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Décryptez Jacques le Fataliste et son maître de Denis Diderot avec l'analyse du PetitLitteraire.fr !
Que faut-il retenir de
Jacques le Fataliste et son maître, le roman qui est une véritable réflexion philosophique sur le fatalisme ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette œuvre dans une analyse complète et détaillée.
Vous trouverez notamment dans cette fiche :
• Un résumé complet
• Une présentation des personnages principaux tels que Jacques et son maître
• Une analyse des spécificités de l'œuvre : "Une structure complexe", "Un genre romanesque détourné", "La métatextualité" et "Le dialogue diderotien".
Une analyse de référence pour comprendre
rapidement le sens de l'œuvre.
LE MOT DE L'ÉDITEUR :
« Dans cette nouvelle édition de notre analyse de
Jacques le Fataliste et son maître (2017), avec Cécile Perrel et Marie-Sophie Wauquez, nous fournissons des pistes pour décoder ce dialogue philosophique complexe et déroutant. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l'œuvre et d'aller au-delà des clichés. » Stéphanie FELTEN
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Seitenzahl: 32
Veröffentlichungsjahr: 2011
Écrivain, philosophe et encyclopédiste français
Né en 1713 à Langres (Haute-Marne)Décédé en 1784 à ParisQuelques-unes de ses œuvres :Supplément au voyage de Bougainville (1796), conte philosophiqueParadoxe sur le comédien (1830), essaiLe Neveu de Rameau (1891), dialogueDenis Diderot, romancier, dramaturge et critique d’art, est l’un des penseurs les plus illustres des Lumières (XVIIIe siècle). Esprit épris de liberté, son impertinence – il est matérialiste et athée – lui vaut de séjourner pendant quatre mois à la prison de Vincennes (Val-de-Marne).
À partir de 1746, il dirige avec Jean le Rond d’Alembert (mathématicien et philosophe français, 1717-1783) l’Encyclopédie (1751-1772), qui a pour ambition de présenter des articles abordant l’ensemble des connaissances humaines. Cet ouvrage est couronné d’un véritable succès, malgré des difficultés rencontrées à cause de la censure. La tâche énorme que constitue l’entreprise encyclopédique n’empêche pas l’auteur de produire une quantité d’autres œuvres. Ainsi, son travail sur l’esthétique et le théâtre a également concouru à sa renommée, tout comme ses recherches sur la morale et ses nombreux dialogues philosophiques.
Une réflexion philosophique sur le fatalisme
Genre : romanÉdition de référence :Jacques le Fataliste et son maître, Paris, Gallimard, coll. « Folio classique », 1973, 370 p.1re édition : 1796Thématiques : fatalisme, destin, voyage, amour, libertéJacques le Fataliste et son maître est écrit à partir de 1771 et parait initialement en feuilleton dans La Correspondance littéraire, de 1778 à 1780. Dans ce roman, Diderot avoue lui-même s’être inspiré du livre de Laurence Sterne (écrivain britannique, 1713-1768), Vie et opinions de Tristram Shandy (1759).
L’œuvre dépeint les déambulations de Jacques et son maitre, dont nous ne connaissons que la condition. Au fil de leur voyage, qui ne comporte aucune destination, nous nous imprégnons de la philosophie de ces deux personnages dont on ne saura bientôt plus lequel est véritablement le maitre.
L’œuvre, dont la structure est complexe et la narration souvent déroutante, est l’un des ouvrages français les plus critiqués ; elle présente encore aujourd’hui une certaine résistance à toute interprétation définitive.
Dès l’incipit du roman, le narrateur défie le lecteur en refusant de présenter les personnages et la situation initiale : « Comment s’étaient-ils rencontrés ? Par hasard, comme tout le monde. Comment s’appelaient-ils ? Que vous importe ? D’où venaient-ils ? Du lieu le plus prochain. Où allaient-ils ? Est-ce que l’on sait où l’on va ? » (p. 35)
Deux personnages, Jacques et son maitre, chevauchent sur une route. Jacques explique le fatalisme, que lui a appris son capitaine d’armée : selon ce dernier, tout serait écrit d’avance (« [Les aventures] se tiennent ni plus ni moins que les chaînons d’une gourmette », p. 36). Jacques illustre cette doctrine fataliste par le récit de sa propre vie, depuis son départ du foyer parental, jusqu’à sa blessure au genou, lors de la bataille de Fontenoy (1745). Son discours est interrompu par la nuit. Les deux voyageurs, égarés, dorment à la belle étoile.
Jacques reprend son récit et débat avec son maitre de l’importance d’une blessure au genou. Sur la route, ils rencontrent un chirurgien qui, voulant prendre part à cette conversation, fait tomber de monture la femme qui l’accompagne. Puis, Jacques reprend la parole et réfléchit avec son maitre à la responsabilité de l’homme dans un monde dirigé par le destin.
Les deux voyageurs s’arrêtent pour la nuit dans une auberge pleine de brigands : pour pouvoir dormir en sécurité, Jacques les enferme dans leurs chambres et emporte leurs vêtements.