5,99 €
Ce livre vous permet de découvrir de nombreuses anecdotes paranormales présentes en France. Le château de Steene, l'abbaye de Mortemer, la dame blanche de Palavas-les-Flots, la maison de Grande-Synthe et bien d'autres encore... Trente-et-une histoires vous attendent entre ses pages, pour la plupart, encore inexpliquées...
Das E-Book können Sie in Legimi-Apps oder einer beliebigen App lesen, die das folgende Format unterstützen:
Seitenzahl: 112
Veröffentlichungsjahr: 2021
La maison d’Hempempont
L’église Notre-Dame de Nesles
L’Avenue Frochot et sa maison hantée
Le château de Montaigne
La maison de Vailhauquès
La pharmacie de Saint-Georges-du-Vièvre
Le Château de Steene
La maison hantée de Rogéville
L’abbaye de Fontaine-Guérard
La clinique des Allongés
Maison "hantée" de Mentque-Nortbécourt
Le château de Fougeret
La station-service de Cucq
Le manoir de Ste Geneviève des Brumes
Le château de Veauce
La maison de Grande-Synthe
Le phare de Tévennec
Le château de Martinvast
L’abbaye de Mortemer
La dame blanche de Palavas-les-Flots
La maison de Henri Désiré Landru
Le château de Combourg
La légende du fantôme des Tuileries
L’église d’Incarville
Le Château-Gaillard
La maison qui saigne
Le phare de Calais
Le château des lumières
Les Catacombes
L’Opéra Garnier
Le château du Tourneur
La maison hantée de Hempempont, maison d’architecture hitchcockienne a tout pour alimenter les rumeurs. Son histoire parle d’un enfant disparu dans des conditions étranges, d’un fantôme, d’un suicide. Devenue église évangélique, un incendie va la ravager faisant penser à une malédiction. Aujourd’hui démolie, elle continue d’alimenter les chroniques. Voici l’histoire de la maison d’Hempempont.
La maison d’Hempempont est située à Villeneuve-d’Ascq, dans le département du Nord. Elle reste la plus connue des maisons hantées dans le milieu des chasseurs de fantômes. On parle de maison maudite, de maison hantée par un fantôme, de malédiction. Ici, toute l’histoire serait partie d’une famille qui aurait perdu un jeune enfant dans des conditions étranges à l’intérieur de la maison.
La maison a eu plusieurs propriétaires, qui, d’après la légende, n’y resteront pas longtemps à cause des phénomènes de hantise qui s’y produisent. On parle d’un fantôme, de bruits suspects… Et lorsque ce sont les évangélistes qui s’y établissent pour y installer leur église, là encore, ils n’y resteront pas longtemps à cause d’un incendie criminel qui va ravager la maison.
Et lorsqu’en juin 2015, la maison est détruite par des pelleteuses, on vient presque à regretter que ces engins de chantier ne subissent pas de pannes mécaniques pour alimenter les rumeurs. Mais non, rien de tel sur le chantier de démolition et aujourd’hui, cette maison qui a tant défrayé la chronique n’existe plus.
L’histoire de la maison d’Hempempont
Nous sommes en 1939. La maison d’Hempempont abrite une petite famille discrète, lorsque cette même famille déclare la mort de leur enfant de 5 ans, à l’intérieur de la maison, disparu dans des conditions inexpliquées. Les causes de la mort sont encore aujourd’hui inexpliquées.
Après la mort de cet enfant, plusieurs faits étranges se produisent dans la maison, comme des bruits de pas, accompagnés par des cris ou des pleurs d’enfants. Ces sons sont entendus par plusieurs témoins.
Dans la maison, plusieurs locataires se sont succédés et la plupart ont subi des phénomènes étranges les obligeant à déménager. On parle même de trois locataires, trois hommes, qui se seraient pendus dans la chambre de l’enfant disparu. Et il n’en faut pas moins pour qu’une légende naisse.
Le propriétaire de la maison a entrepris des travaux de rénovation. Plusieurs entreprises de bâtiment ont été appelées sur les lieux pour procéder à ces rénovations. Et l’on dit que certains ouvriers ont trouvé leurs travaux de maçonnerie endommagés durant la nuit. Là encore, il n’y a aucune explication à ce phénomène, sauf peut-être celle du plaisantin qui entrerait sur le chantier la nuit et qui détruirait le travail des ouvriers afin de prolonger la légende de la maison hantée.
En septembre 2006, la maison hantée d’Hempempont devient une Église Évangéliste. Et aucun phénomène paranormal ne fut mentionné. La bâtisse retrouva son calme. Jusqu’à la fin de l’année 2014, où un incendie la ravagea, un acte criminel commis par deux frères âgés de 18 et 26 ans. Ils seront condamnés par la justice à 18 mois de prison le 8 janvier 2015. Et leur mère à 3 mois de prison pour recels d’objets volés ; car oui, l’incendie a été perpétré dans le but de cacher un cambriolage et d’effacer toutes les traces.
Après l’incendie
Article de presse :
Le pasteur Emmanuel Kamondji, chef de l’église Évangéliste de Hempempont, a veillé personnellement à la destruction du bâtiment. Et d’après les rumeurs, le démolisseur lui-même a pris ses précautions. D’habitude, plusieurs ouvriers sont au pied de la pelle hydraulique pour trier les matériaux. Mais là, l’ordre est donné de mettre d’abord la maison à terre avant de trier, histoire d’éviter d’éventuelles tuiles volantes… Comme quoi la rumeur est tenace.
Et les travaux démarrent. On s’attendrait presque à des pannes mécaniques des engins, à des accidents… mais la maison se laisse démolir sans broncher. C’en est presque décevant. Et lorsque la maison s’écroule, le pasteur est nostalgique, lui qui avait tant fait pour sa rénovation.
Depuis l’incendie, les fidèles ont trouvé refuge dans une maison d’un particulier. Emmanuel Kamondji pense parfois à faire reconstruire son église à Hempempont, mais l’indemnisation de l’assurance ne lui permet pas de réaliser un tel projet. Alors oui, parfois il pense que le site est peut-être maudit.
Source :
https://associationwilliampenndaideauxroms.wordpress.com/2020/01/03/la-maison-hantee-de-villeneuve-dascq/
Une légende répandue sur Internet. Cela fait exactement 56 ans qu’une histoire invraisemblable est associée à l’édifice. Un monument qui dégage une drôle d’atmosphère et qui conserve ses secrets. Plusieurs sites Internet rapportent que l’orgue de l’église aurait fait entendre sa musique et qu’une forme blanche aurait été aperçue le même jour. On prétend que l’harmonium aurait joué alors qu’il était condamné par un cadenas. Ce sont des jeunes filles, à l’époque, qui auraient croisé à l’intérieur de l’église une dame ou une forme blanche à l’allure féminine.
Qu’en est-il vraiment ? Difficile de vérifier tel ou tel fait. Mais il suffit d’errer aux abords de l’église Notre-Dame pour comprendre que le lieu dégage une drôle d’atmosphère. Pour celles et ceux qui oseraient s’aventurer dans l’édifice, ils seront frustrés. Une petite porte en bois donnant sur la sacristie invite à découvrir l’intérieur de l’église… elle est fermée. Sa poignée tourne inlassablement dans le vide, tout en émettant un grincement qui semble résonner dans le bâtiment religieux.
Des observations troublantes
Autre élément qui interpelle, les vitraux de l’église Notre-Dame sont doublés par une deuxième fenêtre beaucoup plus épaisse. Un immense carreau qui donne l’impression de vouloir calfeutrer quelque chose. Quoi ? Le bruit de l’orgue qui continuerait à jouer certains soirs alors que l’église est toujours fermée… Allez savoir.
Difficile de dire si oui ou non l’église de Nesles est réellement hantée. Toujours est-il que l’atmosphère régnant dans son proche environnement est assez troublante. Rien de tel pour donner matière aux ragots qui évoquent de prétendues légendes.
Source :
https://www.lasemainedansleboulonnais.fr/art/boulonnais/une-legende-pretend-que-l-eglise-notre-dame-de-nesles-ia679b0n152770
Dumas, Goncourt, Delacroix, Musset, Berlioz, Théophile Gautier, Flaubert, Lautrec, Renoir, Hugo, Django Reinhardt… Voici quelques-uns des prestigieux habitants qui se sont succédés avenue Frochot. Cette impasse bordée de maisons et d’arbres, fermée par une haute grille fait rêver… et frisonner. Une légende suggère que la maison néo-gothique située au n°1 serait maudite.
Il s’agirait d’un lieu maudit où meurtres, morts mystérieuses et tragiques, ou encore départs soudains des résidents se seraient succédés… La nuit, en tendant l’oreille, on y entendrait encore de sinistres bruits.
« Il n’y a eu que du malheur » confie Catherine, voisine de l’avenue Frochot dont la fenêtre donne sur la maison construite en 1823, théâtre de nombreux drames et phénomènes inexpliqués. Morts violentes, assassinats, bruits sinistres et drôles de vibrations … « Je regrette d’y avoir mis les pieds. » Catherine a seulement franchi la grille du jardin et pourtant elle serait déjà maudite par cet esprit maléfique qui agite la demeure. L’origine de cette malédiction : une femme de chambre assassinée à coups de tisonnier dans les escaliers au début du XXe siècle. Le meurtre n’ayant jamais été élucidé, son esprit hanterait encore les lieux… Pierre Bellar, un habitant du quartier, a déjà été invité dans la maison hantée. « La nuit on y entendait des bruits sinistres et la maison bougeait. » Ce libraire, de formation scientifique avance une explication rationnelle : « L’avenue Frochot est construite sur d’anciennes carrières de pierre calcaire. Ce qui provoque des bruits sourds et des secousses. »
Les rares courageux propriétaires seraient les victimes des tourments de cette servante. Jack Nicholson s’était intéressé à la maison. Sylvie Vartan l’a rapidement fuie. Le journaliste et chroniqueur Mathieu Galey s’y sentait comme dans un « tombeau ». Ce dernier a fini par y mourir, paralysé, tout comme le compositeur Victor Massé. Deux vieilles sœurs auraient été assassinées au gourdin… Le dernier propriétaire, Patrick de Brou de Laurière, mécène très fortuné, avait été séduit par la décoration baroque et boisée de la villa. Empreint de spiritualité et adepte de magie, il a fini par s’inquiéter de cette histoire de fantômes et fait exorciser la maison par un ami, un curé périgourdin. Depuis le décès de ce dandy, la maison a été léguée au professeur de médecine Jean-Jacques Giraud. La légende du fantôme l’amuse. Lui ne l’a jamais vu, ni entendu.
Sources :
http://parismamanetmoi.com/2016/01/17/avenue-frochot-et-sa-maison-hantee/
https://www.sous-les-paves.com/histoires-et-anecdotes/maison-hantee-de-lavenue-frochot/
https://gavroche60.wordpress.com/2014/03/06/la-maison-hantee-de-lavenue-frochot-ecrin-malefique-2/
Entre les murs du château de Montaigne se passent parfois des choses étranges. Le château se situe à St Michel de Montaigne, en Dordogne, entre st Emilion et bergerac. C’est ici que l’écrivain et philosophe Montaigne a vécu sa vie, entre 1533 et 1592, son enfance et sa retraite se dérouleront principalement dans ce château. Lorsqu’en 1568, le père de Montaigne décède, c’est lui qui récupère la grande fortune et le domaine, où il se retire donc pour les jours qui lui restent à vivre.
C’est entre ces murs qu’il consacre son temps à la méditation, à la lecture de milliers d’ouvrages rassemblés dans sa bibliothèque aménagée au dernier étage de la tour qui devient son repaire.
Il s’approprie la pièce, fait graver sur les poutres du plafond des maximes du scepticisme antique et des sentences de l’Ecriture Sainte, qui forment aujourd’hui un témoignage de sa pensée humaniste : "Je suis homme, rien de ce qui est humain ne m’est étranger" (Térence). Il commence également à coucher par écrit ses réflexions et notamment ses Essais dont il publie le premier recueil en 1580.
Outre l’histoire de cet auteur célèbre, le château de Montaigne est encore plein de mystères. Peut-être que l’esprit de Montaigne lui-même y règne encore. Dans les châteaux de cette taille, les phénomènes sont parfois inexplicables. Xavier Loriaud, le directeur actuel en a un vécu un. Lors d’une nuit, Xavier a reçu un appel, celui de la vidéo-surveillance du château, qui remarque de la pluie dans une pièce. Arrivé sur place, pas de trace d’humidité dans cette pièce. Xavier croit alors à une erreur, mais non, des photos lui sont envoyées.
Cette histoire étrange s’accompagne d’autres, comme celle d’une équipe de film qui auraient entendu des bruits parasites inexpliqués, et qui se seraient arrêtés à la simple demande d’un membre de la production adepte de paranormal.
Source :
https://www.francebleu.fr/emissions/la-vie-de-chateau-enperigord/perigord/les-phenomenes-paranormaux-du-chateaude-montaigne
L'affaire de Vailhauquès débute un soir du mois de novembre 1987, lorsque madame B. entend des bruits sourds dans sa maison. Ne s'inquiétant pas, elle préfère n'en parler à personne. Pourtant, les bruits se répètent, et tous les habitants se mettent à les entendre. Ils apparaissent seulement la nuit. Voici comment les décrit le propriétaire des lieux :
"Ces bruits sont très sourds au départ (que nous situons dans le garage), ils arrivent progressivement, s'amplifient dans l'appartement. Cela peut ressembler à la dilatation d'une cuve en métal ou bien à une dalle de ciment qui tomberait sur le plancher ou bien encore le bruit d'une portière. Quelquefois, la force et la résonance sont invivables."
(Midi Libre 20/2/88)
Et pour ajouter au mystère, il est impossible de localiser la source du bruit. Cependant, les gendarmes présents sur les lieux la nuit du 16 au 17 janvier, s’ils confirment la résonance métallique des coups rapportés par de nombreux témoins, indiquent le coté Nord-Est de la bâtisse comme "source" possible (PV de renseignement judiciaire, pièce n°1 du rapport de Gendarmerie). Les nuits de la famille se transforment en cauchemar.
Entre novembre et février, quasiment toutes les nuits sont marquées par le phénomène. Mr B. établit un relevé (pièce n°8 du rapport de Gendarmerie) : entre le 7 décembre 1987 et le 21 janvier 1988, seules 7 nuits resteront calmes. Le record sera de 113 coups pour la seule nuit du 23 au 24 janvier ! (La gazette de Montpellier 5/2/88, Le Monde 16/2/88) Le phénomène est "répétitif" et s'est manifesté à "des heures irrégulières la nuit pendant les premières semaines avant de devenir plus irrégulier" (Extrait du PV de renseignement judiciaire suite à l'audition de G. B. par la Gendarmerie, le 22/1/88).
Devant ce qui leur arrive, les B. sont déstabilisés. On le serait à moins... Ils ne restent cependant pas inactifs.
Première étape, faire constater le bruit par des témoins. Parmi eux, Jean-Marie Boude, qui, le 9 janvier 1988, vers 23h, entend une quinzaine de "coups". Étant employé au Service des eaux, il fait couper la conduite allant de Vailhauquès à Montarnaud durant la nuit du 18 au 19 janvier, de 22h à 6h. Rien ne change : entre 23h20 et 3h30, les coups reviennent...