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Le commissaire Jean-Luc Leprince était obstiné et expérimenté, un homme doté d'un sens aigu de la justice et d'un calme inébranlable. Les traits profonds de son visage racontaient des décennies d'enquête intense. Il est entré dans le petit appartement de Belleville, devenu scène de crime, avec une détermination qui ne présageait rien de bon. Des fusées éclairantes et des projecteurs éblouissants illuminaient la pièce où s'était déroulée la tragédie. Véro gisait sur le sol, image d'une souffrance muette au milieu du chaos. Etienne, Julien et Claude se tenaient tous à côté, abasourdis, tandis que le photographe médico-légal faisait son travail. Une lumière vive et tranchante tombait sur le visage pâle de Véro, révélant la brutalité avec laquelle sa vie lui avait été ôtée. "Qu'avons-nous ici ?" demanda Leprince à l'attention de personne en particulier, ses yeux parcourant la pièce et captant le moindre détail. "Un coup bien ciblé et très habilement porté au niveau de la poitrine", a expliqué le médecin légiste, penché sur le corps de la défunte. "Ensuite, un coup à la tête et à la carotide. Aucun signe de blessure défensive. C'était une attaque surprise".
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Seitenzahl: 66
Veröffentlichungsjahr: 2024
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Commissaire Leprince et un meurtre à Paris : France polar
Copyright
Chapitre 1 : Le cœur de Paris
Chapitre 2 : L'écho de la nuit
Chapitre 3
Chapitre 4 : La chasse commence
Chapitre 5
Chapitre 6 : Abîmes plus profonds
Chapitre 7
Chapitre 8 : Un peu de lumière
de Max Brevard
Un livre CassiopeiaPress : CASSIOPEIAPRESS, UKSAK E-Books, Alfred Bekker, Alfred Bekker présente, Casssiopeia-XXX-press, Alfredbooks, Bathranor Books, Uksak Sonder-Edition, Cassiopeiapress Extra Edition, Cassiopeiapress/AlfredBooks et BEKKERpublishing sont des imprints de
Alfred Bekker
Roman par l'auteur
© de cette édition 2024 by AlfredBekker/CassiopeiaPress, Lengerich/Westphalie
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Tout ce qui concerne la fiction !
Les lumières de la place Pigalle baignaient le quartier d'une lumière chatoyante, presque irréelle. C'était tard dans la soirée, l'heure à laquelle l'âme de Paris s'éveille. C'est ici que les contrastes se rencontraient : De riches touristes en quête d'aventure côtoyaient des locaux endurcis qui tentaient de survivre dans la nature urbaine.
Accoudé devant le Club Rouge, Jean-Claude, un videur à la carrure de taureau et au cœur d'homme d'action, était un homme de la rue. Il connaissait mieux que quiconque la face cachée de la ville. Ses yeux erraient sur la foule qui se rassemblait devant le club, tandis qu'il allumait une cigarette avec désinvolture. Le club était un creuset de la vie nocturne parisienne, un pôle d'attraction pour tous ceux qui recherchaient le secret et l'interdit.
A l'autre bout de la salle se trouvait Fabienne, la strip-teaseuse qui pouvait remplir presque chaque coin de Pigalle avec l'une de ses nombreuses histoires. Elle connaissait les hommes qui la regardaient avec avidité, qui observaient ses mouvements calculés avec précision et qui lui faisaient rêver d'argent et de pouvoir. Mais il s'agissait de rêves qui rebondissaient généralement sur les limites du monde louche dans lequel ils évoluaient. Fabienne n'avait plus d'illusions ; elle savait que tout homme d'affaires à l'apparence charmante avait quelque chose à cacher.
Non loin de là se trouvait "Chez Marcel", une petite boulangerie ouverte presque 24 heures sur 24, malgré les turbulences de la nuit. Marcel, un homme âgé et anguleux, ne se contentait pas de vendre du pain frais et des croissants, mais servait aussi souvent d'observateur silencieux de ce qui se passait dans la rue. Plus d'un petit malfrat trouvait refuge dans son magasin lorsque la situation devenait critique à l'extérieur. Marcel s'était forgé une bonne réputation auprès des criminels en ne posant jamais de questions. Le savoir qu'il accumulait était son pouvoir silencieux.
Sous le pont de Saint-Martin, les sans-abri étaient assis autour d'un petit feu. Pierre, un homme qui avait été professeur de droit avant de s'égarer, racontait ses histoires de gloire et de regrets. Parfois, ils l'écoutaient, mais le plus souvent, ils faisaient semblant d'être absorbés par leurs propres démons. Pierre savait que la vie dans les rues de Paris était, d'une certaine manière, plus honnête que la vie derrière les murs épais des salles d'audience.
Devant la Belle Époque, un restaurant chic particulièrement apprécié de la clientèle internationale, Antoine et Luc, deux trafiquants de drogue qui sillonnaient la scène trépidante de la ville comme une vermine malsaine, se sont rencontrés. Ils discutaient de la façon dont les affaires s'étaient déroulées ce soir-là et partageaient leurs découvertes des coins sombres de la ville. Leurs clients appartenaient à toutes les classes sociales, des jeunes désespérés aux hommes d'affaires prospères. Chacun avait son vice, et Antoine et Luc étaient les pourvoyeurs silencieux de ces dépendances.
Sarah, une prostituée de luxe, descendit d'un taxi noir, secoua ses cheveux et se dirigea d'un pas assuré vers le noble "Hôtel de la Ville". Ses clients ne payaient pas seulement pour son temps, mais aussi pour le sentiment de pouvoir s'offrir quelque chose de spécial. Elle connaissait son pouvoir et le dangereux attrait qu'elle exerçait sur les hommes de tous horizons. En passant devant la réception, elle sourit au réceptionniste qui savait parfaitement pourquoi elle était là, mais qui n'aurait jamais révélé sa profession.
Le "Blue Cat", un bar fréquenté aussi bien par des artistes que par des criminels, était le lieu de rencontre des anticonformistes. Philomène, la propriétaire du bar, toujours habillée avec style, connaissait mieux que quiconque les secrets de la nuit. Parfois, les conversations sur l'art et la littérature se mêlaient aux négociations plus discrètes et plus dangereuses à l'autre bout du comptoir. Philomène avait ses propres relations et veillait à ce que le "Blue Cat" ne soit jamais dans le collimateur de la police.
C'était un échange à peine perceptible, une danse sur le fil du rasoir entre la moralité et l'anarchie. Paris était à cet égard un caméléon qui changeait en fonction de la lumière. Ici, dans ces ruelles à la fois étroites et larges de Pigalle, une nouvelle histoire s'écrivait chaque nuit, contribuant inévitablement au tissu dense de cette ville et liant inextricablement des gens qui semblaient avoir peu de choses en commun.
Alors que la nuit continuait d'étendre son voile sur la ville, le rythme de la vie nocturne remplissait les rues d'une énergie impalpable. Dans une ruelle de Pigalle, une petite voiture usée prit de la vitesse et s'arrêta brusquement devant un immeuble sans charme. Jules, un petit voyou doué pour le cambriolage, en descendit discrètement. L'horloge tournait contre lui et il savait qu'il n'avait que quelques minutes pour réussir son cambriolage nocturne. Son dernier coup avait échoué et il mettait maintenant tout en œuvre pour rétablir sa réputation dans le milieu.
Au même moment, dans un café proche, se trouvaient Claude et Véro, deux personnes dont la vie était éclairée de manière crue par la noirceur des bas-fonds parisiens. Claude, un proxénète âgé, gardait une pointe de nostalgie dans sa voix rauque et posée, tandis que Véro, une prostituée qui avait emprunté les chemins tortueux de l'illégalité quelques mois auparavant, écoutait attentivement ses récits. Leur communauté, petite mais confidentielle, offrait une étrange forme de sécurité dans un monde par ailleurs impitoyable.
Un peu plus loin, dans un luxueux penthouse avec vue sur la Seine, Étienne, un homme d'affaires intelligent au costume impeccable et au sombre secret, se tenait immobile à la fenêtre. Sa conversation téléphonique avec un mystérieux contact en Russie venait de se terminer, et un sourire satisfait se dessinait sur ses lèvres. Étienne jouait un jeu dangereux, dans lequel ses investissements dans les boîtes de nuit et les services de luxe ne représentaient que la partie émergée de l'iceberg. Ses relations dépassaient largement les frontières de la France et chaque étape était un risque calculé.
Dans un autre coin de la ville, Helena et Raoul, deux rockeurs sur de lourdes motos, trinquaient avec des bouteilles de bière. Leur amitié allait bien au-delà de leur intérêt commun pour les machines bruyantes et les vestes en cuir. Raoul avait alors tiré Helena d'une situation délicate, et depuis, ils étaient inséparables. Leur rôle de leader au sein de leur club de rock a été à l'origine de nombreux conflits avec les gangs rivaux et le crime organisé qui régnait en maître sur l'équilibre des rues.
Sur les bords de la Seine, près du Pont Neuf, Jeanne était recroquevillée sur un banc. Jeanne était jeune et avait perdu la bataille contre ses démons des années auparavant. Le soir, elle regardait souvent le ciel d'un air rêveur, se demandant ce qu'aurait été sa vie si elle n'avait pas pris la mauvaise décision. Elle n'a jamais eu de réponse à ces questions, mais dans les yeux des autres sans-abri qui l'ont rejointe, elle a reconnu ses propres doutes et espoirs.
Une autre image se présentait dans la somptueuse salle dorée du Majestique, l'une des boîtes de nuit les plus exclusives de la ville. Les spots illuminaient les salles raffinées tandis que Marc, le patron de bar intelligent, guidait élégamment ses clients à travers la nuit. Marc savait exactement comment réussir dans cette industrie - une gentillesse blindée mélangée à un soupçon de danger. Son passé était étroitement lié à la mafia, dont l'influence se faisait clairement sentir ici.