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Décryptez Horace de Pierre Corneille avec l’analyse du PetitLitteraire.fr !
Que faut-il retenir d’
Horace, la célèbre tragédie du théâtre français classique ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette œuvre dans une analyse complète et détaillée.
Vous trouverez notamment dans cette fiche :
• Un résumé complet
• Une présentation des personnages principaux tels que Horace, Camille et Curiace
• Une analyse des spécificités de l’œuvre : la dramaturgie : les règles du théâtre classique, l'inéluctabilité de la guerre, le meurtre de Camille e le procès d'Horace
Une analyse de référence pour comprendre
rapidement le sens de l’œuvre.
LE MOT DE L’ÉDITEUR :
« Dans cette nouvelle édition de notre analyse d’
Horace (2016), avec Sarah Herbeth, nous fournissons des pistes pour décoder cette pièce incontournable du patrimoine théâtral français mettant en scène le combat entre deux familles antiques. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l’œuvre et d’aller au-delà des clichés. » Stéphanie FELTEN
À propos de la collection LePetitLitteraire.fr :
Plébiscité tant par les passionnés de littérature que par les lycéens, LePetitLittéraire.fr est considéré comme une référence en matière d’analyse d’œuvres classiques et contemporaines. Nos analyses, disponibles au format papier et numérique, ont été conçues pour guider les lecteurs à travers la littérature. Nos auteurs combinent théories, citations, anecdotes et commentaires pour vous faire découvrir et redécouvrir les plus grandes œuvres littéraires.
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Seitenzahl: 30
Veröffentlichungsjahr: 2011
Dramaturge français
Né en 1606 à RouenDécédé en 1684 à ParisQuelques-unes de ses œuvres : L’Illusion comique (1636), comédie Le Cid (1637), tragicomédieCinna (1642), tragédiePierre Corneille est, avec Molière (1622-1673) et Racine (1639-1699), l’un des trois grands auteurs de théâtre du XVIIe siècle en France. Son œuvre est abondante et variée, puisque Corneille s’est illustré tant dans la comédie que dans la tragédie. Auteur baroque (L’Illusion comique), il donne aussi au classicisme français quelques-unes de ses plus grandes œuvres (Horace, 1640 ; Cinna ; Polyeucte, 1643). Sa pièce la plus connue reste néanmoins Le Cid, une œuvre qui suscite en son temps la controverse (la fameuse « querelle du Cid »), en raison des libertés prises par l’auteur avec les règles strictes de la tragédie classique.
Honneur et Patrie
Genre : tragédieÉdition de référence :Horace, Paris, Gallimard, coll. « Folio théâtre », 1994, 153 p.1re édition : 1640Thématiques : amour, famille, guerre, meurtre, procès, trahisonHorace est la première tragédie, au sens strict du terme, de Corneille. C’est dans les écrits de Tite-Live (historien romain, 59 av. J.-C.-17 apr. J.-C.) que le dramaturge trouve son inspiration pour écrire une tragédie.
L’intrigue débute alors que Rome et Albe sont en conflit. Au lieu de déclencher une guerre, il est décidé que des chevaliers de chacune des cités se battront pour défendre leur ville. Mais les combattants choisis, les frères Horaces pour Rome et les frères Curiaces pour Albe, sont liés. L’ainé des Horaces est marié avec Sabine, une Curiace, et Camille, sœur des Horaces, doit épouser un Curiace. L’honneur et la raison d’État se substituent alors aux liens familiaux et à l’amour pour créer une tragédie.
L’action se déroule à Rome, sous le règne de Tulle, dans une salle de la maison d’Horace.
Depuis deux ans, Rome guerroie contre Albe quand une bataille décisive est sur le point d’être engagée. Sabine confie son tourment à Julie (confidente de Sabine et de Camille). Elle se sent partagée entre son amour pour Albe, sa patrie natale, et les intérêts de Rome, sa cité d’adoption depuis son mariage avec le Romain Horace.
Camille, sœur des Horaces et fiancée à Curiace, le frère de Sabine, avoue à son tour sa souffrance et son trouble. La bataille qui s’annonce dément l’oracle qui, la veille, l’assurait d’être un jour unie à Curiace.
Irruption soudaine de Curiace, qui surprend. Comme les armées refusent de se livrer un combat fratricide, une trêve est décidée, le temps pour chaque camp de désigner trois champions et de remettre le combat entre leurs mains. Leur victoire ou leur défaite scellera le sort de la ville pour qui ils combattront.
Curiace félicite, non sans anxiété, Horace qui vient d’être choisi avec ses deux frères pour défendre Rome.
Un des messagers annonce aussitôt que les Albains ont de leur côté fait le choix des Curiaces.
Restés seuls, les deux hommes confrontent leurs sentiments. Curiace maudit les dieux et désespère d’avoir à combattre son beau-frère. Horace, de son côté, se sent fier : il pense que de ce triple duel hors du commun, ne peut naitre qu’une gloire elle-même hors du commun.
Horace prévient Camille que si, à l’issue du combat, il doit tuer son fiancé ou être tué par lui, elle ne devra par leur faire de reproches, mais être fière.
Camille tente en vain de dissuader Curiace d’aller se battre.