L'autorité parentale… autrement ! - Catherine Schwennicke - E-Book

L'autorité parentale… autrement ! E-Book

Catherine Schwennicke

0,0

  • Herausgeber: Mardaga
  • Kategorie: Ratgeber
  • Sprache: Französisch
  • Veröffentlichungsjahr: 2021
Beschreibung

Certains parents sont confrontés à des enfants réfractaires à l'autorité et rencontrent des difficultés pour les éduquer...

Comment asseoir son autorité sans pour autant être tyrannique ? Comment être indulgent sans être laxiste ? Si ces questions vous tourmentent et que vous éprouvez certaines difficultés à imposer votre autorité à vos enfants, cet ouvrage est fait pour vous !

Catherine Schwennicke y aborde autrement le concept d’autorité. S’appuyant sur les recherches et les méthodes de l’approche neurocognitive et comportementale (ANC), elle explique pourquoi certains enfants sont réfractaires à l’autorité et semblent difficiles à éduquer. Grâce à de nombreux témoignages, l’autrice expose des problématiques claires, et donne des conseils concrets et efficaces pour vous guider et vous accompagner dans votre mission d’éducation.

Si vous avez tout essayé en vain, ce livre vous donne une chance ultime de reprendre la main dans l’éducation de vos enfants. Saisissez-la !

« En accompagnant des enseignants et des parents, j’ai réalisé à quel point comprendre les causes des comportements “difficiles” était important pour agir de manière plus adaptée. » (Catherine Schwennicke)

Cet ouvrage expose des problématiques concrètes et des solutions efficaces en fonction de ces dernières !

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

"Éduquer, c'est aussi frustrer. Les frustrations font partie de la vie et plus un enfant y est confronté, mieux il les gère." - Clémentine Rasquin, Le Ligueur

À PROPOS DE L'AUTEURE

Catherine Schwennicke est psychologue, formatrice et thérapeute. Formée, entre autres, au modèle de l’ANC auprès du docteur Jacques Fradin, elle accompagne les parents, les enseignants, les soignants et les dirigeants. Lors de ses ateliers, formations, conférences et entretiens individuels, elle enseigne une meilleure compréhension du comportement humain et donne des clés pour mieux gérer leurs automatismes et réagir avec plus de calme et d’efficacité.

Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:

Android
iOS
von Legimi
zertifizierten E-Readern
Kindle™-E-Readern
(für ausgewählte Pakete)

Seitenzahl: 134

Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:

Android
iOS
Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



L’autorité parentale … autrement !

Catherine Schwennicke

L’autorité parentale … autrement !

Comment reprendre la main sereinement ?

Avant-propos

L’éducation est plus qu’un métier, c’est une mission, qui consiste à aider chaque personne à reconnaître ce qu’elle a d’irremplaçable et d’unique, afin qu’elle grandisse et s’épanouisse.

Pape Jean-Paul II

Être parent est une mission très complexe. Pourtant, aucune formation ni aucun diplôme n’est requis pour l’exercer. Au XXIe siècle, où un simple clic nous renseigne sur « presque » tout, mettre des limites sans créer de conflits demeure un challenge difficile pour certains. À notre époque où le bien-être des enfants semble la priorité, où le dialogue est de mise en toutes circonstances, où les réseaux sociaux nous inondent de conseils et d’images de perfection, les parents se sentent bien souvent coupables, démunis et dou­tent de plus en plus d’eux-mêmes.

Comment se faire obéir sans entrer dans un rapport de force ? Faut-il être autoritaire, voire tyrannique pour y arriver ? Que pouvons-nous laisser faire sans être laxiste ou démissionnaire ? Pour répondre à ces questions, notre intuition et notre bon sens ne suffisent pas toujours. Ils peuvent même parfois nous induire en erreur. Pour la simple et bonne raison que tous les enfants ne sont pas égaux face à l’autorité. Les parents non plus d’ailleurs ! En fonction de la personnalité et du vécu, c’est une évidence pour certains et un combat perdu d’avance pour d’autres.

En parcourant ce livre, vous découvrirez pourquoi certains enfants sont réfractaires à l’autorité et semblent si difficiles, voire impossible à éduquer alors que d’autres sont obéissants et dociles. Nous expliquerons l’origine de ces différences comportementales face à l’autorité et donnerons des clés pour les cadrer de manière adaptée et bienveillante. Ces réponses seront éclairées par le domaine d’étude des neurosciences et, plus précisément, de l’Approche neuro­cognitive et comportementale (ANC) qui apporte une compréhension fine du comportement humain ainsi qu’une grille de lecture pragmatique et fonctionnelle.

En tant que psychologue passionnée par l’éducation, cette approche de l’ANC a enrichi mes connaissances sur de nombreux sujets et a notamment inspiré l’écriture de mon ouvrage Parent Zen1, qui aide les parents à gérer leur stress. En accompagnant des enseignants et des parents, j’ai réalisé à quel point comprendre les causes des comportements difficiles était important pour se faire obéir efficacement dans le calme et la bienveillance. Ayant constaté l’efficacité de l’ANC avec mes propres enfants, mais aussi lors de consultations et de diverses formations, j’ai eu envie d’écrire un livre pour partager ces clés avec le plus grand nombre. Il existe de multiples ouvrages traitant de cette problématique d’éducation mais celui-ci s’en distingue grâce à cette grille de lecture qui permet de mieux la comprendre.

J’espère sincèrement qu’après cette lecture, vous poserez un regard plus serein sur certains comportements de votre enfant et que vous aurez acquis les outils pour poser vos limites et les élever en toute sérénité.

Catherine Schwennicke

Psychologue, formatrice et thérapeute

1. Brigitte Durruty & Catherine Schwennicke, Parent Zen. Comprendre le stress pour rétablir l’harmonie en famille, Les éditions de l’Homme, 2014.

Avertissement

Tout au long de l’ouvrage, nous utiliserons fréquemment l’adjectif « dominant » pour décrire ces comportements. Ce terme vous paraîtra sans doute réducteur voire péjoratif mais, page après page, vous en comprendrez le sens intrinsèque et apprendrez que la dominance n’est ni bien ni mal. Le terme sera expliqué sous différents angles et souvent encadré de guillemets en guise de nuance.

Dans le premier chapitre, nous tenterons d’énumérer et de décrire les caractéristiques des personnalités étiquetées « difficiles à éduquer » ou « dominantes », avec lesquelles une gestion du rapport de force semble incontournable. Chaque cas est unique, et bien évidemment cette description devra également être nuancée en fonction des individus. Il est donc évident que les points évoqués ci-après ne se vérifient pas dans toutes les situations. Il faut surtout garder en tête qu’une personnalité ne se limite jamais à un trait et que votre enfant est également une multitude d’autres talents et qualités. Ne pouvant établir une liste exhaustive, nous avons été contraints de choisir certains traits qui nous semblent être les plus pertinents et le plus souvent rencontrés. Mais il s’agit avant tout d’un choix personnel, donc critiquable. Nous l’admettons volontiers. Ce sont cependant ceux dont les parents se plaignent le plus souvent. L’essentiel, c’est que vous puissiez y trouver des informations précieuses qui vous permettront de comprendre leur logique de fonctionnement et qui, par conséquent, vous aideront à cadrer vos enfants tout en les « élevant » (dans tous les sens du terme). Il s’agit d’une parcelle de l’éducation que nous avons baptisée « cadrage avec bienveillance et fermeté ».

CHAPITRE 1 Votre enfant présente-t-il une personnalité dominante ?

L’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde.

NELSON MANDELA

1. Qu’appelle-t-on « instinct de dominance » ?

Si vous lisez ce livre, vous êtes probablement en confrontation avec un enfant ou un adolescent peu enclin à obéir, hermétique à l’autorité et dont les réactions vous échappent ou vous poussent à bout. Nous ne parlons pas des cas en recherche de limites et, par conséquent, d’attitudes allant parfois à l’encontre de l’autorité parentale. Ces réactions sont saines et normales car tous les enfants ont besoin d’un cadre que la plupart d’entre eux vont instinctivement rechercher et souvent braver. Il ne faut pas non plus confondre le phénomène éphémère de la crise d’adolescence et les comportements que nous nous apprêtons à décrire, même si nous y retrouverons des similitudes. Dans cet ouvrage, nous aborderons surtout le cas des enfants sous l’influence de la dominance qui est un des aspects de l’instinct grégaire. En effet, l’instinct grégaire se décline sous quatre aspects :

– la dominance ;

– la soumission ;

– la marginalité ;

– l’intégration.

L’instinct grégaire en général est un héritage animal qui existe depuis la nuit des temps. Cet instinct que l’on retrouve chez les mammifères vivant en troupeaux s’est développé au cours de l’évolution pour organiser la vie en groupe. Chez l’être humain, il a pour fonction d’assurer la régulation des rapports sociaux entre individus et permet de percevoir la place adoptée par chacun. Il détermine également son degré d’aisance spontanée et sa position instinctive au sein d’un groupe. Cet instinct se manifeste donc dans ses interactions avec les autres tels que les collègues, les amis et la famille.

L’instinct de dominance en particulier engendre des comportements problématiques au niveau de l’éducation et de l’autorité. Nous tenterons d’identifier si cet instinct est réellement présent chez votre enfant, de manière faible ou évidente, et de vérifier si les conflits que vous vivez avec lui y sont principalement liés. En effet, ce n’est pas parce que les désaccords et éclats de voix sont fréquents dans votre cadre familial qu’il s’agit de rapports de force. Ce n’est pas non plus parce que votre adolescent de 15 ans n’est pas serviable spontanément qu’il est forcément dominant. Il est également important de différencier les comportements jugés difficiles mais qui ne prennent pas racine dans l’instinct grégaire et sont simplement dus à un besoin d’attention, un manque de confiance en soi, une période difficile, etc. Une dispute, même de grande ampleur, n’est pas forcément un rapport de force. Nous nous attarderons sur l’origine du rapport de force dans le troisième chapitre afin d’éclairer ce phénomène symptomatique de la dominance, lequel provoque des tensions complexes et nécessite des outils éducatifs spécifiques. Pour vous aider à ne pas tirer de conclusions hâtives et prendre le temps de confirmer les aspects dominants de la personnalité de votre enfant, nous avons établi une liste – non exhaustive – reprenant les traits de caractère typiques de cet instinct primitif. Ils seront d’abord décrits succinctement pour vous permettre de les identifier facilement. Ensuite, nous les développerons et les illustrerons par des mises en situation. Le parent ou l’éducateur se reconnaîtra sans doute dans ces témoignages de la vie quotidienne, s’il est en con­tact régulier avec ce type de comportement.

Qu’il s’agisse de tout-petits, d’adolescents ou d’adultes,ces caractéristiques – souvent inconscientes – se manifestent de manière récurrente lorsque les individus se trouvent en lien avec d’autres. Dans ce contexte, leur instinct les pousse à exercer du pouvoir sur « leur » territoire. À chaque âge, les comportements grégaires réfractaires à l’autorité s’expriment différemment. Il est évident qu’un bébé de 2 ans ne dévoile pas sa dominance de la même manière qu’un jeune de 17 ans ou qu’un adulte de 50 ans. Mais tous les trois présentent toutefois des dénominateurs communs. En fonction de leur environnement, de leur éducation et des autres facettes de leur personnalité (talents, intelligence, caractère, etc.), ces réactions peuvent se manifester faiblement, modérément ou – plus rarement – de manière aiguë, mais souvent de façon répétitive. Les personnalités grégaires dominantes incarnent un « doux » mélange des caractéristiques énumérées ci-dessous qui, même si elles sont décrites séparément, nourrissent de nombreuses interactions les unes avec les autres et sont issues de la même logique instinctive.

2. Les traits caractéristiques d’une personnalité dominante

Que répondez-vous à toutes ces affirmations : un peu, beaucoup… pas du tout ? Si la réponse est « pas du tout », il est probable que les raisons pour lesquelles vous rencontrez des difficultés dans l’éducation de votre enfant soient autres que celles liées à l’instinct dominant. Après la lecture de ces expressions comportementales qui, nous le répétons, ne sont pas exhaustives, il est déjà plus simple d’identifier si votre enfant est sous l’influence de comportements dominants ou est sujet à la dominance.

Vous l’aurez constaté, ces traits de caractère se superposent souvent et sont liés les uns aux autres. Le mensonge et le sentiment de toute-puissance, le manque d’empathie et l’irréversibilité, la surdité face au non et l’aversion pour les règles en sont l’illustration. Ces caractéristiques prouvent bien que cet instinct n’est pas juste une caractéristique isolée ! Pour affirmer que la personnalité de votre enfant est soumise à l’instinct de dominance, il faut donc reconnaître plusieurs traits et que ceux-ci se manifestent de manière régulière. Ceci étant dit, nous ne nous limiterons pas à une énumération de comportements et de caractéristiques. Afin de vous donner une perception plus globale de ces attitudes, nous avons réuni quelques réactions assez typiques et qui reviennent fréquemment. Celles-ci seront illustrées par des témoignages de nombreux parents et enseignants. Pour préserver leur anonymat, les prénoms des enfants et adolescents ont été modifiés. Certains de ces exemples seront repris dans les chapitres suivants, notamment le dernier qui dévoilera les réactions adéquates à adopter pour chacun d’entre eux.

3. Identifier la personnalité dominante de son enfant

3.1. Une présence forte de son « moi »

Cette présence du moi est forte activement, mais aussi passivement. Ce moi prend beaucoup de place même s’il est introverti. Quand il est là, on le sait ! Il n’est pas forcément bruyant mais fait en sorte que l’on ne l’oublie pas : c’est plus fort que lui, il envahit l’espace de manière verbale et non verbale. Par différentes stratégies, il rappelle sa présence à laquelle les autres – la fratrie, les amis, les collègues – préfèrent s’adapter. Même absent, il occupe une place importante dans le mental de son entourage qui passe du temps à parler de lui.

Robin,6 mois, fait déjà la loi à la maison. Premier bébé tant attendu, ses parents sont aux petits soins. Ils évitent à tout prix les moindres pleurs ou manifestations d’insatisfaction de crainte de le perturber ou de le traumatiser. « Le laisser pleurer ? Jamais, ça m’est insupportable ! » dit la maman. Robin prend de plus en plus de place sur son territoire et ne laisse que peu de répit à ses parents. Il décrète que la position assise est la seule qui lui con­vienne. Cette exigence demande moult organisations et aménagements vu qu’il ne maîtrise pas encore cette position. S’il n’est pas assis, il hurle. La mise en hauteur et la vision de ce qui se passe autour de lui sont des conditions pour ne pas pleurer et devenir pourpre de colère.

Exit le parc où il est à même le sol… c’est trop bas ; exit la voiture… le siège passager lui gâche la vue ; exit le lit… pas question de s’endormir ailleurs que dans les bras ou dans sa poussette.

Imaginez la place que Robin prend et toutes les situations auxquelles ses parents doivent s’adapter alors qu’il ne mesure que 70 cm !

Roméo, 3 ans, sollicite constamment sa mère. Celle-ci fait généralement en sorte d’être très disponible pour lui. Mais lorsqu’elle a une conversation téléphonique ou la visite d’une amie, il ne la laisse pas tranquille.

Dès qu’il constate qu’elle est occupée à faire autre chose que se préoccuper de lui, il se manifeste, l’interrompt, pleurniche ou fait une bêtise… Il attire son attention par tous les moyens même si sa mère lui explique la situation ou s’emporte contre lui.

Roméo est encore très jeune mais ses attitudes tyranniques déstabilisent ses parents qui s’inquiètent de ses réactions, ressentent le besoin d’en parler avec leur entourage pour demander conseil, consultent des médecins, des psychologues. Si petit, il prend déjà beaucoup de place à la maison ainsi que d’énergie à ses parents. En pensant bien faire, ceux-ci se rendent de plus en plus disponibles pour ne pas le contrarier et répondre à son besoin d’attention. Cette attitude engendre un cercle vicieux que nous décrirons plus tard.

Juliette,10 ans, quitte la maison pour aller une semaine en voyage scolaire ou chez son père en garde alternée. Sa mère ressent à chaque fois une étrange sensation de calme et d’apaisement. L’atmosphère est plus légère, la pression disparaît. Pourquoi est-elle soulagée ? Il ne s’agit pas d’une simple envie de repos, bien normale en tant que parent qui souhaite de temps en temps penser à lui. C’est plus profond que cela. Ce sentiment irrationnel provoque parfois de la culpabilité.

Arthur,19 ans, se met à table et conditionne à lui seul l’ambiance du repas. S’il a passé une mauvaise journée, son humeur maussade va prendre une ampleur démesurée au sein de la famille et plomber la soirée. Tout le monde marche sur des œufs et personne n’ose lui faire de remarque sachant que ce sera pire.

3.2. Ce qui vaut pour lui ne vaut pas pour les autres

Cela signifie qu’il considère avoir beaucoup de droits et peu de devoirs, indépendamment de son système de valeurs. Il peut tout se permettre mais ce qui vaut pour lui ne vaut pas pour les autres. Cette caractéristique rejoint le manque d’empathie car il a du mal à se mettre à la place de son entourage et imaginer ses émotions.

Tom,4 ans, arrache le camion des mains de son copain Louis sans crier gare. Lorsque Louis décide de lui emprunter un de ses jouets, ça tourne au drame !

Tom peut tirer les cheveux de Louis mais si celui-ci ose lui rendre la monnaie de sa pièce, Tom hurle et joue la victime auprès de sa maîtresse.

Marie, 17 ans, se sert souvent dans le dressing de sa mère pour s’approprier ses nouveaux vêtements de marque. Non seulement, elle se garde bien de lui demander sa permission mais, accessoirement, les abîme en les laissant traîner en boule dans sa chambre.

Si sa mère lui emprunte une paire de chaussettes, sa réaction est virulente et elle criera à l’injustice et à la violation de son intimité : « Non mais franchement, ne te gêne pas ! Tu pourrais au moins me demander avant de rentrer dans ma chambre. Tu es gonflée ».

Dans un autre registre, il arrive souvent à Marie de ne pas donner de nouvelles pendant plusieurs heures. Son père très inquiet lui laisse alors de nombreux messages. Elle coupe régulièrement son portable pour éviter d’être joignable et avoir la paix.

Lorsqu’elle a besoin de ses parents, les choses prennent une autre tournure.

Un soir, ils sont chez des amis et ne réagissent pas tout de suite à son appel. En réalité, Marie est censée être à la maison avec une copine et ils n’ont donc pas de raison de s’inquiéter. À leur retour, sans justifier son changement de programme de dernière minute, elle les fait culpabiliser en pointant du doigt leurs responsabilités : « Vous vous rendez compte, il pleuvait, je n’avais pas de veste et vous me laissez rentrer à pied, j’étais toute seule en pleine nuit ! Il aurait pu m’arriver quelque chose ! ».

Benjamin,20 ans