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Décryptez Comment Wang-Fô fut sauvé de Marguerite Yourcenar avec l'analyse du PetitLitteraire.fr !
Que faut-il retenir de
Comment Wang-Fô fut sauvé, la nouvelle qui plonge les lecteurs dans un monde irréel ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette œuvre dans une analyse complète et détaillée.
Vous trouverez notamment dans cette fiche :
• Un résumé complet
• Une présentation des personnages principaux tels que Wang-Fô, l'Empereur, Ling et sa jeune épouse
• Une analyse des spécificités de l'œuvre : ambiguïté du genre, éducation et transmission, l'Orient littéraire, une portée symbolique et philosophique, la suprématie de l'art et une écriture poétique
Une analyse de référence pour comprendre
rapidement le sens de l'œuvre.
LE MOT DE L'ÉDITEUR :
« Dans cette nouvelle édition de notre analyse de
Comment Wang-Fô fut sauvé (2017), avec Agnès Fleury et Florence Balthasar, nous fournissons des pistes pour décoder cette nouvelle qui raconte les aventures d'un peintre chinois du Moyen Âge. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l'œuvre et d'aller au-delà des clichés. » Stéphanie FELTEN
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Seitenzahl: 28
Veröffentlichungsjahr: 2014
Écrivaine française naturalisée américaine
Née en 1903 à BruxellesDécédée en 1987 à Mount Desert (États-Unis)Quelques-unes de ses œuvres :Nouvelles orientales (1938), nouvellesMémoires d’Hadrien (1951), romanL’Œuvre au noir (1968), romanNée en Belgique de parents français, Marguerite de Crayencour, mieux connue sous le nom de Marguerite Yourcenar, devient la première femme élue à l’Académie française en 1980. Durant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), après avoir beaucoup voyagé, elle part vivre aux États-Unis, sur l’ile de Mount Desert, dans le Maine. Elle y enseigne la littérature française ainsi que l’histoire de l’art, et y demeure jusqu’à la fin de sa vie.
Marguerite Yourcenar est l’auteure de nombreuses œuvres portant l’empreinte de l’humanisme et de la culture classique dont elle est pétrie : des romans (Mémoires d’Hadrien, L’Œuvre au noir), des essais, des recueils de poésie, des nouvelles (Nouvelles orientales), des pièces de théâtre et des traductions. Son écriture se différencie des grands courants novateurs du XXe siècle par un souci du style classique et de la narration.
Entre art et réalité : la vie des images
Genre : nouvelleÉdition de référence :Nouvelles orientales, Paris, Gallimard, 1987, 168 p.1re édition : 1936Thématiques : art, respect, persévérance, dévouement, OrientLes genres littéraires qu’elle privilégie (romans historiques et mémoires autobiographiques), son inspiration mythologique et mystique ainsi que son style classique et épuré rendent l’œuvre de Marguerite Yourcenar atypique parmi la littérature du XXe siècle. Les Nouvelles orientales, qu’elle écrit à partir de 1928 en s’inspirant de ses voyages en Grèce, dans les Balkans et en Asie, et publie une première fois sous forme de recueil en 1938, s’inscrivent dans cette singularité.
Comment Wang-Fô fut sauvé est la première des dix nouvelles dont est composé ce recueil. Ce titre connaitra par ailleurs un destin particulier, car Marguerite Yourcenar réalisera elle-même l’adaptation de ce roman à la littérature jeunesse.
L’histoire prend place dans la Chine médiévale, au royaume de Han. Ling est l’enfant unique de parents aisés qui, avant de mourir prématurément, l’ont installé dans une maison confortable et lui ont choisi une femme aussi douce qu’aimante, pour qu’il y mène une vie superficielle et oisive.
Ling rencontre Wang-Fô dans une taverne, tandis que le vieil homme peint un ivrogne. Le peintre prend le jeune homme pour compagnon de soirée et, malgré l’atmosphère populaire, parvient à lui faire percevoir la beauté qui réside en toutes choses. En retour, Ling lui offre l’hospitalité.
Cette rencontre va complètement bouleverser la vie du jeune Ling. Peu à peu, ce dernier ne se consacre plus qu’au service de l’artiste et de son œuvre. Délaissée, sa jeune épouse en conçoit un tel chagrin qu’elle se pend à la branche d’un arbre. Ling va jusqu’à vendre tout ce qu’il possède pour donner à Wang-Fô ce dont il a besoin pour peindre. Une fois la maison vidée de ses richesses, le jeune homme et celui qui est devenu son maitre prennent la route.