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Décryptez Frankenstein de Mary Shelley avec l’analyse du PetitLitteraire.fr !
Que faut-il retenir de
Frankenstein, le roman emblématique du gothique ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette œuvre dans une analyse complète et détaillée.
Vous trouverez notamment dans cette fiche :
• Un résumé complet
• Une présentation des personnages principaux tels que Victor Frankenstein et sa créature
• Une analyse des spécificités de l’œuvre : un récit dans la tradition du roman gothique, le monstre et un mythe moderne
Une analyse de référence pour comprendre
rapidement le sens de l’œuvre.
LE MOT DE L’ÉDITEUR :
« Dans cette nouvelle édition de notre analyse de
Frankenstein (2017), avec Claire Cornillon, nous fournissons des pistes pour décoder ce chef d’œuvre incontournable de la littérature anglaise. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l’œuvre et d’aller au-delà des clichés. » Stéphanie FELTEN
À propos de la collection LePetitLitteraire.fr :
Plébiscité tant par les passionnés de littérature que par les lycéens, LePetitLittéraire.fr est considéré comme une référence en matière d’analyse d’œuvres classiques et contemporaines. Nos analyses, disponibles au format papier et numérique, ont été conçues pour guider les lecteurs à travers la littérature. Nos auteurs combinent théories, citations, anecdotes et commentaires pour vous faire découvrir et redécouvrir les plus grandes œuvres littéraires.
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Seitenzahl: 26
Veröffentlichungsjahr: 2014
Femme de lettres anglaise
Née en 1797 à Londres Décédée en 1851 dans la même ville Quelques-unes de ses œuvres :Une histoire de passions (1822), nouvelleLe Dernier Homme (1823), romanErrances en Allemagne et en Italie en 1840, 1842 et 1843 (1844), récit de voyageMary Wollstonecraft, dite Mary Shelley, nait en Angleterre en 1797 et meurt en 1851. Elle est l’auteure de nouvelles, d’essais, de récits de voyage, mais son œuvre la plus connue est son premier roman, Frankenstein (1818). Femme de lettres, elle côtoie les intellectuels de l’époque. Elle est l’épouse du poète romantique Percy Shelley (1792-1822).
Une réflexion sur l’origine du mal
Genre : roman Édition de référence :Frankenstein, traduit de l’anglais par Germain d’Hangest, Paris, Garnier-Flammarion, coll. « Littérature étrangère », 1979, 371 p.1re édition : 1818 Thématiques : science, création, expériences, monstruosité, surnaturel, orgueilMary et Percy Shelley, lord Byron (poète britannique, 1788-1824) ainsi que le Dr Polidori (écrivain italo-anglais, 1795-1821) passent l’été 1816 dans un village près du lac Léman et décident d’écrire chacun une histoire fantastique : c’est ainsi que Mary a l’idée de Frankenstein ou le Prométhée moderne.
Le roman, publié en 1818, raconte comment le jeune Frankenstein parvient à découvrir le secret de la vie et à créer un être qu’il réussit à animer. Cette créature est rejetée par tous, même par son propre créateur. L’œuvre pose la question des limites de la science et des dangers que court l’homme à vouloir percer les mystères de la nature.
Robert Walton navigue vers le pôle Nord avec son équipage. Il écrit à sa sœur, Mrs Saville, pour lui raconter les étapes de son voyage, d’abord à Saint-Pétersbourg, puis à Arkhangelsk (Russie). Au cours de son périple, il trouve un homme très atteint par le froid et le secourt. Ce dernier est à la poursuite d’un individu. Il raconte à Walton son histoire, que celui-ci retranscrit.
Victor Frankenstein commence son récit de la sorte : « Je suis né à Genève ; et ma famille est l’une des plus distinguées de cette république. » (p. 87) Ses parents recueillent puis adoptent une enfant, Elizabeth, qui devient sa promise. Elle tombe malade, atteinte par la fièvre scarlatine, mais en réchappe. En revanche, la mère de Victor, tombée malade en soignant Elizabeth, y succombe.
Victor part à Ingolstadt, en Bavière (Allemagne), pour suivre des études de philosophie naturelle (ancêtre de la science moderne). Il se passionne pour le mystère de la vie et parvient, après maintes recherches, à le percer :
« Après des jours et des nuits de labeur et de fatigue incroyables, je réussis à découvrir la cause de la génération et de la vie ; bien plus, je devins capable, moi-même, d’animer la matière inerte. » (p. 113-114)
Il travaille alors à créer un être vivant. Mais, lorsque la créature se réveille, Victor Frankenstein, terrifié, s’enfuit. Traumatisé par l’éveil de sa création, il tombe sous le coup d’une fièvre nerveuse et reste alité pendant deux mois. Son ami Henry Clerval prend alors soin de lui.