Atomia - Victor Meinau - E-Book

Atomia E-Book

Victor Meinau

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Beschreibung

Sur un sommet des Alpes, huit astrophysiciens, munis de masques à gaz en raison d’un risque terroriste, assistent à la décomposition de l’atmosphère terrestre. Une météorite tombée en Arkansas libère un gaz inconnu, menaçant notre survie. Malgré les conditions difficiles, une de leurs inventions les plus critiquées pourrait sauver l’humanité.

À PROPOS DE L'AUTEUR

L’écriture, pour Victor Meinau, est un moyen de détente après une carrière de succès éphémères. Passionné par la danse, il débute avec Alain Alexandre et participe au festival Musica, avant de collaborer avec l’Opéra national du Rhin. À la naissance de sa fille, il commence à composer des poèmes et des histoires pour elle. Pour Victor, les mots ont un pouvoir précieux qu’il souhaite préserver.

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Seitenzahl: 27

Veröffentlichungsjahr: 2024

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Victor Meinau

Atomia

Roman

© Lys Bleu Éditions – Victor Meinau

ISBN : 979-10-422-4484-2

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L. 122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L. 122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivante du Code de la propriété intellectuelle.

Les ondes tueuses

Tout commence à la mi-mai avec un gros caillou qui s’écrase dans l’Arkansas.

La météorite ravage un champ de maïs et libère son gaz dans l’air. Un gaz rare, tellement rare qu’il n’existe pas sur Terre, ni même dans le système solaire. Elle ne fait pas plus de dégâts que cela. Toutefois, notre soleil reçoit également quelques-uns de ces cailloux et, là, c’est une tout autre musique.

Il semblerait qu’il ne soit pas bon de mélanger ce gaz avec de l’hydrogène en fusion. Du coup, le résultat se voit et se ressent de suite. Comme si vous baissiez l’intensité de votre plafonnier, notre soleil décline dans un premier temps. Ensuite, très graduellement, il revient à sa force initiale. Pourtant, trois taches beaucoup plus claires se forment à sa surface.

— Il est impossible qu’un caillou lui fasse cet effet, déclare le professeur Miabraé, une sommité mondiale du nucléaire.

— Nous ne savons rien sur ce gaz. Il a peut-être modifié la valeur atomique de notre étoile, répond Karl Weismann, un autre professeur, autrichien, celui-là.

— Avez-vous vu le ciel ? interroge Maria Remmènes, l’assistante du professeur Zeiss, le patron de l’observatoire.

— Sacré nom d’un chien, on dirait des couches, s’exclame Miabraé.

— Oui, l’atmosphère s’agglomère en strates. Nous devrions prendre les masques avant que ce ne soit sur nous, conseille Zeiss.

Équipés contre les menaces terroristes, nos scientifiques s’isolent du reste du monde, tout en continuant de chercher à comprendre.

Très rapidement, de terribles informations leur parviennent en signalant des pertes de connaissance, suivies d’un coma mortel. On dénombre d’abord une trentaine de cas autour du lieu d’impact de la météorite puis très vite une bonne centaine et, avant qu’il ne s’agisse de milliers, leur communication est rompue.

C’est beaucoup mieux ainsi car le fléau utilise les ondes porteuses pour se répandre. Jusqu’à mille cinq cents mètres d’altitude, l’utilisation du téléphone mobile et toute onde terrestre sont mortelles. Plus haut, les appareils ne fonctionnent plus. Néanmoins, les radiations figent le sang et cela jusqu’à deux mille huit cents mètres. La prochaine strate est hautement toxique, totalement sulfurée, pas vraiment de l’ammoniac, mais pas loin. Au-delà de quatre mille mètres, l’oxygène brûle et toute l’eau qui s’y trouve s’évapore. L’intégralité des glaciers et des cimes enneigées jusqu’à sept mille mètres disparaît dans l’atmosphère. Ce sont des colonnes d’eau qui montent à trente-cinq mille mètres, ce qui forme une couche impénétrable aux rayons solaires.