeune. Sa famille était ravie de l’avoir auprès d’elle. C’était une bénédiction.

Cependant, l’épouse de Kenny ne pouvait s’empêcher de remarquer de petites choses qui n’allaient pas. Une fois, Ellen était occupée à l’étage et avait oublié la bouilloire sur le réchaud et Dieu sait ce qui aurait pu se passer si Stéphanie ne s’en était aperçue. Ce qui était plus inquiétant, c’est qu’Ellen nia avoir allumé la cuisinière et dit que c’était Stéphanie qui avait dû mettre la bouilloire à chauffer !

Une autre fois, Kenny quitta son travail plus tôt afin d’accompagner sa mère chez le médecin. En effet, Ellen avait besoin de soins ostéopathiques pour son problème de dos et elle se rendait donc habituellement à ce rendez-vous un mercredi sur deux depuis neuf mois.

Ce mercredi, lorsque Kenny sonna à sa porte, Ellen était absente. Elle avait accompagné un voisin au Cercle des Aînés et y avait passé toute la soirée. Lorsque Kenny fit des reproches à sa mère pour lui avoir fait perdre une demi-journée de travail, elle se mit en colère et lui demanda pourquoi diable elle aurait eu besoin d’un médecin.

Comme c’était étrange ! Cela ne ressemblait pas du tout à sa mère d’être aussi cynique et dure. Kenny, un rien contrarié par les excuses données par sa mère, se promit de la surveiller car il se faisait du souci. Il y avait de nombreuses petites choses incohérentes. Ellen refusait de plus en plus souvent d’équilibrer son compte courant ; elle avait arrêté de faire des mots croisés le soir, ce qu’elle n’aurait manqué auparavant pour rien au monde et elle se retranchait chez elle de plus en plus. Lorsque Kenny l’interrogea avec précaution, elle répondit de façon un peu brusque : « une vieille femme ne peut-elle pas être grincheuse de temps en temps ? »

Un mois plus tard, après le dîner, alors qu’elle lisait une histoire à voix haute pour son petit-fils avant qu’il ne s’endorme, Ellen se mit à confondre tous les personnages, ce qui ne lui ressemblait absolument pas. Cette histoire était la préférée du petit Chris qui la redemandait tous les soirs et il était donc impossible pour quiconque d’en oublier le moindre détail.

Les mois suivants, Kenny et Stéphanie constatèrent de nombreuses erreurs de la part d’Ellen mais ils mirent cela sur le compte de son âge avancé jusqu’à ce soir, où, au cours du dîner familial, Ellen regarda son repas avec méfiance et repoussa brusquement son assiette en demandant à sa famille pourquoi ils essayaient de l’empoisonner.

Lorsque Kenny et Stéphanie essayèrent de la calmer, Ellen recula et dit qu’elle ne savait pas qui ils étaient et elle les accusa de « faire partie du projet » puis, pendant plusieurs minutes, elle eût un regard fixe et vide avant de reprendre ses esprits.

Après avoir longuement insisté et essayé de convaincre sa maman, Kenny lui dit qu’il aimerait bien qu’elle l’accompagne voir leur médecin de famille. Peut-être celui-ci serait-il en mesure de lui proposer un traitement pour ses pertes de mémoire.

Après plusieurs tests, le neurologue leur fit une révélation qui eût l’effet d’une bombe et prononça le mot tant redouté, commençant par « A ». Ce diagnostic vint confirmer les craintes d’une famille ayant refusé de voir la réalité pendant plus d’un an.

C’était un terrible diagnostic. Ellen, bien que relativement jeune, avait la maladie d’Alzheimer et ne serait plus jamais la même. Pire encore, elle allait progressivement perdre la mémoire. Ses capacités de communication et sa motricité allaient progressivement se détériorer et elle finirait par perdre le contrôle de ses sphincters. Le jour viendrait où Ellen se retrouverait grabataire, à peine en vie, au seuil de la mort.

Les membres de la famille d’Ellen, allaient non seulement devoir faire face à cette souffrance émotionnelle mais également trouver une garde-malade à plein temps et réorganiser leur vie pour pallier à cette situation difficile. En l’absence de traitement efficace de la maladie d’Alzheimer, Kenny allait devoir assister à la déchéance progressive de sa mère bien-aimée.

Cependant, l’histoire ne s’arrête pas là. La face cachée de la maladie est en rapport avec les laboratoires pharmaceutiques (Big Pharma), une industrie rapace qui, depuis des années engrange d’immenses bénéfices sur le dos de la misère humaine, recourant à la tromperie, guidée par l’appât du gain. À l’affût de chaque nouveau cas, les laboratoires pharmaceutiques jurent que leurs médicaments peuvent ralentir, voire même arrêter la progression du mal. Ils donnent de l’espoir là où il est inexistant et transforment la souffrance et la douleur en une manne financière.

À la tête de la meute, des entreprises comme Eli Lily, Merck, Baxter et Johnson & Johnson ont réussi à convaincre des millions de personnes sur le globe qu’elles peuvent aider les patients à améliorer leur qualité de vie. La vérité est que les découvertes médicales et les essais cliniques portant sur la maladie d’Alzheimer ne sont qu’un écran de fumée destiné à faire en sorte que des gens malades et vulnérables le demeurent – malades et vulnérables. Il est indéniable que la médecine conventionnelle ne peut rien changer au sort des patients atteints de la maladie d’Alzheimer, ni de ceux atteints de diabète, d’obésité ou d’autisme.

En fait, leurs traitements ne font qu’aggraver le problème à cause des effets toxiques des médicaments altérant les défenses naturelles du corps. Ne croyez pas un seul instant que l’industrie pharmaceutique se soucie réellement de votre santé.

Qu’est-ce que la maladie d’Alzheimer ?

Comme pour Ellen, la perte de la mémoire est le symptôme apparaissant au premier plan de la maladie d’Alzheimer. Au début, la mémoire à court terme est altérée et la distraction dont fait preuve le patient passe inaperçue quand elle n’est pas ignorée.

Cependant, les troubles de la mémoire empirent et la mémoire à long terme est atteinte ; le patient ne reconnaît plus ni ses amis ni sa famille. Les débordements émotionnels ne sont pas rares. Les troubles cognitifs augmentent et on assiste à la perte du langage, de la mémoire et d’autres facultés mentales. Il arrive un moment où le patient perd son autonomie. Le patient décède dans un contexte d’atrophie et de lésions cérébrales majeures.

La maladie d’Alzheimer ne constitue pas une forme naturelle du vieillissement et ce n’est pas non plus une malade mentale à proprement parler. Elle est littéralement due à une atteinte cérébrale lésionnelle. Nous devons nous efforcer de comprendre ses causes si nous voulons prévenir son apparition et traiter ses symptômes de manière efficace car il s’agit là d’une maladie mortelle aux conséquences dévastatrices pour les proches.

Dans ce livre, nous parlerons également d’autres aspects de cette maladie. Laissez-moi vous poser cette question : ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi des maladies telles que la maladie d’Alzheimer, l’obésité, l’arthrose, l’hypertension artérielle, le diabète et le cancer, auparavant relativement rares, sont actuellement si banales ?

Ces affections ne sont rien d’autres que des maladies liées au mode de vie moderne ; ce sont les conséquences prévisibles d’une intoxination chronique à l’origine d’une congestion, puis d’une inflammation et enfin d’une asphyxie cérébrale. Une alimentation de plus en plus délétère, une exposition à des produits chimiques nocifs et enfin la prise au long cours de médicaments de synthèse privent le cerveau de l’oxygène et des nutriments dont il a besoin pour fonctionner. Elles entraînent également des altérations physiologiques et biochimiques pouvant être à l’origine de la maladie d’Alzheimer.

Que peut-on envisager au terme de ces réflexions ? La première étape pour résoudre ce problème est de reconnaître que vous seul détenez le pouvoir de rechercher des informations vous permettant de prendre la meilleure décision pour votre santé. Il n’y a pas de « trucs », pas de surprises ; c’est une question de bon sens.

L’objectif de ce livre, outre celui de redonner de l’espoir, est également de répondre aux questions à propose de l’origine de la maladie d’Alzheimer et quels sont les moyens pouvant être mis en œuvre pour prévenir son apparition et la traiter. Dans l’éventualité où vous présenteriez déjà certains symptômes, vous pouvez prendre des dispositions pour nettoyer et rééquilibrer votre organisme et rétablir vos facultés psychiques et mentales.

Les liens corps-esprit

Nombreuses sont les personnes ne croyant pas aux capacités régénératives de leur organisme quand celui-ci bénéficie des bons soins et des bons traitements. Dans le cas de nombreuses maladies telles que le cancer, les pathologies cardiaques, le diabète et la maladie d’Alzheimer, les gens croient que le diagnostic médical est un fait immuable qu’ils doivent accepter, même si cela équivaut à une sentence de mort.

Pire encore, l’objectif des traitements conseillés aux patients n’est pas de traiter l’origine de la maladie mais simplement de camoufler et d’entretenir les symptômes pour le plus grand bénéfice des laboratoires pharmaceutiques, bien sûr. De nombreuses études ont démontré que le taux d’efficacité des médicaments de synthèse est si bas qu’ils ne font pas mieux qu’un placebo.

L’intérêt des laboratoires pharmaceutiques étant que les patients soient dépendants de leurs traitements, ils vont perpétuer la théorie selon laquelle nous serions les victimes de maladies insidieuses plutôt que des êtres humains dont les organismes doués d’une intelligence innée peuvent changer le cours des choses.

C’est l’absence de responsabilisation individuelle couplée à l’approche médicale conventionnelle, au mieux purement symptomatique et au pire, franchement dangereuse, qui a abouti au niveau épidémique de nombreuses maladies, dont la maladie d’Alzheimer.

Les laboratoires pharmaceutiques profitent donc de cette équation très simple : leurs bénéfices diminuent si les gens sont en bonne santé. Par contre, des gens piégés dans un cycle de maladies diverses et variées constituent une véritable mine d’or.

Il est donc de l’intérêt purement égoïste des laboratoires pharmaceutiques de nous convaincre que leurs traitements sont plus efficaces que des mesures simples et pleines de bons sens ayant pérennisé la santé dans de nombreuses cultures pendant des siècles.

Si ceci ne suffit pas à vous convaincre, voici quelque chose d’encore plus incroyable : chaque année, ce sont 900 000 Américains qui décèdent des conséquences de leur traitement et non du diagnostic dont ils sont porteurs. Il est essentiel de briser ce cercle vicieux fait de maladies et de croyances erronées et de réaliser que ceux qui sont malades ne sont pas des victimes. Prenez votre santé en charge au lieu de placer toute votre confiance dans l’industrie médicale.

L’élément-clé est la responsabilisation permettant de découvrir et de pallier aux causes essentielles de la maladie d’Alzheimer. Au lieu d’interférer avec les programmes naturels d’auto-guérison de l’organisme en absorbant des médicaments de synthèse, vous devez rétablir les nombreux paramètres permettant à votre corps de se guérir lui-même et favoriser son état naturel d’équilibre et de vitalité.

Il va sans dire que si nous arrivons à identifier les causes à l’origine de la maladie d’Alzheimer, nous pouvons mettre à profit ce savoir pour prévenir son apparition. De plus, nombreux sont les traitements naturels efficaces que vous pouvez immédiatement mettre en œuvre. L’industrie pharmaceutique ne tient pas à ce que vous en connaissiez l’existence mais, n’en doutez pas, ils existent bel et bien.

Il n’y a pas de traitement permettant la guérison définitive de la maladie d’Alzheimer mais avec un peu de rigueur et de bon sens, il vous est possible d’en diminuer les risques et d’en atténuer les symptômes lorsqu’ils sont présents. N’oubliez jamais que c’est vous et vous seul(e) qui détenez le pouvoir de changer votre destin et d’améliorer votre état de santé.

Au fil des pages, je vais m’attacher à démystifier les causes de la maladie d’Alzheimer et à suggérer des stratégies permettant de la prévenir et de la traiter. C’est vous qui détenez le pouvoir de reprendre le contrôle de votre santé est en vous-même.

Sénescence naturelle et maladie d’Alzheimer

La maladie d’Alzheimer est l’une des maladies les plus redoutées de nos jours. En 2014, elle atteignait environ 36 millions de personnes sur le plan mondial1. Ce nombre devrait tripler d’ici 2050.

Presque tout le monde a assisté au déclin irréversible d’un ami ou un membre de sa famille. Chez les personnes atteintes, on constate une altération de la mémoire, puis son déclin et enfin sa disparition complète tandis que les membres de la famille et les amis proches ne sont plus reconnus voire totalement oubliés.

Au fur et à mesure que progresse la maladie, les sujets sont incapables de finir leurs phrases et perdent toute autonomie. Ils peuvent adopter des comportements enfantins ou vivre dans un état onirique, être incapables de faire la distinction entre le fruit de leur imagination et la réalité, ou même se sentir persécutés et se méfier de leur entourage proche.

Le fait que cette spirale cognitive descendante fasse partie du processus naturel de vieillissement est un mythe bien établi. Et forcément, d’après l’industrie médicale et pharmaceutique, puisque ces symptômes sont inévitables, rien ne sert d’essayer d’en prévenir l’apparition. Selon eux, le mieux que nous puissions faire pour contrôler les symptômes est, vous l’aurez deviné, d’avoir recours à toujours plus de médicaments.

Rien ne saurait être plus éloigné de la vérité. La sévérité des symptômes de la maladie d’Alzheimer n’a rien de naturel même si nos facultés mentales déclinent légèrement avec l’âge. Rappelez-vous également que même si la sagesse naturelle voudrait que vous soyez impuissant à empêcher le déclin des facultés cognitives, ceci n’est tout simplement pas vrai.

Il y a une différence énorme entre un cerveau vieillissant naturellement et celui d’un sujet atteint de la maladie d’Alzheimer. Si vous avez plus de 50 ans, vous avez probablement constaté une légère perte de mémoire. Même chez les sujets normaux ayant gardé une activité cérébrale, l’hippocampe commence tout naturellement à s’atrophier à l’âge de 55 ans environ (l’hippocampe est la partie du cerveau responsable de la formation des souvenirs). De même qu’un diagnostic de cancer ou d’autres maladies redoutées équivaut à une sentence de mort pour des patients anxieux, de même l’idée d’être atteint d’une maladie d’Alzheimer peut conduire de nombreux patients vers l’abandon de tout espoir ou vers une dépendance envers les traitements médicamenteux, lesquels ne sont pas efficaces, voire, aggravent la situation.

Cependant, l’expérience collective nous montre qu’il est possible de garder la majeure partie de ses facultés cognitives jusqu’à un âge avancé. Prenez l’exemple de la comédienne Betty White, chérie du public, âgée de plus de 90 ans et à l’esprit acéré. Des hommes politiques influents tels que Winston Churchill et Jimmy Carter sont restés (ou sont encore) plein de vitalité et actifs alors qu’ils ont plus de 70 ou 80 ans. L’ancien président des États-Unis, George H. Bush, continue à faire du parachutisme alors qu’il a plus de 80 ans. Le grand compositeur Anton Bruckner, n’a jamais perdu sa capacité à créer des symphonies inouïes et a continué à composer des morceaux de musique sublimes peu de temps avant son dernier souffle.

Bien que de nombreux sujets de plus de 70 ans souffrent d’un déclin de leurs facultés mentales, ceci n’a rien d’inévitable. N’importe quelle cellule du corps humain suit un parcours normal de sénescence mais un corps sain et fonctionnel peut continuer à se régénérer suffisamment de sorte que les fonctions majeures ne sont que peu affectées.

La détérioration s’accélère et devient irréversible seulement lorsque les lésions accompagnant habituellement le vieillissement (mais pas « normalement ») et la neurodégénérescence atteignent un seuil critique sous l’effet d’un mode de vie nocif, l’intoxination progressive, le stress, ainsi qu’un certain nombre de facteurs et que le corps a perdu sa capacité à se régénérer.

Lorsque ces phénomènes surviennent au niveau du cerveau, c’est la maladie d’Alzheimer. Il s’agit là d’un processus distinct et progressif dépassant les lésions cellulaires habituelles, détruisant les anciennes connexions neurologiques, érodant la mémoire et les fonctions cognitives.

La première étape pour prévenir ou même faire régresser la maladie d’Alzheimer est de comprendre qu’elle ne fait pas partie intégrante du processus naturel de sénescence. Ce n’est que parce que le processus de vieillissement naturel et la maladie d’Alzheimer atteignent la même partie du cerveau qu’il est parfois difficile de faire la distinction entre les deux.

Dans les deux cas, la partie du cerveau la plus affectée est le lobe temporal ; cette zone responsable des souvenirs conscients, du rappel des mots, des évènements et d’autres détails. La maladie d’Alzheimer est invalidante car les symptômes entraînent une baisse de la mémoire et des aptitudes cognitives à une vitesse effrayante.

Une des raisons de la détérioration chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer est l’accumulation d’une protéine appelée bêta-amyloïde dans le cerveau. Sous l’effet de l’inflammation, cette protéine forme des amas entraînant et aggravant les lésions des nerfs et des cellules cérébrales, ce qui conduit à leur destruction. De nombreux facteurs contribuent à cette inflammation : une mauvaise alimentation (due soit à des erreurs de régime alimentaire soit à une malabsorption), un manque d’exercice physique (ces deux facteurs sont une source de stress oxydatif tissulaire), une accumulation de métaux lourds, une consommation d’excitotoxines incluant des additifs alimentaires artificiels, des composés fluorés, de l’aluminium et des métaux lourds et d’autres toxiques environnementaux.

De nombreux scientifiques croient que les plaques bêta-amyloïdes sont une conséquence de l’âge et que l’on ne peut rien y changer. Le cas ci-dessous montre que ceci n’est tout simplement pas vrai.

Ayant atteint l’âge de 82 ans, une femme originaire des Pays-Bas, avait décidé de faire don de son corps à la science. Lorsqu’elle fêta son 111ème anniversaire, sa crainte était que son corps ne fût trop vieux pour la science. Au contraire, sa longévité extraordinaire intrigua les chercheurs. Elle passa deux tests au cours des quatre années qui suivirent et dont les résultats montrèrent que ses facultés mentales étaient plus performantes que ceux de sujets âgées de 60 à 80 ans. Il n’y avait que très peu d’arguments en faveur d’une perte de mémoire, alors même qu’elle était âgée de 111 ans.

Après son décès à l’âge de 115 ans, son cerveau fut examiné par le chercheur en neurosciences Gert Holstege. Les résultats parurent dans le journal scientifique Neurobiology of Aging. Ces découvertes seraient de nature à remettre complètement en question les hypothèses de Big Pharma, sources de leur profit estimé à plusieurs milliards de dollars.

Le cerveau de cette dame ne montrait absolument aucun signe d’athérosclérose (sténose des artères), pas d’argument en faveur d’anomalies cérébrales et de façon plus intrigante, pas un seul signe de maladie d’Alzheimer, y compris les bêta-amyloïdes caractéristiques des cerveaux atteints de maladie d’Alzheimer. Les quelques anomalies constatées étaient d’intensité très modérée et ne pouvaient donc pas être à l’origine de troubles mentaux majeurs et certainement pas d’une maladie d’Alzheimer.

L’atrophie cérébrale est-elle partie intégrante du processus de sénescence ?

La probabilité de démence s’accroît en fonction de l’âge. L’Institut National de la Sénescence insiste sur le fait que tous les cerveaux s’atrophient avec l’âge et qu’une certaine forme de déclin cognitif est inévitable. Cependant, la pire forme de démence, constituée par la maladie d’Alzheimer et l’atrophie cérébrale majeure associée, n’est pas une forme normale de sénescence, contrairement à l’opinion médicale courante.

La maladie d’Alzheimer est actuellement la sixième cause de décès aux États-Unis. Par conséquent, si nous devions souscrire à l’hypothèse que la maladie d’Alzheimer constitue simplement une forme plus intense ou plus prononcée de vieillissement, cela voudrait dire qu’un processus anormalement rapide de vieillissement serait la sixième cause de mortalité aux États-Unis ? N’est-ce pas absurde ?

L’équation vieillissement égale maladie d’Alzheimer n’est rien d’autre que l’un de ces mythes perpétués par le milieu médical ; c’est un lavage de cerveaux nous poussant dans les bras accueillants de l’industrie pharmaceutique. Heureusement que nous sommes de plus en plus nombreux à réaliser qu’il s’agit là d’une sinistre farce.

Des recherches effectuées par l’association américaine de psychologie American Psychological Association et publiées dans la revue Neuropsychology, démontrent que le choix des sujets ayant participé à des études antérieures sur l’atrophie cérébrale liée à l’âge, même dans des cerveaux considérés comme normaux, n’avait pas été rigoureux. Par conséquence, des sujets ayant des lésions cérébrales non décelées ou d’apparition très progressive ont été considérés comme sains et les chercheurs ont donc supposé que la mort neuronale et de l’atrophie de la substance grise étaient dues à l’âge et non à pas à des pathologies neurologiques. Ceci a conduit à surestimer l’impact de l’atrophie cérébrale de sujets vieillissants et à sous-estimer la taille des cerveaux, normale pour l’âge. Par la suite, ces sujets âgés de 68 ans et indemnes de tout accident vasculaire cérébral, de toute forme de démence (y compris la maladie d’Alzheimer) ou de maladie de Parkinson ont été inclus dans une étude effectuée dans le cadre de l’étude hollandaise à long terme sur le vieillissement, la Maastricht Aging Study. Ces sujets présumés sains ont participé à des tests neuropsychologiques incluant des tests de dépistage de démence et de maladie d’Alzheimer au début de l’étude puis tous les trois ans pendant les neuf années consécutives suivantes. Trois ans plus tard, des IRM systématiques (imageries par résonance magnétique) ont été pratiquées afin de mesurer la taille de leurs cerveaux, en particulier des zones telles que l’hippocampe (intervenant dans la formation des souvenirs et le stockage de la mémoire) ainsi que les zones frontales et cingulaires du cortex (intervenant dans les capacités cognitives).

Les participants ont ensuite été divisés en deux groupes : un groupe constitué de 35 sujets sains sur le plan cognitif et qui le restèrent durant toute la durée de l’étude et un groupe constitué de 30 sujets ayant des manifestations significatives de déclin cognitif durant toute la durée de l’étude bien qu’à aucun moment, le diagnostic de démence ne fut posé.

Alors que les cerveaux des sujets du premier groupe demeurèrent majoritairement inchangés, ceux du deuxième groupe montrèrent des altérations importantes. Dans les études plus anciennes, une telle atrophie cérébrale aurait été attribuée à l’âge alors qu’en fait, il s’agissait des maladies neurologiques non diagnostiquées.

Les auteurs de l’étude affirmèrent donc la chose suivante : la substance grise cérébrale n’est pas modifiée de façon significative tant que la santé cérébrale n’est pas affectée et ce, quelque soit l’âge. Ceci vient donc appuyer ce que des partisans de la médecine naturelle affirment depuis des années. N’est-il pas ironique que nous dépensions du temps et de l’argent pour démontrer quelque chose que nous savons déjà ?

Alors qu’il n’y a pas de traitement curatif de la maladie d’Alzheimer, de nombreuses stratégies de médecine naturelle existent, capables de diminuer le risque et les effets de cette maladie débilitante et mortelle. Malheureusement, nous sommes tellement habitués à croire les effets d’annonces dramatiques de la médecine moderne qu’il est facile d’ignorer le pouvoir de ces méthodes pleines de bon sens.

Eh bien, les voici : un régime alimentaire riche en nutriments, un effort physique régulier, une vie active et sociale, des techniques de réduction de stress telles que la méditation et des stimulations mentales régulières telles que les mots croisés ou le fait de s’adonner à son activité favorite de loisir. J’aurai l’occasion d’y revenir et de faire le lien avec la maladie d’Alzheimer ultérieurement dans cet ouvrage.

Big Pharma contre médecine naturelle

Vu l’enjeu, on comprend donc facilement que des méthodes naturelles diminuant le risque de maladie d’Alzheimer soient dénigrées par l’industrie de la santé. Leur solution, c’est de proposer des médicaments de synthèse chers, inefficaces et grevés d’effets secondaires n’ayant qu’un seul effet bénéfique sur la santé, celui de leur bonne santé financière.

Par ailleurs, leurs efforts pour accroître les profits qu’ils tirent de ces traitements ne connaissant aucune limite. Saviez-vous que l’industrie médicale essaie actuellement de proposer une nouvelle définition de la maladie d’Alzheimer afin de pouvoir la diagnostiquer et donc de la traiter plus précocement afin d’augmenter leurs revenus ?

Les facteurs de risque d’apparition de la maladie d’Alzheimer sont multiples et vont de la prédisposition héréditaire dans de rares cas jusqu’aux lésions oxydatives tissulaires dues à un mode de vie malsain en passant par une exposition chronique à des toxiques tels que l’aluminium, les silicones et d’autres produits chimiques. Cependant, le diagnostic de certitude de la maladie d’Alzheimer ne peut être fait qu’après une autopsie.

Des chercheurs membres du groupe de travail international sur les nouveaux critères de recherche pour le diagnostic de la maladie d’Alzheimer (International Working Group for New Research Criteria for the Diagnosis of Alzheimer’s Disease) ont publié un article en faveur d’une nouvelle définition de la maladie d’Alzheimer. L’actualisation de cette définition permettrait de poser le diagnostic chez tout sujet souffrant de troubles de la mémoire épisodiques et dont au moins un des marqueurs biologiques de la maladie serait positif. Ces marqueurs biologiques sont des antigènes et ou des substances chimiques présents à l’intérieurs des tissus organiques suggérant la présence de certaines affections.

En d’autres termes, selon ces chercheurs, il n’est donc pas nécessaire d’attendre d’avoir un tableau clinique de démence complet avant de démarrer un traitement de maladie d’Alzheimer. Ceci a l’air parfaitement raisonnable en théorie mais cela a également pour effet d’élargir la part du marché lucratif des médicaments contre la maladie d’Alzheimer. Au vu des effets de ces médicaments qui ne sont pas plus efficaces qu’un placebo dans le meilleur des cas et qui, dans le pire des cas, peuvent contribuer à accélérer le déclin cognitif, ce n’est donc pas une bonne idée que de démarrer un traitement plus précocement.

La logique désopilante des pseudo-experts

Pire encore, le monde médical, dont l’objectif est de démarrer le traitement contre la maladie d’Alzheimer le plus tôt possible, minimise l’intérêt des mesures et traitements préventifs ayant pourtant fait leurs preuves au cours du temps. Même les instituts de veille sanitaire affirmant protéger la population tels que les NIH (National Institut of Health) font obstacle au développement de vrais traitements au nom de l’augmentation du profit de l’industrie de la santé. C’est un véritable cercle vicieux.

Le NIH a franchi un pas en faveur de Big Pharma en essayant de supprimer le savoir médical naturel et a organisé une table ronde d’experts sur la maladie d’Alzheimer au siège du NIH près de Washington. L’objectif était de voir si l’apparition de la maladie d’Alzheimer pouvait être prévenue grâce à une bonne hygiène alimentaire et un mode de vie sain.

Après avoir passé en revue un nombre réduit d’études, ils en conclurent qu’il n’y a aucun moyen de prévenir l’apparition de la maladie d’Alzheimer. Certes, ce n’est pas exactement ce qu’affirmaient les conclusions des études en question. Au contraire, ils ont choisi de se pencher sur des études démontrant clairement le bénéfice de certains compléments alimentaires ou d’activités dans la prévention de cette maladie tant redoutée. Ils décidèrent simplement que les conclusions de ces études ne devaient pas être retenues, probablement parce qu’elles n’allaient pas dans le sens de leur conclusions préétablies.

Même le Dr Martha Daviglus, professeur de médecine préventive à la Northwestern University, a affirmé qu’il n’y avait pas de relation de cause à effet entre la maladie d’Alzheimer et le régime alimentaire, l’exercice physique et le mode de vie. Le fait que ces médecins exhibent des diplômes prestigieux, publient des articles académiques et portent des blouses blanches ne justifie que leurs opinions aient plus de poids que la sagesse naturopathique conventionnelle qu’ils ignorent de façon si dédaigneuse.

Leur attitude soigneusement cultivée, désinvolte, à l’égard de la médecine naturelle est à contre-courant de plusieurs millénaires de bon sens ; or, ce dernier vous dit que si vous êtes bon envers votre corps, celui-ci vous le rendra.

Les opinions de ces associations sont un exemple classique de la problématique de l’œuf ou de la poule. Les gens sont-ils capables de rester cognitivement « en forme » parce qu’ils restent actifs sur le plan physique et gardent des contacts sociaux ou est-ce grâce à leur bonne santé mentale qu’ils sont capables de continuer à exercer une activité physique et avoir des contacts sociaux ?

Concrètement et en résumé, cela reviendrait à dire qu’un effort physique régulier ne diminue pas le risque de survenue de maladie d’Alzheimer (alors qu’il le diminue !) mais qu’un risque faible de survenue de maladie d’Alzheimer vous permet de continuer à avoir un exercice physique régulier. Un autre exemple serait de dire qu’un régime alimentaire riche en oméga-3 ne diminue pas le risque de survenue de maladie d’Alzheimer (alors qu’il le diminue !) mais qu’un risque faible de survenue de maladie d’Alzheimer vous pousse à enrichir votre régime alimentaire en oméga-3.

Maintenant, remettez en place l’hypothèse du Dr Daviglus dans le contexte de tout ce qui été fait en matière de prévention de la maladie d’Alzheimer et vous verrez qu’elles sont dénuées de sens. Ce genre de propos conduit les gens à penser qu’ils ne sont que des victimes impuissantes ne pouvant rien faire d’autre que de confier leur santé (et donc, leur portefeuille) à l’industrie pharmaceutique.

Ces mêmes experts refusent de croire que les méthodes de santé naturelle sont efficaces en l’absence de preuves (selon leurs critères) mais minimisent les conséquences de la présence de contaminants chimiques connus tels que les composés fluorés et l’aluminium en insistant qu’ils ne sont pas nocifs en l’absence de preuves (toujours selon leurs critères). De toute évidence, quelque chose ne tourne pas rond – vraiment pas rond – dans la façon dont le milieu médical se comporte envers notre santé. Au risque de me répéter, leur unique souci ne concerne pas votre santé mais celle de leur portefeuille.

Ne croyez donc pas cette vision fataliste des choses selon laquelle vous seriez impuissant à prévenir l’apparition de cette maladie. Elle n’est pas étayée par des données scientifiques et est contraire au bon sens. Au contraire de ce que le NIH voudrait vous faire croire, il existe des douzaines d’approches naturelles pour diminuer le risque de maladie d’Alzheimer, pouvant même en diminuer les symptômes et ayant fait leurs preuves au cours du temps.

Les « experts » ne connaissent pas toute l’histoire

Il n’y a pas si longtemps que cela, des experts parmi les scientifiques croyaient que la Terre était plate et immobile. Après tout, ils voyaient de leurs propres yeux le soleil tomber au-delà de l’horizon tous les soirs et se lever tous les matins de l’autre côté de la sphère terrestre. Cette vérité incontestable était difficile à remettre en question car il s’agissait d’un phénomène visible de tous. Ils ne réalisèrent pas que ce qu’ils voyaient ne correspondait absolument pas à ce qui se passait réellement.

Aujourd’hui, tant d’ignorance nous fait sourire avec indulgence car nous savons que ce n’est pas le cas. Cependant, face aux maladies modernes, nous adhérons encore à des mythes qui nous été transmis de génération en génération. Et quand je parle de mythes, ce ne sont pas des « histoires à dormir debout », je parle de mythes de la médecine moderne. Quelle contradiction dans les termes !

Sommes-nous sûrs de ne pas tomber dans un piège en croyant aveuglément ce que d’autres ont érigé comme étant leur vérité personnelle subjective ?

Vous pourriez répondre en disant qu’aujourd’hui, les choses sont différentes car nous avons des données objectives et vérifiables issues de la recherche scientifique afin de démontrer ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. La vérité pourrait bien vous décevoir.

Tout d’abord, de nombreuses recherches scientifiques sont basées sur les idées subjectives, les ressentis, les pensées et les attentes du scientifique conduisant l’expérimentation.

Ensuite, la recherche est influencée par un nombre quasi-infini de variables possibles et hautement influençables, ainsi que par l’erreur humaine, pouvant impacter le résultat final de façon imprédictible.

De plus et c’est peut-être le plus important, la recherche est financée et contrôlée par des organismes ayant un agenda politique ; ceci introduit donc un biais faisant que la recherche scientifique moderne est souvent pervertie par des manipulations frauduleuses ayant pour but de falsifier les résultats. Par exemple, des chercheurs de l’Université de Californie ont publié un article dans Annals of Medicine en octobre 2010 montrant que 92 % des 145 essais cliniques menés entre 2008 et 2009 étaient irrecevables car ils ne mentionnaient pas le type de placebo utilisé. Dans un des cas, le placebo choisi augmentant le taux de cholestérol dans le groupe contrôle, les chercheurs n’eurent aucun mal à démontrer qu’une statine comme le Lipitor était plus efficace qu’un placebo. Or, la FDA (Federal Drug Administration) américaine a condamné cette pratique comme étant totalement contraire aux principes scientifiques.

Que des recherches ainsi biaisées et erronées ne soient pas invalidées est grave mais de plus, ces études sujettes à caution sont utilisées pour lancer de nouvelles études qui, à leur tour, seront également fausses. Pire encore, cette chaîne d’erreurs scientifiques a un impact négatif sur la décision médicale et peut mettre des vies en danger.

De temps à autre, les erreurs commises par les laboratoires scientifiques sont exposées au grand jour, ainsi que leur manipulation des données et leur silence sur les effets secondaires graves sur leurs médicaments. Ce qui est affligeant, c’est qu’ils s’en sortent comme si de rien n’était. Ils paient une amende puis les affaires reprennent. Leurs responsables ne seront jamais inquiétés ; il n’y aura jamais de peine de prison. Eh oui, les laboratoires pharmaceutiques semblent jouir d’une immunité particulière leur permettant d’échapper à toute sanction pour leurs méfaits et c’est comme si la fraude médicale n’existait pas.

Il serait d’ailleurs invraisemblable qu’un laboratoire pharmaceutique publie les résultats d’un essai clinique invalidant des hypothèses biaisées. Le conflit d’intérêt est évident et pourtant, ce sont les laboratoires pharmaceutiques qui financent la majeure partie des essais cliniques menés dans le monde. Et voilà que les arguments scientifiques reposent sur ce monopole basé sur le profit déterminant le type de recherche souhaitable. Il est choquant de voir qu’il n’y ait pas plus de personnes se mobilisant contre un conflit d’intérêt aussi considérable.

Finalement, bien qu’il existe encore d’authentiques chercheurs ne tirant aucun bénéfice financier ou d’un avancement de carrière ou de prestige du résultat de leurs études, une grande partie des études scientifiques ne découvre rien qu’elle n’était pas sûre de trouver ou de valider.

Les recherches nécessitent des subsides ; la recherche médicale et les essais pharmacologiques sont très coûteux. Big Pharma en est bien conscient et lorsqu’il s’agit de rentabilité, il se charge de tous les frais à condition évidemment que les résultats en vaillent la peine.

Ceci implique que même des chercheurs sincères et consciencieux subissent d’intenses pressions afin de recadrer, de manipuler les données ou d’interpréter les résultats de façon à recueillir l’approbation de leurs commanditaires, les laboratoires pharmaceutiques. Ils doivent faire de nombreuses concessions afin de s’assurer que leurs clients continuent à engranger des profits. En l’absence de concessions, leurs chances de bénéficier de subsides supplémentaires diminuent, voire disparaissent.

Malheureusement, ceci implique également que des médicaments supposés être sûrs selon les experts ne le sont peut-être pas tant que cela. Parallèlement, le milieu médical déploie de nombreux efforts pour discréditer des remèdes ne pouvant être brevetés et ne pouvant donc leur être d’aucun bénéfice.

Conflits d’intérêts

Même les subsides publics et les institutions qui devraient théoriquement être neutres plutôt que de s’engager dans la course aux profits sont souvent influencées par l’industrie pharmaceutique ; les chercheurs puisent à la fois dans les finances des grands laboratoires et dans les organismes gouvernementaux tels que le NIH. Ce conflit d’intérêt entre la recherche médicale et l’industrie pharmaceutique est rampant et ne fait qu’occasionnellement le cas d’un rappel à l’ordre.

Par exemple, l’un des scientifiques les plus en vue du NIH a été mis en examen pour conflit d’intérêts pour ne pas avoir révélé les liens qui l’unissaient à Pfizer, l’un des géants de l’industrie pharmaceutique. Il est apparu que la personne en question, Pearson « Trey » Sunderland III a été le patron de la branche géronto-psychiatrique du NIH, celle qui organise la recherche contre la maladie d’Alzheimer (quelle surprise !).

Selon les informations publiées, il a omis de déclarer des paiements reçus en provenance de Pfizer entre 1997 et 2004, incluant 25 000 dollars annuels d’honoraires de consultant pour une étude sur les marqueurs de la maladie d’Alzheimer dans des échantillons de liquide céphalo-cérébral, d’autres honoraires s’élevant également à 25 000 dollars par an pour une autre étude sur les marqueurs de la maladie d’Alzheimer ainsi que 2500 dollars de rétribution pour assister à des réunions du laboratoire pharmaceutique durant une journée.

Son excuse ? Lui et d’autres chercheurs faisant partie du NIH croyaient que les formulaires de déclaration d’intérêts étaient une forme de « fléau bureaucratique ». Cependant, il affirma, par le biais de son avocat, qu’il n’avait pas cherché à dissimuler ce revenu supplémentaire.