Couleur amour - Emmanuelle Delafraye - E-Book

Couleur amour E-Book

Emmanuelle Delafraye

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Beschreibung

Les parets de Julie se séparent...

"Il y a des papillons dans mon cœur" chante Julie.
Et pourtant, à neuf ans, elle vit une tempête familiale. Aux cris ont succédé les silences : ses parents sont sur le point de se séparer. La vie amoureuse de sa mère vole en éclats, la sienne s'ébauche, doucement : aujourd'hui, Marius lui a touché la main, longtemps.

Découvrez l'histoire de Julie, qui vit les prémisses de sa vie amoureuses, tandis que celle de ses parents vole en éclats.

EXTRAIT

Je me réveille et c’est le grand jour de la sortie. Le ciel est bleu. Il chasse la terrible nouvelle de cette nuit. Comme un sale cauchemar.
Mon père me conduit à l’arrêt du bus. Je le regarde. Sur son menton, il y a des poils de barbe qu’il a oublié de raser. Il a ses petits yeux du matin. C’est toujours mon Papa. Il gare la voiture, coupe le moteur et me dit d’un air gai avec un sourire triste :
— Bonne journée, ma puce. Profites-en bien.

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

Ce court roman montre bien l'ambiguïté des sentiments de Julie, partagée entre le bonheur et la tristesse. Ce qui en ressort, au final, c'est que tout l'amour ne s'éteint pas avec un divorce, il en reste toujours beaucoup... - La littérature jeunesse de Judith et Sophia

Un très court roman pour les jeunes lecteurs tout en tendresse et en poésie qui aborde l’amour et le désamour. Parce que dans la vie, le pire et le meilleur peuvent parfois frapper à la porte en même temps. Et si Julie doit affronter le divorce de ses parents, le départ de son père et une nouvelle vie faite d’allers-retours entre deux maisons, rien n’empêche son petit cœur d’aimer Marius. La fin d’un amour ne signifie pas la fin de l’amour ! Petit livre sensible, Couleur Amour est un texte vraiment intéressant pour parler aux enfants de la séparation des parents parce qu’il évoque avec justesse les blessures d’enfant et rappelle avec douceur et poésie que la vie continue malgré tout. - Le port de l'Encreuse

À PROPOS DE L'AUTEUR

Emmanuelle Delafraye J'habite au sud de la France, dans une petite maison au pied d'une colline de chênes. Je suis très sensible à la présence des arbres, je ne pourrai pas m'en passer et, pourtant, je n'arrive jamais à me souvenir de leur nom. Je suis institutrice à mi-temps. J'ai la chance de partager avec mes élèves ce que j'aime : la poésie et la littérature, les ateliers d'écriture, les arts plastiques, l'expression corporelle ... Il y a dans la besace de mon cœur deux enfants qui comptent énormément pour moi.
J'aime empoigner la vie à bras le corps, me sentir électrisée par elle, chercher à maîtriser son flux et, en même temps, j'ai un fort grand besoin d'être traversée par les rêves, de dériver, d'être en jachère. J'ai longtemps pris cet aspect de moi comme un travers, une anomalie, voire une anormalité, et puis je me suis faite à moi-même, petit à petit. Publier des livres m'y a aidé. J'ai pris conscience que les personnages nés de mon imaginaire pouvaient, à travers un livre, prendre vie dans l'imaginaire de personnes que je ne connaissais pas et j'ai trouvé ces naissances là très puissantes.
Que dire d'autre ? Dire d'autres contradictions. J'aime les contacts, la découverte de l'autre, les miracles des rencontres et en même temps le besoin d'être seule est en moi un maître très exigeant. Qui peut me commander n'importe où. Là, ce sont mes proches qui s'y sont faits. Je suis aussi un paquet d'émotions, une grenade prête à exploser, je pratique le taï-chi, j'ai beaucoup de mal avec les procédures, j'aime que les choses soient en ordre...

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Seitenzahl: 26

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Couverture

Copyright

COLLECTION
ROMAN JEUNESSE

1.

Un loup dans la vitre

Philippe de Boissy

2.

Cloche

Clotilde Bernos

3.

Le cri

François David

4.

La promesse du bonhomme de neige

Eugène Trivizas

5.

Chat qui vole

François David

6.

Sous les sables d’Afghanistan

Jack Chaboud

7.

Direct au cœur

Yves Pinguilly

8.

Cœur d’Aztèque

Corine Pourtau

9.

Innocent

Magali Turquin

10.

Che Guevara habite au 7e étage

Bertrand Solet

11.

Silence et Papillons

Emmanuelle Delafraye

12.

Mon mai 68 à moi

Aline Méchin

13.

Et moi dans tout ça ?

Heidi Dubos

14.

Crescenza, naissance d’un tableau

Rose-Claire Labalestra

15.

Celui qui voit avec les pieds

Yves Pinguilly

16.

Sonakaï

Rachid Sadaoui

17.

L’affaire Attila

Jean-Pierre Tusseau

18.

Couleur Amour

E. Delafraye
Illustration de la couverture : Silvimoro
Loi 49-956 du 16 juillet 1949
sur les publications destinées à la jeunesse.
Tous droits de reproduction, de traduction
et d’adaptation réservés pour tous pays.
Dépôt légal mars 2011
© Éditions duJasmin, 2011
www.editions-du-jasmin.com
ISBN : 978-2-35284-546-1 Avec le soutien du

Titre

1

Je m’appelle Julie. Je n’ai que neuf ans et j’ai déjà vécu trois vies. Ma première vie, c’est quand mes parents s’entendaient bien. Ils restaient souriants le soir devant la porte de ma chambre. La main de mon père, qui est très grand, se posait doucement sur l’épaule de ma mère, qui est toute petite. Dans cette vie-là, j’avais quelques chagrins. Ne pas manger de bonbons à cause de mon appareil dentaire. Ne pas pouvoir mettre mes sandalettes dorées l’hiver. Être privée de télé parce que j’avais dessiné des étoiles sur les murs de ma chambre.
Ma deuxième vie a commencé quand mes parents se sont disputés. Avec Jérémie, mon petit frère, on a cru que les murs de la maison tremblaient. Alors, dans ma chambre, on s’est construit une tente de touaregs. Comme ceux qui vivent dans le désert. À l’intérieur, j’ai mis des coussins par terre. Mon frère a apporté l’énorme théière qui lui sert à ranger sa dînette. Quand cela allait vraiment mal entre eux, on faisait semblant de boire du thé à la menthe.
Dans ma première vie, mon père disait avec de la fierté dans sa voix :
— Ta mère, elle ne lâche jamais rien.
Dans ma deuxième vie, il disait toujours la même chose, mais en criant :
— TOI, TU LÂCHES JAMAIS RIEN, DE TOUTE FAÇON !!
Et il partait en claquant la porte.
La troisième vie est la plus difficile à vivre. Il y a un manteau de silence qui est tombé sur notre maison. Il fait froid le soir à table même si mon père passe la moitié du repas à mettre des bûches dans la cheminée. Il n’y a plus de maquillage derrière les lunettes de ma mère. Mes parents sont devenus deux poissons rouges. Ils font des grands cercles pour s’éviter quand ils se croisent dans une pièce.
À l’école, j’ai appris un poème de Jules Supervielle :
« J’avais un cheval dans un champ de ciel et je m’enfonçais dans le jour ardent… »