Contes étranges - Nathaniel Hawthorne - E-Book

Contes étranges E-Book

Nathaniel Hawthorne

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  • Herausgeber: FV Éditions
  • Kategorie: Krimi
  • Sprache: Französisch
  • Veröffentlichungsjahr: 2015
Beschreibung

Ce recueil de nouvelles signées par Nathaniel Hawthorne contient 16 Contes étranges et mystérieux dans la veine des maîtres du genre, au croisement d'Edgar Allan Poe et Arthur Conan Doyle.

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Table of Contents

copyright

NATHANIEL HAWTHORNE

Notice biographique

La marque de naissance

La fille aux poisons

La Grande Figure de pierre

Le trésor

L’expérience du docteur Heidegger

L’image de neige

La combe des trois collines

L’amour du beau

Les caprices du sort

La promenade de la petite Annie

La statue de bois

Le voyage de noce

M. Wakefield

La catastrophe de M. Higginbotham

La grande escarboucle

Les portraits prophétiques

copyright

Copyright © 2014 par FV Éditions

Image utilisée pour la couverture :

[email protected]

Traduction : E. A. Spoll

ISBN 978-2-36668-851-1

Tous Droits Réservés

NATHANIEL HAWTHORNE

(1804-1864)

N. Hawthorne photographié par M. Brady

Notice biographique

Le grand écrivain, le penseur original dont nous présentons au public une série de contes qui passent à bon droit pour des chefs-d’œuvre en son genre, était fils d’un capitaine au long cours, qui mourut dans un voyage qu’il faisait à la Havane. Hawthorne avait cinq ans lors de cet événement ; il était né le 4 juillet 1804, à Salem, dans le Massachusetts et son enfance s’écoula paisible dans une ferme voisine du lac Sébago dans l’État du Maine.

Il entra d’abord au collège de sa ville natale, puis à celui de Bowdoin, où il eut pour condisciples Wadsworth Longfellow et Franklin Pierce, dont il devait être le biographe ; il termina ses études en 1825.

Ses premiers essais, publiés dans des Magazines, furent réimprimés en deux séries, en 1837 et en 1842, sous le titre de Twice told tales (Contes deux fois dits), et attirèrent du premier coup l’attention du public sur le jeune et brillant écrivain.

En 1828, il obtint un emploi à la douane de Boston ; mais il s’en démit en 1841 pour se marier et aller s’établir à Concord, dans une paisible et délicieuse retraite où, livré à ses chères études littéraires, il passa les années les plus heureuses de sa vie.

L’admirable recueil de contes intitulé Mosses from an oldManse (mousse d’un vieux presbytère) est daté de cet oasis du poète.

Il la quitta cependant en 1846 pour aller occuper un modeste emploi à Salem, où, durant ses instants de loisir, il composa la Lettre rouge, ce beau roman qui, traduit en français par M. Forgues, obtint chez nous un si grand succès.

Peu de mois après, il se retira à Lenox, d’où sont datées deux productions bien différentes, La maison aux Sept Pignons, roman d’analyse intime, et le Roman de Blithedale, satire excessivement fine des doctrines socialistes de Fourier, qu’il avait étudiées sur le vif durant quelques mois passés dans le phalanstère de Brook Farm, près de Roxbury, en 1852.

Il retourna ensuite dans sa petite maison de Concord et y publia une Vie de Franklin Pierce, pour favoriser l’élection de ce dernier à la présidence. Franklin, une fois élu, témoigna sa reconnaissance à son ami en le nommant au consulat de Liverpool. C’est durant ce séjour en Angleterre qu’il réunit les matériaux du livre qu’il a consacré depuis à la vieille Europe : Our old home (Notre vieux foyer).

Hawthorne abandonna cependant cette importante position pour voyager sur le continent, et finalement retourner aux États-Unis, où il publia cette œuvre étrangement magnifique qui a pour titre : Transformation, et don Vermorel a publié dans la Revue contemporaine une traduction remarquable (1859). Ce fut son dernier ouvrage et son dernier succès. Il s’éteignit en 1864 à Plymouth (New-Hampshire), dans le cours d’un voyage qu’il faisait pour rétablir sa santé, en compagnie de M. Franklin Pierce.

Outre les ouvrages que nous venons de citer, et qui sont les plus importants, on a de lui L’Image de la neige et autres contes, Le journal d’une croisière en Afrique, Le livre des merveilles, Le fauteuil du grand-papa, et Les contes de Tanglewood.

On a, mais à tort, essayé d’établir un parallèle entre Hawthorne et Edgar Pœ. Rivaux en gloire, tous deux grands écrivains et profonds analystes, ils différent essentiellement par le but à atteindre et les procédés dont ils font usage.

Nous nous sommes efforcés de mettre dans ce volume les contes qui caractérisent le mieux les différentes manières de notre auteur, et nous en avons élagués d’une main respectueuse que ce qui semblait trop obscur à des lecteurs français. Quant au style de notre traduction, nous avions à lutter contre un modèle trop parfait pour espérer l’égaler ; notre seule ambition est d’avoir donné de l’original un reflet affaibli, mais qui en reproduit avec fidélité la saveur et le caractère.

E. A. Spoll

La marque de naissance

Vers la fin du siècle dernier vivait un savant naturaliste qui, peu de temps avant l’époque où commence notre récit, avait fait une expérience sur une affinité morale un peu plus attrayante que l’affinité chimique. Il avait un jour laissé son laboratoire aux mains d’un praticien, lavé sur ses doigts la trace des acides et des réactifs de toute nature, et enfin persuadé une ravissante créature de devenir sa compagne.

Dans ce temps-là, alors que la découverte récente de l’électricité et des importants phénomènes qui s’y rattachent semblait donner à l’homme le don des miracles, il n’était point rare que l’amour de la science et celui de la femme rivalisassent de profondeur et d’absorbante énergie. De puissants esprits mettaient leur intelligence, leur génie, leur cœur même à la recherche de l’inconnu, dans l’orgueilleux espoir que le philosophe, vainqueur un jour dans sa lutte avec la matière, parviendrait à saisir la secret des causes efficientes et deviendrait créateur à son tour. Nous ne savons trop si notre chimiste avait une tette confiance dans le futur pouvoir de l’homme sur la nature ; cependant il s’était dévoué sans réserve à ses études scientifiques, et trop entièrement pour qu’une autre passion pût l’en détourner. Son amour pour sa jeune femme aurait donc été subordonné à la soif de la science, si, par un singulier phénomène psychologique, il n’avait fait de cet amour même un des objets de ses expériences, et par là rendu plus forte sa passion dominante.

Un jour, très peu de temps après leur mariage, Aylimer s’assit en regardant sa femme d’un air assez embarrassé, et, après un long silence indiquant la peine qu’il avait à entamer le chapitre, il finit par lui dire :

– Georgina, est-ce qu’il ne vous est jamais venu à l’idée de faire disparaître cette marque que vous avez à la joue ?

– Non, répondit-elle en souriant ; mais, s’apercevant du sérieux avec lequel son mari lui adressait cette question, elle se prit à rougir : à vous dire vrai, continua-t-elle, on m’a bien souvent répété que c’était un agrément, une sorte de grain de beauté, et j’ai toujours pensé qu’il valait mieux la laisser dans cet état.

– Ce serait peut-être vrai pour une autre figure, ma chère Georgina, reprit le mari, mais jamais pour la vôtre. Vous êtes sortie si parfaite des mains de la nature, que cette petite tache, qu’on balance à appeler défaut ou beauté, me choque absolument comme une marque visible de l’imperfection humaine.

– Vous choque, monsieur ? s’écria Georgina visiblement offensée ; pourquoi m’avez-vous enlevée d’auprès de ma mère ? Comment pouvez-vous aimer ce qui vous choque ?

Afin d’expliquer le sens de cette conversation, il convient d’apprendre au lecteur que la jeune femme avait, au milieu de la joue gauche, une marque singulière qui paraissait imprimée entre la chair et l’épiderme. Cette marque affectait une teinte cramoisie qui disparaissait presque sous les roses de son teint, et même on ne la pouvait distinguer lorsque le sang lui montait au visage ; mais si, par une émotion quelconque, elle venait à pâlir, la marque semblait une fleur de pourpre sur un tapis de neige, comparaison que son mari ne manquait jamais de faire. Elle présentait la plus grande ressemblance avec une main humaine mais, à vrai dire, une main de pygmée. Les amoureux de Georgina avaient accoutumé de dire qu’à l’heure de sa naissance une petite fée avait posé sa main sur son mignon visage, et que l’empreinte en était restée comme un témoignage du don qu’elle lui faisait de régner sur les cœurs. Bien des soupirants évincés eussent payé de leur vie le privilège d’appuyer leurs lèvres sur cette marque mystérieuse. D’autre part, des gens mal intentionnés – il est vrai que c’étaient des personnes de son sexe – affirmaient que la main de sang, comme elles s’obstinaient à l’appeler, détruisait toute la beauté de Georgina et la rendait presque hideuse ; mais autant aurait valu dire que ces veines bleuâtres qu’on voit courir sous l’épiderme marmoréen des statues de Carrare peuvent enlaidir une Vénus. Les observateurs appartenant à la moins belle moitié du genre humain n’en admiraient pas moins la radieuse beauté de la jeune fille ; mais ils pensaient parfois en eux-mêmes que, si elle était leur femme, ils feraient tout pour faire disparaître cette marque, afin qu’il y eût au monde un exemple vivant d’une beauté parfaite et sans défaut. Peu de jours après son mariage, Aylimer s’aperçut qu’il était dans ce cas.

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