Evangelium - Tome 3 - Gilbert Laporte - E-Book

Evangelium - Tome 3 E-Book

Gilbert Laporte

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Beschreibung

Une série d'assassinats ayant pour mobile le vol de manuscrits anciens...

L’assassin diabolique court toujours et les investigations piétinent. Tout cela, sans compter les impacts désastreux sur la vie privée des enquêteurs.
L’ex-compagne du lieutenant Martin Delpech est menacée et Claire Demange a été enlevée. En recherchant sa femme, l’historien spécialiste de la Bible se retrouve piégé dans une péniche en train de couler dans la Seine.
Retrouvez le lieutenant Delpech dans le troisième tome de sa nouvelle enquête haletante, qui le confrontera à la violence d'un psychopathe intégriste, d'hommes de main du Vatican, d’extrémistes religieux et d'une secte messianique. Parviendra-t-il à se sortir de cette lutte cauchemardesque ?

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

Une plongée dans le monde de l'intégrisme catholique. Pour les personnes avides de théologie. - HannibaLectrice, Babelio

À PROPOS DE L'AUTEUR

Gilbert Laporte est né à Paris et vit dans le sud de la France. Il a effectué ses études supérieures à Nice et a été cadre dans de grandes entreprises. Il partage ses loisirs entre la lecture d'ouvrages historiques, le cinéma, la musique, les voyages et l’écriture.

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Couverture

1 INQUISITIO

Chatou. Yvelines.

Martin Delpech se dirigeait sur sa moto (une Harley Davidson pétaradante) vers le domicile d’Antoine Cacciari, le nom que lui avait balancé le tireur de Croissy-sur-Seine juste avant de mourir. Comme d’habitude, il s’y rendait seul sans avoir prévenu sa coéquipière ni aucune autre personne de la brigade.

Un psychopathe ne faisant jamais preuve de mansuétude avec un flic, même avant de passer à trépas, le jeune policier se doutait bien qu’il ne lui avait pas donné le nom d’un complice. Il s’était donc tuyauté sur l’individu en question pour chercher un lien avec son enquête.

Pas clean, le mec…

Il avait découvert qu’Antoine Cacciari, soixante-trois ans, était un riche commerçant à la retraite. L’homme était soupçonné de faire partie d’une organisation mafieuse internationale et d’avoir commandité au moins onze meurtres. Il n’avait jamais été arrêté, sauf dans sa jeunesse pour de menus délits. Les contrôles fiscaux n’avaient quant à eux jamais rien détecté en matière de fraude, bien qu’il y ait également eu des suspicions de blanchiment.

En clair, le parfait mafieux qui vit une retraite dorée…

Le lieutenant gara sa rutilante moto devant le portail d’entrée de l’immense hôtel particulier. Celui-ci était bâti sur trois étages et toute la longueur du terrain

– d’environ cinq mille mètres carrés – était bordée par un canal où s’agitaient bruyamment des couples de colverts dans les zones d’eau non gelées.

La demeure était classée. Entièrement construite dans le style art nouveau, elle était décorée de motifs floraux taillés dans la pierre de la façade et ses balcons en fer forgé imitaient des branches d’arbres élégamment torsadées. Delpech estima que la propriété devait valoir plusieurs millions d’euros.

Le portail s’ouvrit en silence. Un dénommé Thomas Cerdagne sortit d’une maisonnette en brique attenante à l’entrée et lui fit signe de venir d’un geste autoritaire. Delpech n’apprécia guère son attitude et se fit un malin plaisir de ralentir son pas. Il en profita pour examiner le jeune individu. Son air juvénile de blondinet n’arrivait pas à dissimuler ses deux yeux cruels et le lieutenant estima qu’il devait faire partie de la catégorie crapule de la nouvelle génération qui n’avait peur de rien, ne respectait rien et basculait dans la violence la plus extrême à la moindre occasion.

Son long manteau gris était entrouvert et on distinguait une bosse sous le côté gauche de la veste.

Le petit branleur est armé…

– Veuillez me présenter votre carte et me filer votre arme, si vous en avez une. C’est une question de sécurité, dit-il avec un air supérieur. Même si vous êtes un policier, vous êtes ici sur une propriété privée.

– Viens chercher mon flingue, si tu l’oses, provoqua Martin qui n’aimait pas qu’on lui donne des ordres, et surtout pas par quelqu’un de plus jeune que lui.

Cerdagne blêmit.

Delpech ne lui laissa cependant pas le temps de réfléchir. Un coup de pied sèchement lancé dans le tibia le fit plier de douleur en avant et baisser instinctivement les mains vers le coup reçu. Martin en profita pour se placer immédiatement derrière lui et l’étrangler fortement avec le bras gauche. Il glissa d’un geste vif sa main droite sous le manteau du jeune truand pour extraire de son holster un Beretta flambant neuf.

Martin lui appuya fermement le canon de l’arme sur la joue.

– Tu me donnes pas d’ordres connard ! Jamais ! Compris ?

L’autre n’en menait pas large et avait subitement perdu son faux air de gros dur. Il adopta un ton plus diplomatique.

– Bon, OK… Je voulais juste voir votre carte, c’est tout… Question de sécurité et nous en avons le droit. C’est privé, ici.

– Je préfère ça, mon bichon…

Martin relâcha sa pression lui tendit sa carte tricolore.

– Ça va comme ça, mon mignon ?

– D’accord, mais vous n’êtes pas obligé de vous foutre de ma gueule, répondit amèrement le voyou.

Martin observa son arme avec un œil de connaisseur.

– Beau flingue : Beretta 92 – 9 mm. Efficace, mais lourd comme flingue… Je te confisque ton joujou, j’ai peur que tu te blesses avec, lança ironiquement le lieutenant en se dirigeant vers l’entrée principale de l’habitation. En plus, c’est pas très malin de ta part de te balader avec un pétard au numéro de série limé…

Un majordome attendait déjà le policier sur le perron. Il l’invita d’un geste guindé à le suivre à l’intérieur et le pilota vers un vaste salon richement décoré de meubles d’antiquaires et dont les murs étaient couverts de peintures anciennes. Antoine Cacciari était vêtu avec un élégant costume en tweed. Martin dévisagea l’individu. Malgré sa soixantaine et ses cheveux blancs, c’était encore un bel homme qui gardait la ligne et avait une certaine prestance.

Cacciari désigna un confortable fauteuil en cuir de la main pour inviter son visiteur à s’asseoir.

– Puis-je vous offrir un café, cher Monsieur ? proposa-t-il sur un ton très « bon chic – bon genre ».

– Non, merci. J’ai eu ma dose ce matin, répondit Martin qui était pressé d’en venir au fait.

Cacciari, qui s’efforçait de rester calme, cligna toutefois nerveusement des paupières.

– J’ai observé votre démonstration de force par la fenêtre. Était-ce bien utile ? Vous pensez impressionner qui par une telle attitude ?

– Au moins, vous faire passer le message que je ne suis pas venu pour une simple visite de routine ni avec l’intention de me faire embobiner.

– Je pourrais porter plainte pour violence contre un de mes employés qui ne fait que son travail dans une propriété privée…

– Je pourrais dire que ce petit voyou m’a menacé avec une arme au numéro de série limé et je n’ai fait que me défendre ace.

– Le « petit con de voyou », comme vous dites, est diplômé d’école de commerce.

– Un porte-flingue diplômé ? On aura tout vu…

– Le monde change, cher Monsieur. Monsieur comment déjà… ?

– Lieutenant Martin Delpech, police judiciaire de Paris ; brigade criminelle.

– La célèbre Crim du 36 quai des Orfèvres ? Quel honneur ! Mais vous êtes dans les Yvelines, ici. Que me vaut donc cette visite inhabituelle ?

Le policier ignora sa remarque.

– Belle demeure, constata-t-il en admirant le plafond mouluré et l’imposant lustre en verre Art nouveau de l’école de Nancy. Les affaires allaient manifestement bien pour vous, du temps où vous étiez en activité. Si vous vous êtes arrêté, bien sûr…

– Je suis effectivement à la retraite aujourd’hui, mais j’ai confié mes commerces à des gérants, ce qui me permet de maintenir un niveau de vie agréable…

– Belles entreprises en effet. Jeux d’argent en ligne, sites pornographiques… ce dernier point est un peu contradictoire avec vos intérêts dans l’Église de Jésus-Sainte Marie, à ce qu’on m’a raconté.

Cacciari resta imperturbable devant l’allusion du policier.

– Je fais des dons à titre caritatif à des associations. Et alors ? C’est mon droit.

– Je n’en doute pas, ironisa Martin, cela vous permet de faire de la défiscalisation et en plus, une association religieuse, c’est bien pratique pour blanchir du fric en douce, comme par « miracle »…

Cacciari se raidit sur son siège.

– Vous êtes venu ici dans l’intention de m’insulter et de me dénigrer ?

– Non, rassurez-vous. Je ne viens pas, non plus parler des rackets que vous faites auprès des PME pour les « protéger » contre des virus et autres intrusions informatiques. Virus et intrusions dont votre organisation s’est fait une grande spécialité pour véroler les systèmes de ceux qui ne payent pas… Non, en fait, je voulais juste papoter au sujet d’Hugues Baillard.

Cacciari eut l’air réellement surpris.

– Hugues Baillard ? Connais pas…

– C’est un riche industriel, poursuivit Delpech. Il habitait tout près d’ici, à Croissy-sur-Seine.

– Habitait ?

– Oui, il est malheureusement décédé.

– Et en quoi cela peut-il me concerner ? Vous croyez que je suis le meurtrier ?

– Non, c’est moi qui l’ai descendu.

– Je ne comprends pas…

– En fait, il m’a balancé votre nom avant de mourir.

– Je vous répète que je ne connais pas ce type et je m’étonne qu’il soit informé de mon identité.

– Je vous crois. Je ne pense pas qu’il soit de vos amis.

– Qu’est-ce qui vous fait dire cela ? questionna Cacciari.

– Disons que ce monsieur n’était pas dans le même business que vous, s’amusa Martin qui prenait un malin plaisir à jouer « au chat et à la souris ».

– Quelle était son activité ?

– Des distractions bien ordinaires, ironisa Martin, comme torturer des gens avec des pratiques moyenâgeuses, les achever en les égorgeant et leur brûler un élégant 666 sur le front avec un fer à bétail. Il avait aménagé pour cela une magnifique salle de supplice dans son sous-sol.

Le visage de son interlocuteur se figea.

– Qu’y a-t-il ? Vous semblez soudainement inquiet…

– Pas du tout, mais ce genre de personnage ne me paraît guère fréquentable…

– Je pense effectivement que je vous ai rendu un grand service en l’envoyant ad patres. Maintenant, j’ai une question à vous poser : que pourrait bien vous reprocher un intégriste chrétien à l’esprit dérangé ?

– Je n’ai eu aucune relation avec ce personnage que je n’ai jamais rencontré de ma vie. Je n’en ai donc aucune idée.

Il paraissait sincère.

– Certes, mais il cherchait peut-être à vous rendre visite et vous ajouter sur la liste de ses victimes. N’en ayant pas eu le temps, il m’a peut-être balancé votre nom pour que je mette mon nez dans vos affaires. Pour quelle raison ? Guerre de religion ? Je me suis renseigné sur le temple de Jésus-Marie. Très racoleuse cette association cultuelle… Utilisation des moyens du marketing moderne et des technologies dernier cri pour récolter le denier du culte. Rien à voir avec nos pauvres et poussiéreuses églises de campagne qui se vident…

Son interlocuteur le laissait parler en s’efforçant de conserver un visage impassible.

– S’agirait-il d’une nouvelle forme de guerre entre traditionalistes catholiques et pasteurs évangélistes qui s’inspirent des méthodes de management américaines ?

– Écoutez, je crois que cet entretien a assez duré. Je ne fais que des dons à cette communauté religieuse et rien de plus et je n’ai plus envie d’entendre vos affabulations.

– C’est vrai, j’ai parfois tendance à délirer un peu trop, avoua Martin. Mais cela me permet d’envisager des hypothèses que d’autres ne discernent même pas.

– Par exemple ?

– Par exemple, des gens qui seraient de très mauvaise humeur parce que vous auriez volé des manuscrits sacrés pour eux, pour les revendre aux plus offrants, ajouta-t-il en se levant de son siège.

– C’est une affabulation de plus !

– On verra bien…

Martin prit la direction de la sortie et se retourna vers Cacciari, juste avant de franchir le seuil.

– J’espère pour vous que le type que j’ai descendu était seul, mais je n’y crois pas beaucoup. Alors, un conseil, fermez bien vos portes à double tour et évitez de vous balader non accompagné.

2 AMOREM

Article paru dans le quotidien « LES ECHOS DES YVELINES »

Jésus a-t-il réellement existé ?

Si ce n’est pas un mythe, mais un homme, quelle était sa véritable personnalité ?

Jésus n’a laissé aucune trace dans l’histoire de ses contemporains. Il n’a rien écrit, sans doute parce qu’il pensait que l’Apocalypse était proche. Saint Paul a rédigé des lettres sur lui sans l’avoir connu. Les évangiles ont, quant à eux, été écrits plusieurs générations après son décès par des croyants. Nous n’avons donc aucun témoignage de son vivant. La source la plus proche que l’on puisse citer est celle de Flavius Josèphe qui est né une génération après la mort de Jésus.

Que nous raconte cet historien de l’antiquité dans le Testimonium flavianum ?

[…] Jésus était un homme sage, s’il faut toutefois l’appeler un homme. C’était un faiseur de prodiges, un maître des gens qui recevaient avec joie la vérité. […] Celui-là était le Christ. […] Ceux qui l’avaient aimé ne cessèrent pas, car il leur est apparu après le troisième jour, vivant à nouveau. Les prophètes avaient dit ces choses et dix mille autres merveilles à son sujet. […].

Ce texte, dont l’original a été perdu, est sans nul doute un témoignage chrétien et ne relève pas d’un travail neutre d’historien. Flavius Josèphe, de son vrai nom Yosef ben Matityahu, était un juif orthodoxe et il est invraisemblable qu’il ait rapporté des faits aussi favorables pour le christianisme. Retoucher des manuscrits était chose courante dans l’antiquité et le débat n’est toujours pas terminé entre les historiens qui estiment que certaines phrases ont été ajoutées par un fidèle ou ceux qui pensent que l’ensemble du texte concernant Jésus est un faux.

Alors, si ce témoignage fait autant doute, que pouvons-nous donc découvrir aujourd’hui sur la personnalité de Jésus dans les plus anciens manuscrits ?

Le discours habituel de l’Église est de nous montrer un individu bienveillant qui évolue dans un décor pastoral. Est-il uniquement le doux Jésus qui tend la joue gauche et rend à César ce qui appartient à César ou bien également un révolté contre les Romains qui occupent la terre de YAHWEH ?

Saul, le Saint Paul des chrétiens qui a évangélisé le monde gréco-romain, n’est pas un des douze apôtres. Il ne nous apprend rien dans ses Actes sur le quotidien de Jésus, car il ne s’intéresse qu’à la figure du Christ. Mais Saul, en prêchant ainsi le Seigneur Jésus-Christ dans toute sa splendeur ne nous a-t-il pas fait perdre l’authenticité du rabbouni Yehoshua ?

Qui était-il ce maître à penser, ce rabbin faiseur de miracles ?

Un « doux Jésus », vraiment ? Mais alors, pourquoi les Romains ont-ils choisi la flagellation et la mort par crucifixion, sort réservé aux crimes odieux de rebelles et destiné à susciter l’effroi pour la population, plutôt qu’une simple mise à mort par étranglement ou une lapidation par ses congénères juifs ? Comment se fait-il que, pendant l’arrestation de Jésus, Pierre dispose d’une épée pour trancher l’oreille d’un des serviteurs du grand-prêtre ? S’agit-il d’une allégorie ou bien les apôtres étaient-ils réellement armés ?

Jésus aurait demandé de pardonner à son prochain ? Je le cite dans l’Évangile selon saint Luc (19, 27) : « Quant à mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici, et égorgez-les en ma présence ». On comprend, par ailleurs, qu’avec des paroles d’une telle violence l’Inquisition ait pu trouver des justifications à ses actes…

Jésus le pacifique qui demande que l’on s’aime les uns les autres ? Mais alors, pourquoi a-t-il déclaré : « Pensez-vous que je sois apparu pour établir la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien la division ». (Évangile selon saint Luc : 12,51). Sans oublier Saint Matthieu (10,34) « Je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive ».

Jésus compatissant pour la misère humaine ? Alors que dans la tradition selon Saint Jean (9,2-3), il est indiqué : « Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents pour qu’il soit né aveugle ? Jésus répondit : ni lui ni ses parents n’ont péché, mais c’est afin que se manifestent en lui les œuvres de Dieu ».

Jésus qui s’oppose à l’esclavage ? Aucunement. Il soigne un esclave romain sans faire le moindre reproche à son maître (Luc 7,10). De plus, il déclare dans Luc (12,47) : « Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n’aura rien préparé ou fait selon sa volonté recevra un grand nombre de coups ».

Jésus prêche l’amour familial ? Pas selon Saint Luc (14,26) en tout cas : « Si quelqu’un vient à moi sans haïr son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs et jusqu’à sa propre vie, il ne peut être mon disciple ». Matthieu confirme également (10,35-36) : « Car je suis venu opposer le fils à son père, la fille à sa mère, la belle-fille à sa belle-mère. On aura pour ennemis les gens de sa famille ».

Mensonge ? Calomnie que tout cela ?

Non, simples citations des Évangiles canoniques.

Le travail de l’historien, quant à lui, ne laisse pas de place aux croyances qui sont l’affaire de chacun. Il analyse les textes, et rien que les textes, en faisant preuve du maximum d’esprit critique pour tenter d’approcher le plus possible la réalité.

Ce n’est pas l’Homme-Dieu que font apparaître ces écrits, mais un homme contradictoire, avec ses messages sublimes, certes, mais également ses fulgurantes colères.

Son humanité n’en est donc que plus flagrante et passionnée.

Dieu pour certains ?

Oui, mais néanmoins homme dans sa colère et sa révolte.

Pierre Demange.