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Une «belle machine» comme le Centre Georges-Pompidou était sans doute le cadre idéal d'une exposition consacrée au peintre Fernand Léger (1881-1955). C'est, du moins, ce qu'il ressortait de la rétrospective de son œuvre qui s'y est tenue du 19 mai au 29 septembre 1997...
À PROPOS DE L’ENCYCLOPAEDIA UNIVERSALIS
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Seitenzahl: 25
Veröffentlichungsjahr: 2016
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ISBN : 9782341010887
© Encyclopædia Universalis France, 2016. Tous droits réservés.
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Les grandes expositions sont l’occasion de faire le point sur l’œuvre d’un artiste, sur une démarche esthétique ou sur un moment-clé de l’histoire des cultures. Elles attirent un large public et marquent de leur empreinte l’histoire de la réception des œuvres d’art.
Sur le modèle des fiches de lecture, les fiches exposition d’Encyclopaedia Universalis associent un compte rendu de l’événement avec un article de fond sur le thème central de chaque exposition retenue : - pour connaître et comprendre les œuvres et leur contexte, les apprécier plus finement et pouvoir en parler en connaissance de cause ; - pour se faire son propre jugement sous la conduite de guides à la compétence incontestée.
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Une « belle machine » comme le Centre Georges-Pompidou était sans doute le cadre idéal d’une exposition consacrée au peintre Fernand Léger (1881-1955). C’est, du moins, ce qu’il ressortait de la rétrospective de son œuvre qui s’y est tenue du 19 mai au 29 septembre 1997, dont la scénographie confrontait sobrement les éléments mécaniques des tableaux aux structures architecturales du musée. Sans excès, cette mise en espace réactivait, comme le concevait l’artiste, un rapport de concurrence entre l’art et le monde moderne.
Isabelle Monod-Fontaine et Claude Laugier, les deux commissaires de l’exposition, situaient cette rétrospective dans la grande tradition des « leçons de peinture » que le musée a régulièrement proposées depuis vingt ans. La leçon, cette fois, portait sur une sélection restreinte d’une centaine de tableaux qui permettait aux organisateurs de dessiner la trajectoire d’une œuvre suivant un fil conducteur donné par neuf tableaux : les Nus dans la forêt (1909-1910) ; La Partie de cartes (1917) ; La Ville (1919) ; Le Grand Déjeuner (1921) ; la Composition à la main et aux chapeaux (1927) ; La Baigneuse (1931) ; la Composition aux deux perroquets (1935-1939), Les Constructeurs (1950) ; La Grande Parade