Erhalten Sie Zugang zu diesem und mehr als 300000 Büchern ab EUR 5,99 monatlich.
Qui est Petite ? Humaine, hybride, peut-être machine… Dans un univers ravagé par le chaos, elle s’élance dans une quête d’identité, guidée par des rencontres imprévues et des êtres singuliers, eux-mêmes en quête de sens. Les récits qui l’accompagnent vous entraîneront au-delà du réel, dans des mondes insoupçonnés, où chaque personnage dissimule un secret. Mais certains mystères, une fois révélés, bouleversent tout. Plongez dans un voyage littéraire où l’étrange côtoie l’intime.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Bénédicte Brault cultive un amour profond des mots. Elle tisse des histoires où les émotions prennent vie, offrant à travers ses récits une perception singulière du monde et de ceux qui l’habitent. Elle puise son inspiration dans les lieux qu’elle traverse et les rencontres qui jalonnent son chemin. Entre lecture et écriture, elle bâtit un univers sensible, nourri de regards, de silences et de liens invisibles.
Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:
Seitenzahl: 153
Veröffentlichungsjahr: 2025
Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:
Bénédicte Brault
Chaos et autres récits
Nouvelles
© Lys Bleu Éditions – Bénédicte Brault
ISBN : 979-10-422-7983-7
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
À Adeline, pour sa présence
À V.et A. with all my love
Dans l’attente d’un temps qui se liquéfie sous le soleil vertigineux d’une fin d’après-midi en ce mois de septembre de l’ère Qi-14, les feuilles frémissent dans l’air qui se meut au travers. La sueur m’a envahie et si c’était possible je chercherais un coin de fraîcheur pour me reposer de toute cette poussière. Un homme, debout au pied d’un lampadaire, se balance au gré d’une litanie, connue de lui seul, qui s’échappe de ses lèvres.
Du haut du camion, je regarde, abritée de mon ombrelle, cet homme. Je cherche à savoir ce que le son de ces quelques notes, qui me parviennent, me rappelle. Mais en vain.
La circulation est telle, que j’ai ce moment réservé à l’élite à laquelle j’appartiens, de prendre le temps de regarder ce qui m’entoure sans peur d’être attaquée.
Là aussi, le chaos a frappé très fortement. Des carcasses de voiture jonchent les bas-côtés. Certains bâtiments n’ont plus que le nom de bâtiment, une végétation grisonnante les a envahis. Au travers, je vois ces yeux qui scrutent en attendant leur heure. Ces êtres anéantis par le fléau ne sont que fantômes. Je ne voudrais pas être sur leur chemin dès que le soleil aura franchi la ligne de l’horizon. Nul ne sait ce qui arrive durant la nuit, nous n’entendons que des cris et des gémissements. Le matin, rien ne peut indiquer ce qui s’est réellement passé. Mais nul ne s’en préoccupe, ces êtres ne sont pas nous.
Le camion repart, laissant ce paysage de désolation derrière moi. Je dois me concentrer sur la mission, relever les incohérences que je rencontre, faire l’état des lieux de cette route et faire croire à mes compagnes de voyage que je ne suis qu’une nantie qui n’aspire qu’à un peu de frissons.
Je sais ce que je cherche, l’espoir de les trouver et qu’ils ne soient pas transformés en ces fantômes de rien qui peuplent les anciennes villes, les campagnes. Toutes les zones qui n’ont pas été fortifiées et protégées par des murs en xénon solidifié ne sont que désolation. Et je vous laisse imaginer les protections magiques qui les entourent. Merci aux prêtresses de Qi d’avoir accepté de nous protéger.
Enfin nous, ce qu’il reste de la race humaine après le chaos. Oserai-je en parler un jour, de cette période si lointaine, mais qui à chaque regard heurtent ma mémoire. Je fais partie de cette élite à qui on a donné le droit (l’obligation ?) de lire les écrits sur le chaos et de visionner tout ce qui a été filmé. L’horreur s’abat sur vous, et seuls quelques-uns ont réussi à surmonter le tout. Mais… pour le moment, je tairai ce que je sais… laissons le passé où il est, de peur de défier à nouveau la folie que mon esprit aimerait parfois s’accorder.
La route défile très lentement. Je note mentalement les paysages. Entre les immeubles écroulés ou supermarchés, je ne sais, des étendues d’eau se sont formées, sans doute des parkings souterrains, des mini forêts se sont établies. Heureusement, des panneaux indiquent à quel kilomètre nous sommes de la base. Je prends des photos de tout cela, merci à mes maîtres d’avoir imaginé dans l’ombrelle un appareil si petit. Je regarde ou plutôt je scrute en cherchant quelque chose qui me dirait : là, il y a encore de la vie. Cet endroit, que mon supérieur a appelé le point vert. Verte était la couleur de l’espoir avant le chaos, c’est sans doute pour cela.
De la vie pourtant il y en a partout, je la sens dans les immeubles, les frondaisons, l’eau ; mais elle a l’air tellement hostile à ce que nous sommes. Ils sont devenus si différents. Certains parlent de mutation génétique, ma congrégation pense plutôt à des évolutions dues à des accouplements entre deux entités. Lesquelles ? Nul n’aborde ce sujet, si tabou. Les années sont passées, les maladies aussi et les êtres fantômes font partie de cette évolution.
« Formation à droite. Attention je répète formation à droite. Drone 10 en action !
Merci de rester sous le dôme, nous allons passer en mode obscur. Que les prêtresses nous accompagnent et nous aident à marcher vers la future lumière. »
Une attaque, cela est assez inhabituel. Je ne suis pas inquiète, nous sommes bien protégés. Mais cela implique que ceux que nous considérons comme des adversaires s’arment, que leur technologie avance, que nous sommes devenues des cibles.
Je ne vois plus rien de l’extérieur, le masque qui nous entoure ressemble à une nuit sans lune et sans étoile. J’entends des bruits sourds, des corps, des objets qui s’écrasent sur le sol ou sur le camion. Je ne sais.
« Alerte terminée. Invasion contrôlée. Merci aux prêtresses de Qi de nous avoir menés vers la lumière. »
Je hausserais les épaules si je pouvais sans me faire reconnaître par celles qui m’entourent comme une impie. Ces discours m’exaspèrent de plus en plus. Le temps de cette mission sonne à sa fin. Il va falloir que je demande à rejoindre une autre unité avant d’être repérée comme espionne et mise en prison.
Et là, j’aperçois un point à l’horizon. km 361. Il est différent des autres. J’ai trouvé. Je suis certaine que c’est là. Il est trop lumineux, il semble que ce soit des arbres autour, cela ressemble tant à tout ce que j’ai lu. Une forteresse au milieu de rien, lumineuse comme le ciel, entourée de vert et de bleu. Ils sont là, ou ils étaient là.
J’ai dû tressaillir à cette vision. De suite, les prêtresses pointent leurs regards vers cet horizon, mais il est trop tard pour elles. Nous avons avancé, même si peu, que cela suffit à cacher ce point km 361. Je me mets à réciter une prière sur la lumière vertueuse, afin qu’elles pensent que j’ai eu un sursaut mystique.
Nous sommes arrivés quelques jours après au campement où nous devions effectuer notre charge religieuse auprès des résidants. À peine ai-je mis le pied à terre que d’un geste la Principale prêtresse a ordonné aux gardes de me mettre en quarantaine. J’ai été interrogée des heures durant, et j’ai fini par avouer que j’avais des doutes quant aux préceptes des prêtresses de Qi. Une des sœurs a donc été plus perspicace que les autres, et j’ai été dénoncée sans que je m’en aperçoive. La Principale prêtresse m’a accusée de faits qui amenaient de graves troubles avérés de manquement à Qi.
Suite à cela, je me suis retrouvée pendant trois ans dans une geôle pour reconversion. Je pensais que les responsables de ma mission allaient intervenir, mais ils ont dû juger plus judicieux de me laisser pour ne pas éveiller les soupçons. Mon entraînement m’a permis de ne pas sombrer dans une folie mystique, des prières du matin au soir en boucle… J’ai pu juste avant d’être incarcérée envoyer les éléments que j’avais trouvés et effacer ces derniers de mon disque dur. Trois petites secondes qui m’ont sauvé la vie.
Nous voilà en l’an Qi 17, j’ai réintégré une unité spéciale. Après ma remise dans le monde, les prêtresses de Qi m’ont abandonnée dans le désert du Fou qui Gère. Cela fait partie du processus de réinsertion de se retrouver seul dans un monde hostile. De cette ancienne région boisée, parsemée de cours d’eau, il ne reste que des troncs calcinés, des rivières charriant tout ce qui se trouve sur leur chemin. Malgré des pluies abondantes, rien n’y pousse, la mort y est omniprésente. C’est bien pour toutes ces raisons que j’ai eu la chance d’y être amenée ! Si je survivais, pour elles, cela voulait dire que mon âme était acquise à Qi. Je tairais mes ressentis face à ce genre d’inepties.
J’ai été au point où je savais trouver de la nourriture et de l’eau potable. J’ai attendu trois jours que l’on vienne me chercher, cachée dans une anfractuosité. Il était temps, car les réserves que j’avais trouvées s’épuisaient. Quatre personnes sont arrivées : hommes ou femmes, je ne sais, car vêtus de noir de la tête aux pieds. Ils m’ont remis des habits identiques à ceux qu’ils portaient, les ordres étaient brefs et sans réponse de ma part. Un cadavre en décomposition transporté dans un caisson, me ressemblant pour faire croire à ma mort, a été abandonné. Me voilà donc, de nouveau, libre de tous mes mouvements.
Dès mon retour, j’ai subi des tests pendant dix jours afin de savoir si aucun virus ne pouvait me faire détecter par les prêtresses de Qi. Je ne vais vous raconter pas ce qui s’est passé, car j’ai été plongée dans un coma artificiel. Toutes les précautions sont à prendre dans notre nouveau monde, et rien de doit être laissé au hasard.
Les coordonnées que j’avais envoyées il y a plus de trois ans ont été vérifiées, mais apparemment rien ne se trouvait au point km 361. Je ne comprends pas : j’ai vu, je sais que j’ai vu, j’en suis certaine. Pourtant aucune trace dans mes données. J’ai l’intuition que dans leurs réponses toute la vérité ne m’a pas été transmise. Je reste sur cette mauvaise impression, mais étant la seule capable d’effectuer ces repères, me voilà à nouveau sur le dossier de reconnaissance.
Quand je suis enfin préparée pour faire partie d’un nouveau convoi je me rends compte que mon disque dur a été reformaté, mais c’est bizarre j’ai parfois des bugs. Des flashes apparaissent devant mes yeux, au début j’ai cru avoir des hallucinations dues à mon séjour dans le Fou qui Gère, mais finalement ce ne sont que des brides d’une personne dans une autre vie. Je crains de comprendre ce qui m’arrive.
Je retourne sur le lieu où j’ai aperçu le point lumineux, le km 361, avec une caravane de marchands. Ma couverture cette fois est celle d’une négociante d’euphories. Toujours entourés d’androïdes pour notre protection, nous cheminons à dos de chemal. Je ne me ferai jamais à l’odeur et à l’aspect qu’ont ces animaux. Mais l’avantage c’est qu’ils peuvent courir très vite et ont aussi la faculté de pouvoir s’abstenir de manger et de boire pendant plusieurs jours.
Le lieu en trois ans est devenu complètement étranger à ce que j’ai connu. Plus aucun immeuble ne subsiste, d’immenses mares sont présentes, les insectes pullulent et un air malsain s’en dégage. J’ai la mauvaise impression d’être épiée. Je sais que les êtres fantômes se sont armés. Cette zone est devenue dangereuse, mais c’est l’axe principal pour les marchandises tant que le pont suspendu ne sera pas terminé. Je cherche du regard des vestiges qui pourraient retenir mon attention, mais rien.
Tout à coup, je reconnais le lampadaire auprès duquel un homme chantonnait. Quelques notes de musique me reviennent en mémoire, et là je le vois. L’homme est à la même place, il psalmodie la même litanie. Il suffit que je lève les yeux et je vois ce point que l’on appelle km 361 et je sais.
Les androïdes actionnent le bouclier, nous sommes attaqués. J’envoie le signal course à mon chemal. Je me laisse glisser à terre de l’animal dès que je sors de la zone de protection. Un bras m’attrape, comme j’ai imaginé. Ne pas paniquer, ils sont là, ils sont venus pour moi. Un chiffon imbibé d’un produit que je ne connais pas est pressé sur mon visage. Je sombre dans un sommeil profond.
Je me réveille avec un énorme mal de crâne, je suis attachée sur un lit. Une femme s’approche de moi, me donne un gruau immonde à manger. J’essaie de me connecter, mais rien ne se passe. Je dois être dans une zone franche. La panique commence à monter quand je vois des créatures fantômes passer leur tête par l’ouverture de la pièce dans laquelle je suis.
Et là, je comprends que les zones franches n’existent pas, je suis dans leur monde à ces êtres fantômes, ces humains peut-être encore un peu. Ce monde est en pleine mutation, je peux juste prier que mon récepteur plantaire fonctionne encore, et que quelqu’un vienne me chercher. Je me rendors, le gruau devait contenir un somnifère. Mes réveils sont de moins en moins douloureux, mais j’ai de plus en plus de flashes dans ma tête.
Au fur et à mesure que mes temps de conscience sont plus longs, je réalise que les images perçues dans ma tête ne sont que des brides de ce que j’ai été avant ma capture. Le chaos, ce qui en a suivi, ce qui se passe, qui je suis enfin, ce que je suis. J’ai des suées froides rien que d’y penser. Je me remets à délirer.
Les êtres fantômes sont très prévenants avec moi, gentils, disait-on dans l’ancien temps. Je ne sais comment les prévenir qu’ils courent à leur perte, dans peu de temps ils seront là. Je n’étais qu’un appât, mes implants, le disque dur. J’entends déjà les rotors des appareils… je n’ai que le temps de créer une sauvegarde de la mémoire de mon disque dur. Je la cache dans un trou dans le mur à côté du lit en espérant que quelqu’un la trouve.
Quand je serai réinitialisée à nouveau j’espère juste que ma haine restera afin de tenter de détruire mes géniteurs.
Décidément, je n’aime pas nos nouveaux uniformes : blanc en haut, blanc en bas, c’est trop salissant pour quelqu’un comme moi qui adore grimper aux arbres, sur les murs de l’enceinte, sur les toits. Oui, je sais, ma fonction (beurk je la déteste) ne le permet pas. Ah pardon je me présente robot 366 section protection et apprentissage des jeunes prêtresses de Qi. Un beau titre, mais c’est du nursing et ce n’est pas vraiment ce que j’avais espéré effectuer comme travail. Je me sens l’âme d’une guerrière, pas d’une nourrice. Mais, il paraît que j’ai échoué aux tests. Je ne m’en souviens pas, mais je fais confiance aux responsables des recrutements.
J’ai été réinitialisée au moins deux fois déjà, à mon « réveil » j’ai effectué mes trois choix. J’avais demandé à participer à l’accompagnement des convois ou à faire partie de la garde des chantiers ou être dans la garde des frontières. Aucun de ces merveilleux choix n’a été accepté. Des mauvaises notes à toutes les épreuves passées, c’est ce que les examinateurs m’ont reproché. Résultat : me voici à jouer les nourrices des futures prêtresses de Qi. Elles sont mignonnes les gamines, mais passer son temps à les emmener en salle de classe, en salle de méditation, à la cantine, etc, ce n’est pas très exaltant. J’ai l’impression de ne faire que les attendre. Bref, je me répète, mais je n’aime vraiment pas le poste sur lequel j’ai été transférée. Mais en tant qu’appartenant aux prêtresses de Qi je dois me contenter de ce que l’on me donne, et saluer par mon travail mes bienfaitrices.
Le pire pour moi c’est de devoir être de bonne humeur et souriante à chaque instant, et toujours leur rappeler qu’elles ne doivent ni courir ni parler fort ni… Elles n’ont que des interdictions ces petites filles. Je comprends mieux qu’elles aient l’air si austères les prêtresses de Qi. Il faut que je fasse attention à ne pas le faire paraître, car il est interdit de critiquer l’Ordre. J’ai parfois de drôles de pensées : comme si je devais remettre en question tout ce que je vois. Parfois, c’est comme si j’avais une idée qui surgit, mais je n’arrive jamais à me rappeler quoi. Des flashes aussi, des images que je ne comprends pas, je dois avoir une imagination débordante et trop d’énergie à dépenser, ou des relents de vie antérieure. Il arrive de temps à autre que la réinitialisation ne soit pas complète. Je note sur un cahier tout cela, et y rajoute les pénitences que j’effectue afin d’être en adéquation avec les prêtresses de Qi. Mais j’avoue, je ne fais rarement les pénitences en entier, quelque chose au fond de moi me parle de supercherie…
Je remplace définitivement une autre gardienne qui accompagnait les petites en classe tous les jours. Cette dernière a été enlevée du service sans que l’on sache réellement pourquoi. Me voilà donc obligée de suivre leurs cours, de les aider dans la compréhension de tout ce qu’elles apprennent comme la géographie des territoires, comment le chaos est arrivé, les textes sacrés. Étant donné que je n’ai en tant que gardienne qu’une connaissance partielle, ce n’est pas aisé. Je fais de mon mieux pour apprendre aussi vite qu’elles, voir plus, de façon à ne pas être débordée lors des devoirs.
Mais c’est au moins le côté intéressant de ce travail : apprendre. J’arrive par ce biais à canaliser mes émotions et mon envie de retourner sur le terrain, de me battre ou plutôt de défendre les convois contre l’humain. J’y prends même du plaisir et je suis fascinée par la géographie et l’histoire avant le chaos. Je prétexte de ne pas comprendre vraiment les leçons pour emprunter des livres à leur bibliothèque. Il y a juste une chose qui me dérange c’est que certains manuels ne sont pas empruntables. Je me pose des questions, mais je les retiens, car je sens que cela pourrait m’être néfaste. Et j’ai de plus en plus l’impression d’être surveillée. Sensation très désagréable.
Le fait que je sois très occupée par l’éducation scolaire des jeunes prêtresses me permet d’avoir moins de flashes ou d’idées incohérentes. Il faut que je note cela pour mon prochain examen de bien-être. Finalement, cela doit être ma réinitialisation qui n’a pas été complète.