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- Herausgeber: lePetitLitteraire.fr
- Kategorie: Bildung
- Serie: Fiche de lecture
- Sprache: Französisch
Décryptez Fin de partie de Samuel Beckett avec l’analyse du PetitLitteraire.fr !
Que faut-il retenir de
Fin de partie, la pièce de théâtre dénuée de sens qui déstabilise le public ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette œuvre dans une analyse complète et détaillée.
Vous trouverez notamment dans cette fiche :
• Un résumé complet
• Une présentation des personnages principaux tels que Hamm, Clov, Nagg et Nell
• Une analyse des spécificités de l’œuvre : une pièce très sombre, la révolution dramaturgie et l'absurde
Une analyse de référence pour comprendre
rapidement le sens de l’œuvre.
LE MOT DE L’ÉDITEUR :
« Dans cette nouvelle édition de notre analyse de
Fin de partie (2016), avec Natacha Cerf, nous fournissons des pistes pour décoder cette pièce de théâtre absolument déconcertante. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l’œuvre et d’aller au-delà des clichés. » Stéphanie FELTEN
À propos de la collection LePetitLitteraire.fr :
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Seitenzahl: 31
Veröffentlichungsjahr: 2017
Ähnliche
Samuel Beckett
Romancier, poète et dramaturge irlandais
Né en 1906 à Dublin Décédé en 1989 à Paris Quelques-unes de ses œuvres : Molloy (1951), roman En attendant Godot (1952), pièce de théâtre Oh les beaux jours (1961), pièce de théâtreSamuel Beckett est un écrivain irlandais né à Dublin. Lecteur d’anglais à l’École normale supérieure à Paris en 1928 et 1929, il s’installe ensuite dans la capitale française en 1938. En 1945, il commence à écrire des œuvres en français, comme son roman Molloy ou la pièce En attendant Godot.
Prix Nobel de littérature en 1969, Samuel Beckett est un écrivain majeur de ce que l’on a appelé le théâtre de l’absurde, peignant avec un humour très noir la déchéance et le désœuvrement de l’homme moderne. Il meurt en 1989.
Fin de partie
L’absurdité de la vie vouée à la mort
Genre : théâtre de l’absurdeÉdition de référence :Fin de partie, Paris, Éditions de Minuit, 1957, 128 p.1re édition : 1957Thématiques : corps, fin du monde, ennui, mort, haine, absurde, rapports humainsÉcrite en français en 1957, Fin de Partie est la deuxième œuvre de Samuel Beckett à avoir été représentée. En un seul acte, elle narre l’histoire de quatre personnages physiquement amoindris, vivant dans une maison située dans un monde apocalyptique. Il ne s’y passe rien, et les protagonistes déclarent vouloir en finir. La pièce se veut la parodie des conventions théâtrales classiques.
Définir le genre de cette pièce n’est pas chose aisée : on la rattache au théâtre de l’absurde, genre initié notamment par Arthur Adamov (auteur dramatique français, 1908-1970), Eugène Ionesco (auteur dramatique français d’origine roumaine, 1909-1994) et Samuel Beckett, se situant entre le tragique et le comique. Toutefois, l’auteur conteste son appartenance au mouvement.
Résumé
La didascalie initiale présente un espace scénique extrêmement dépouillé : « Une lumière triste, des murs gris. » La pièce ne comprend aucun meuble. Il n’y a que deux petites fenêtres aux rideaux fermés et une porte à proximité d’un tableau retourné. Une atmosphère apocalyptique envahit la scène dès la première réplique : « Fini, c’est fini, ça va finir, ça va peut-être finir. »
Il s’agit en réalité d’un refuge coupé du monde dans lequel sont isolés quatre personnages :
Hamm, aveugle et paraplégique ;Clov, son serviteur malvoyant, marchant difficilement et ne parvenant plus à s’assoir ;Nell et Nagg, ses parents culs-de-jatte qui vivent dans des poubelles et qui forment un couple indissociable.En raison de leurs handicaps, ils sont presque tous contraints de rester immobiles ou, du moins, de demeurer cloitrés dans le refuge. Clov est le seul à pouvoir encore se mouvoir, mais il ne prend jamais la décision de partir.
Ils se détestent tous :
Hamm maudit ses parents ;son père le hait car il les maltraite ;Clov, qu’Hamm semble considérer comme son serviteur, peste contre lui, menace de partir, mais ne se décide jamais.Ils parlent de tout et de rien, ou seulement de rien. À l’extérieur, c’est le néant. La fin du monde s’apparente à un désert :
« Clov. – Ce que tout est ? [...] Mortibus. (Un temps.) Alors ? Content ? Hamm. – Regarde la mer.Clov. – C’est pareil.Hamm. – Regarde l’Océan ! Clov descend de l’escabeau, fait quelques pas vers la fenêtre à gauche, retourne prendre l’escabeau, l’installe sous la fenêtre à gauche, monte dessus, braque la lunette sur le dehors, regarde longuement. Il sursaute, baisse la lunette, l’examine, la braque de nouveau. Clov. – Jamais vu une chose comme ça ! Hamm (inquiet). – Quoi ? Une voile ? Une nageoire ? Une fumée ?[...]Clov. – Plus rien.[...]Hamm. – Et l’horizon ? Rien à l’horizon ?Clov (baissant la lunette, se tournant vers Hamm, exaspéré). – : Mais que veux-tu qu’il y ait à l’horizon ? » (p. 44-45)
