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Décryptez Fabliaux du Moyen Âge avec l'analyse du PetitLitteraire.fr !
Que faut-il retenir de
Fabliaux du Moyen Âge, les petites histoires entre rire et satire de la littérature française médiévale ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette œuvre dans une analyse complète et détaillée.
Vous trouverez notamment dans cette fiche :
• Un résumé complet
• Une présentation des personnages principaux tels que le prêtre, le mari, la femme, le pauvre, le riche et le conteur
• Une analyse des spécificités de l'œuvre : "Le contexte d'apparition et de réception du fabliau", "Le fabliau, un satire comique", et "Un style simple et signifiant"
Une analyse de référence pour comprendre
rapidement le sens de l'œuvre.
LE MOT DE L'ÉDITEUR :
« Dans cette nouvelle édition de notre analyse des
Fabliaux du Moyen Âge (2017), avec Béatrice Faure et Lucile Lhoste, nous fournissons des pistes pour décoder ces petits récits amusants qui font rire le public. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l'œuvre et d'aller au-delà des clichés. » Stéphanie FELTEN
À propos de la collection LePetitLitteraire.fr :
Plébiscité tant par les passionnés de littérature que par les lycéens, LePetitLittéraire.fr est considéré comme une référence en matière d'analyse d'œuvres classiques et contemporaines. Nos analyses, disponibles au format papier et numérique, ont été conçues pour guider les lecteurs à travers la littérature. Nos auteurs combinent théories, citations, anecdotes et commentaires pour vous faire découvrir et redécouvrir les plus grandes œuvres littéraires.
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Seitenzahl: 30
Veröffentlichungsjahr: 2017
À partir du XIIIe siècle, les villes deviennent des centres d’activité importants et une nouvelle catégorie sociale émerge : les bourgeois, c’est-à-dire les habitants du bourg, de la ville. Au même moment, le public s’enthousiasme pour une nouvelle forme de littérature : les fabliaux. Ce mot vient du latin fabula qui signifie « histoire, récit » et qui donnera plus tard le mot « fable ».
La plupart ont été écrits dans le Nord de la France, presque tous par des auteurs anonymes. Quelques-uns sont néanmoins signés : on connait Jean Bodel (1165-1210) Garin (XIIe-XIIIe siècle), Courtebarbe (XIIIe siècle), Gautier Le Leu (XIIIe siècle), Rutebeuf (vers 1230-vers 1285) ou encore Jean de Condé (XIIIe siècle), lui-même fils du poète Baudouin de Condé (XIIIe siècle). Environ 150 fabliaux nous sont parvenus aujourd’hui.
Les fabliaux regroupés dans ce recueil sont de petits récits vifs et amusants, écrits en octosyllabes (vers de huit syllabes). Leurs auteurs racontent, sur un ton trivial et comique, les aventures de personnages du peuple, dont ils dressent des portraits assez stéréotypés ; ils s’inspirent pour cela de la réalité médiévale. Les thèmes de la richesse et de la pauvreté sont très présents. Les fabliaux font la satire des comportements humains et des défauts des hommes, notamment l’avarice, la gourmandise, la sottise ou encore la jalousie. De nombreux fabliaux se concluent par une morale.
La fille d’un pauvre chevalier est mariée malgré elle à un paysan riche qui a peur qu’elle se laisse séduire pendant qu’il travaille au champ. Il trouve alors une solution : la battre tous les matins et lui demander pardon tous les soirs. Ainsi, elle passe sa journée à se lamenter.
Un jour, alors qu’elle se désole, deux chevaliers à la recherche d’un médecin qui pourrait soigner la fille du roi font irruption chez elle. Pour se venger de son époux, elle leur dit que ce dernier est médecin, mais qu’il n’accepte de travailler que s’il est battu. Pour ne plus être rossé par les chevaliers, le vilain est obligé de faire semblant d’admettre qu’il est bien médecin. Il est alors amené à la cour où il trouve, par hasard, une solution pour guérir la fille du roi. Celui-ci l’oblige alors à rester tant il lui est reconnaissant. Le vilain soigne ainsi de nombreux malades, puis, rentrant par ruse dans son pays, il vit richement de sa médecine et cesse de battre sa femme.
Un bossu très jaloux et d’une laideur sans pareille est marié, grâce à la fortune qu’il a amassée, à une très belle jeune fille. Un jour, trois bossus viennent festoyer chez lui, et il leur interdit de revenir dans sa maison après avoir compris qu’ils comptaient s’amuser à ses frais. Sa femme, qui souhaite continuer à écouter leurs chansons, cache les trois hommes dans trois coffres distincts dans lesquels elle les retrouve morts immédiatement après.