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Plongez-vous dans l’analyse de l’attaque du clos de Seuillé dans Gargantua de François Rabelais pour approfondir votre compréhension de l’œuvre !
Que retenir de l’attaque du clos de Seuillé dans
Gargantua de François Rabelais, l’oeuvre hilarante de la littérature française ? Retrouvez toutes les subtilités de ce passage dans un commentaire original et complet pour approfondir votre réflexion sur le récit.
Vous trouverez dans cette fiche :
• Une introduction sur l’œuvre et son auteur
• L’extrait sélectionné : L’attaque du clos de Seuillé (chapitre 27)
• Une mise en contexte
• Un commentaire de texte complet et détaillé
L’outil indispensable pour percevoir rapidement ce qui fait de l’attaque du clos de Seuillé dans
Gargantua un débat théologique !
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Seitenzahl: 31
Veröffentlichungsjahr: 2014
Né vers 1484 près de Chinon
Décédé en 1553 à Paris
Quelques-unes de ses œuvres :
Horribles et Épouvantables Faits et Prouesses du très renommé Pantagruel (1532), roman
La Vie inestimable du Grand Gargantua (1534), roman
Le Tiers Livre (1546), roman
François Rabelais nait vers 1484. Fils d’avocat, il entre dans les ordres vers 1510. Des lettrés, moines ou laïcs lui communiquent leur passion pour l’Antiquité et l’humanisme.
Pour des raisons inconnues, Rabelais abandonne son froc de moine en 1527 et apprend la médecine à l’université de Montpellier. Il s’installe à Lyon, où il joue des farces et correspond avec Érasme. Il y publie aussi ses deux premiers livres, que la Sorbonne censure. Rabelais devient ensuite le secrétaire de Jean du Bellay, évêque et diplomate, qu’il suit dans ses déplacements à Rome. À partir de 1546, il publie la suite de ses œuvres, cause de nouveaux ennuis avec la Sorbonne. Le cardinal obtient pour Rabelais un poste de curé à Meudon qu’il résigne en 1553.
Personnage atypique, cultivé et jovial, Rabelais s’éteint à Paris en 1553.
Genre : roman
Édition de référence :Gargantua, traduction en français moderne de Guy Demerson, Paris, Seuil, coll. « Points », 416 p.
1re édition : 1534
Thématiques : folklore, rire, parodie, éducation, guerre, gigantisme
La Vie estimable du grand Gargantua est éditée à Lyon chez François Juste en 1534, sous le pseudonyme d’Alcofribas Nasier (anagramme de François Rabelais). Paru en 1532, Pantagruel avait déjà connu le succès. Au lieu d’en raconter la suite, Rabelais narre la vie du père de Pantagruel, Gargantua. L’ouvrage est plusieurs fois remanié. En 1542, lors de la dernière réédition, l’auteur atténue prudemment certaines piques : par exemple, il remplace les mots Théologiens et Sorbonne par sophistes.
Si l’ouvrage est le plus structuré des récits rabelaisiens, il n’en atteste pas moins d’un langage unique et créateur. Sceptique, railleur, Rabelais défend toujours ses idées avec la plus grande arme qui soit : le rire.
Le bourg ainsi pillé, ils se dirigèrent vers l’abbaye dans un horrible tumulte, mais ils la trouvèrent bien close et murée ; alors, le gros de la troupe passa outre en direction du gué de Vède, à l’exception de sept compagnies de gens de pied et deux cents lances qui restèrent sur place et rompirent les murailles du clos pour dévaster toute la vendange.
Les pauvres diables de moines ne savaient auquel de leurs saints se vouer. À tout hasard, ils firent sonner au chapitre les capitulants1. Là, ils décrétèrent qu’ils feraient une belle procession, à grand renfort de beaux psaumes et de litanies contre les embûches de l’ennemi2, avec de beaux répons3pour la paix4.
En l’abbaye, il y avait alors un moine cloîtré5 nommé Frère Jean des Entommeures, jeune, fier, pimpant, joyeux, pas manchot, hardi, courageux, décidé, haut, maigre, bien fendu de gueule, bien servi en nez, beau débiteur d’heures6, beau débrideur de messes, beau décrotteur de vigiles7 et pour tout dire, en un mot, un vrai moine s’il en fut jamais depuis que le monde moinant moina de moinerie8 ; au reste, clerc9 jusques aux dents en matière de bréviaire10.
Celui-ci, entendant le bruit que faisaient les ennemis à travers le clos de leur vigne, sortit pour voir ce qu’ils faisaient. En s’apercevant qu’ils vendangeaient leur clos sur lequel