Capitale de la douleur de Paul Éluard (Analyse de l'oeuvre) - lePetitLitteraire - E-Book

Capitale de la douleur de Paul Éluard (Analyse de l'oeuvre) E-Book

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Beschreibung

Décryptez Capitale de la douleur de Paul Éluard avec l’analyse du Petit Littéraire !

Que faut-il retenir de  Capitale de la douleur, cette expérience poétique innovante ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette œuvre dans une analyse complète et détaillée.

Vous trouverez notamment dans cette fiche :
• Un résumé complet
• Des éclairages sur le contexte
• Une analyse des spécificités de l’œuvre : La synesthésie; Le langage inconscient; L'écriture du surréalisme; L'importance des éléments naturels

Une analyse de référence pour comprendre  rapidement le sens de l’œuvre.

À propos de la collection Le Petit Littéraire :
Plébiscité tant par les passionnés de littérature que par les lycéens, Le Petit Littéraire est considéré comme une référence en matière d’analyse d’œuvres classiques et contemporaines. Nos analyses, disponibles au format papier et numérique, ont été conçues pour guider les lecteurs à travers la littérature. Nos auteurs combinent théories, citations, anecdotes et commentaires pour vous faire découvrir et redécouvrir les plus grandes œuvres littéraires. 

Le Petit Littéraire.fr est reconnu d’intérêt pédagogique par le ministère de l’Éducation. Plus d’informations sur notre site.

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EPUB

Seitenzahl: 35

Veröffentlichungsjahr: 2018

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PAUL ÉLUARD

POÈTE FRANÇAIS

Né en 1895 à Saint-DenisDécédé en 1952 à Charenton-le-PontQuelques-unes de ses œuvres :L’Amour la poésie (1929), recueil de poésieLiberté (1942), recueil de poésieCourage (1943), recueil de poésie

Fils d’un comptable et d’une couturière, Paul Éluard (de son vrai nom Eugène Grindel ; il choisit ce pseudonyme en 1916) devra interrompre ses études à l’âge de seize ans à cause d’une santé fragile et notamment d’une tuberculose. Au sanatorium de Clavadel, en Suisse, il fait la connaissance d’une jeune Russe en exil, Helena Diakonova, qu’il surnommera Gala. Sa forte personnalité et sa culture impressionnent le jeune Éluard. Ensemble, ils lisent les poèmes de Gérard de Nerval, Charles Baudelaire, Lautréamont et Guillaume Apollinaire.

Éluard est mobilisé en 1914 comme infirmier militaire, mais sera finalement éloigné des combats en raison d’une bronchite aiguë. Deux ans plus tard, Éluard épouse Gala. De leur amour naîtra une petite fille, Cécile, en 1918.

Le traumatisme de la guerre et de son expérience sur les champs de bataille fait naître en lui une profonde remise en question du monde : Éluard rejoindra Dada, un mouvement d’avant-garde dont les fondements esthétiques et idéologiques naissent du sentiment d’absurdité qui domine l’après-guerre. Ami intime d’André Breton, il rejoint activement le surréalisme et participe à ses nombreuses manifestations publiques.

Poète engagé, Éluard adhère au Parti communiste français avec Louis Aragon — un autre membre du surréalisme —, André Breton et Pierre Unik. Cette époque d’engagement politique est aussi la plus prolifique en termes de publications : Capitale de la douleur est publié en 1926, L’amour la poésie en 1929.

À nouveau grandement malade, Éluard retournera au sanatorium en 1928, en compagnie de Gala, bien que celle-ci soit ouvertement la maitresse de Max Ernst. En Suisse, la jeune femme rencontrera Salvador Dali, artiste atypique pour qui elle quittera Éluard. La relation avec Gala inspirera au poète de nombreux écrits, souvent emprunts de mélancolie et de souffrance, deux états qui semblent alors indissociables du sentiment amoureux.

CAPITALE DE LA DOULEUR

UNE EXPÉRIENCE POÉTIQUE INNOVANTE

Genre : recueil de poésieÉdition de référence : Capitale de la douleur. Suivi de L’amour la poésie, Gallimard, coll. « Poésie », 1966, 255 p.1reédition : 1926Thématiques : amour, création, guerre, surréalisme, souffrance, langage, rêve

Publié en 1926, Capitale de la douleur est le premier recueil de Paul Éluard, bien qu’il s’agisse d’un ensemble composite : certains poèmes ont déjà été publiés individuellement et leur ordre a été remanié par l’auteur afin de mieux épouser la structure voulue. D’appartenance surréaliste — aux côtés d’André Breton (poète français), de Louis Aragon (poète français) et de Philippe Soupault (poète français) —, Paul Éluard ne manque pas d’y affirmer l’esthétique poétique révolutionnaire et l’expérimentation formelle qui leur sont propres, notamment via l’écriture automatique (une écriture très libre sans le contrôle de la raison), l’utilisation de vers blancs (vers d’une poésie non rimée), de ruptures métriques (césure dans le vers) ou encore la richesse d’interprétation de la polysémie (plusieurs sens pour un même mot) qui donne un caractère surnaturel aux motifs d’imagination.

La poésie d’Éluard se revendique libre, à l’image de cette nouvelle vie d’après-guerre, et certains poèmes s’apparentent à de petites histoires en prose. Il se livre également à une déstructuration de la prosodie (la quantité de syllabes et l’accent tonique dans un vers) ou syntaxique (les mots surgissent comme des idées, sans que la raison puisse les ordonner dans une ponctuation intelligible). Cette pratique visant à laisser l’inconscient s’exprimer en dehors de tout contrôle de la raison est propre aux surréalistes, qui la nomment « écriture automatique ».

Haut en couleurs, Capitale de la douleur est aussi l’occasion de marquer la filiation artistique qui unit poésie et peinture, d’où les nombreux hommages à ses amis peintres (Pablo Picasso, Joan Miro, Giorgio De Chirico, Max Ernst, Georges Braque, Paul Klee ou encore André Masson) et, bien entendu, à Gala, muse et épouse du poète.

RÉSUMÉ

LE TITRE

Initialement intitulé L’art d’être malheureux