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Décryptez Bruges-la-Morte de Georges Rodenbach avec l'analyse du PetitLitteraire.fr !
Que faut-il retenir de
Bruges-la-Morte, le roman emblématique du symbolisme belge ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette œuvre dans une analyse complète et détaillée.
Vous trouverez notamment dans cette fiche :
• Un résumé complet
• Une présentation des personnages principaux tels que Hugues Viane, la défunte, Jane Scott et Barbe
• Une analyse des spécificités de l'œuvre : Bruges, un personnage de roman et l'analyse des figures du Même et de l'Autre
Une analyse de référence pour comprendre
rapidement le sens de l'œuvre.
LE MOT DE L'ÉDITEUR :
« Dans cette nouvelle édition de notre analyse de
Bruges-la-Morte (2017), avec Nausicaa Dewez et Gilles Clamar, nous fournissons des pistes pour décoder ce roman, véritable ode à la ville de Bruges. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l'œuvre et d'aller au-delà des clichés. » Stéphanie FELTEN
À propos de la collection LePetitLitteraire.fr :
Plébiscité tant par les passionnés de littérature que par les lycéens, LePetitLittéraire.fr est considéré comme une référence en matière d'analyse d'œuvres classiques et contemporaines. Nos analyses, disponibles au format papier et numérique, ont été conçues pour guider les lecteurs à travers la littérature. Nos auteurs combinent théories, citations, anecdotes et commentaires pour vous faire découvrir et redécouvrir les plus grandes œuvres littéraires.
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Seitenzahl: 31
Veröffentlichungsjahr: 2017
Poète et romancier belge
Né en 1855 à Tournai (Hainaut)Décédé en 1898 à ParisQuelques-unes de ses œuvres :Les Tristesses (1879), recueil de poésieLa Jeunesse blanche (1886), recueil de poésieLe Rouet des brumes (1901), contesGeorges Rodenbach passe sa jeunesse à Gand où il se lie d’amitié avec Émile Verhaeren (poète belge, 1855-1916). Diplômé de la faculté de droit, il prend part à la vie littéraire et intellectuelle belge, dans l’entourage d’Edmond Picard (avocat et écrivain belge, 1836-1924). Il participe au renouveau littéraire propre à la Jeune Belgique (revue d’art et de littérature, parue de 1881 à 1897) qui cherche à bousculer les codes dominants.
En 1888, Rodenbach s’installe à Paris où il fréquente assidument les milieux littéraires. Il est notamment un habitué des « mardis », réunions hebdomadaires organisées chez Stéphane Mallarmé (poète français, 1842-1898). Il s’est d’abord fait connaitre par ses œuvres poétiques (Le Foyer et les Champs, 1877 ; Les Tristesses ; La Mer élégante, 1881) avant de rencontrer le succès en 1892 à la publication de son roman Bruges-la-Morte.
Une ville et un homme à l’unisson
Genre : romanÉdition de référence :Bruges-la-Morte, Paris, Flammarion, coll. « GF », 1998, 343 p.1re édition : 1892Thématiques : symbolisme, Bruges, personnification, solitude, amour, deuilBruges-la-Morte a d’abord paru en feuilletons dans le journal Le Figaro en 1892, avant de connaitre une publication en volumes la même année. Ce roman écrit en français, qui narre le deuil d’un homme inconsolable après la mort de sa femme, érige la ville de Bruges en véritable protagoniste du récit. La première édition du roman présente d’ailleurs la spécificité d’accompagner le texte de clichés représentant la ville.
L’ouvrage a connu un succès immense dès sa parution. Il est aujourd’hui considéré comme un chef-d’œuvre du courant symboliste, mouvement littéraire et artistique qui veut dépasser la simple représentation réaliste du réel par une conception spirituelle du monde, mettant en avant l’abstraction à l’aide de métaphores ou d’analogies.
Hugues Viane vit seul à Bruges depuis la mort de sa femme, cinq ans auparavant. Toujours amoureux de cette dernière, il mène une existence routinière, dictée par des habitudes rigides : il sort à heures régulières et vit l’essentiel de son temps reclus chez lui. Il lit, fume et voue un culte aux souvenirs de son épouse disparue tels que des portraits, des objets et, surtout, sa chevelure qu’il conserve comme une relique sur le piano, « étalée et visible comme la portion d’immortalité de son amour » (p. 61). La solitude de Viane s’accommode de la seule présence de Barbe, une vieille servante bigote et silencieuse.
Au crépuscule, Viane est parti pour l’une de ses promenades rituelles dans les rues de Bruges. Il a choisi de vivre son veuvage dans cette ville car la mélancolie de la cité sied à ses propres sentiments. Elle lui rappelle sans cesse sa femme. En effet, pour lui, Bruges est plus exactement Bruges-la-Morte : « [À] l’épouse morte devait correspondre une ville morte » (p. 66). À la sortie de l’église Notre-Dame, Viane croise une femme et est frappé par sa ressemblance avec son épouse. Alors qu’il tente de suivre cette apparition, il la perd de vue.