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Décryptez les Contes de la Bécasse de Guy de Maupassant avec l'analyse du PetitLitteraire.fr !
Que faut-il retenir des
Contes de la Bécasse, le recueil de nouvelles phare du courant réaliste ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette œuvre dans une analyse complète et détaillée.
Vous trouverez notamment dans cette fiche :
• Un résumé complet des seize contes
• Une présentation des personnages-clés de chacun des seize contes
• Une analyse des spécificités de l'œuvre : contes ou nouvelles, réalisme ou naturalisme et une satire de la société
Une analyse de référence pour comprendre
rapidement le sens de l'œuvre.
LE MOT DE L'ÉDITEUR :
« Dans cette nouvelle édition de notre analyse des
Contes de la Bécasse (2017), avec Dominique Coutant-Defer et Célia Ramain, nous fournissons des pistes pour décoder ce recueil de nouvelles hautes en couleur. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l'œuvre et d'aller au-delà des clichés. » Stéphanie FELTEN
À propos de la collection LePetitLitteraire.fr :
Plébiscité tant par les passionnés de littérature que par les lycéens, LePetitLittéraire.fr est considéré comme une référence en matière d'analyse d’œuvres classiques et contemporaines. Nos analyses, disponibles au format papier et numérique, ont été conçues pour guider les lecteurs à travers la littérature. Nos auteurs combinent théories, citations, anecdotes et commentaires pour vous faire découvrir et redécouvrir les plus grandes œuvres littéraires.
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Seitenzahl: 32
Veröffentlichungsjahr: 2017
Écrivain français
Né en 1850 à Tourville-sur-Arques (Normandie)Décédé en 1893 à ParisQuelques-unes de ses œuvres :Boule de suif (1880), nouvelleUne vie (1883), romanBel-Ami (1885), romanGuy de Maupassant est un écrivain français, auteur de six romans et de plus de 300 nouvelles, de contes et de chroniques. Il passe sa jeunesse en Normandie, où il commence des études de droit. En 1870, il s’engage comme volontaire dans la guerre franco-prussienne (1870-1871), puis s’installe à Paris où il travaille dans deux ministères afin de gagner sa vie. Gustave Flaubert (romancier français, 1821-1880), qui est un ami de sa mère, le prend sous sa protection et l’introduit dans les milieux littéraires.
Il fréquente alors les écrivains réalistes et naturalistes, dont Émile Zola (écrivain français, 1840-1902). De 1880 à 1890, il écrit des romans (Une vie, Bel-Ami) et de nombreuses nouvelles réalistes (Boule de suif, Contes du jour et de la nuit) ou fantastiques (Le Horla, La Peur) dans lesquels il rend compte de sa vision pessimiste de la société. Il sombre peu à peu dans la folie et meurt en 1893.
Des nouvelles réalistes
Genre : nouvellesÉdition de référence :Contes de la Bécasse, Paris, Le Livre de Poche, 1998, 157 p.1re édition : 1883Thématiques : mort, avarice, folie, vol, pessimisme, peur, guerreHormis « Saint-Antoine » et « L’Aventure de Walter Schnaffs », les contes ou nouvelles réalistes qui constituent ce recueil ont d’abord paru dans des journaux tels que Le Gaulois ou Gil Blas, entre le 19 avril 1882 et le 11 avril 1883.
Situés pour la plupart dans le milieu paysan normand et fréquemment écrits sur le mode humoristique, ces courts récits, souvent cocasses, soulignent cependant certaines bassesses humaines : entre autres l’avarice, comme dans « Pierrot » et « En mer », ou bien l’oppression des plus faibles, comme dans « La Folle » ou « Les Sabots ». Ils reflètent tous l’ironie et le pessimisme de l’auteur face à la nature humaine et à la société de son temps.
Le vieux baron des Ravots, chasseur invétéré, est désormais cloué à son fauteuil roulant. Il se contente de réunir ses amis chasseurs, qui lui racontent les diverses histoires qui leur sont arrivées. « Voici quelques-uns de ces récits. » (p. 15)
En 1862, le mercier (marchand ambulant) Morin, de La Rochelle, voyage en train avec Henriette, une jeune fille « d’allure hardie » (Paris, Garnier-Flammarion, 1974, p. 39). Persuadé qu’elle attend ses avances, il essaie de l’embrasser, mais la fille porte plainte.
Craignant la ruine de son commerce et de son ménage, Morin prend conseil auprès du narrateur, Labarbe, qui commence par lui dire : « Tu n’es qu’un cochon. On ne se conduit pas comme ça. » (p. 21) Labarbe se charge toutefois, avec son ami Rivet, d’aller chez la jeune fille, qui vit avec sa tante et son oncle, pour tenter d’arranger les choses.
L’oncle d’Henriette, abonné au journal Le Fanal des Charentes, dont les deux amis sont les rédacteurs en chef, est ravi de les recevoir, mais il refuse de retirer la plainte. Le narrateur profite de son séjour pour séduire Henriette. Il se convainc que la jeune fille se laisse aisément séduire, bien qu’elle marque clairement son souhait d’être respectée. Ils restent plusieurs jours chez elle, mais « l’affaire de ce cochon de Morin » (p. 28) n’avance guère. Finalement, Rivet finit par obtenir gain de cause. Morin, très ébranlé par cette histoire, meurt deux ans après. Tout le monde dans la région ne l’appelait plus que « ce cochon de Morin » (p. 30).
Un jour, le narrateur, lors d’une visite chez un notaire, reconnait Henriette dans l’épouse de ce dernier. Le notaire le remercie vivement d’avoir fait preuve de tant de tact dans l’affaire de « ce cochon de Morin ».