L'emploi pour tous est possible - Tome 1 - Dr Gueu Ahmed . - E-Book

L'emploi pour tous est possible - Tome 1 E-Book

Dr Gueu Ahmed .

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Beschreibung

Vivre sans un emploi décent est une mort anticipée, un mutisme permanent qui voile une peine morale, psychique et une crise de civilisation à laquelle nous sommes trop souvent indifférents, alors que la vie mérite d’être vécue.

Il n’y a rien d’humain, de fraternel, ni de digne dans le chômage ! Nul n’est à l’abri du chômage !

Mais, les politiques de lutte contre le chômage ont fini de faire la preuve de leurs limites et la question évolue dans la confusion intellectuelle la plus totale.

En Côte d’Ivoire, par exemple, des milliers de diplômés, pis, des docteur(e)s, croupissent au chômage, abîmés, humiliés, dévalorisés, lynchés, livrés aux railleries et à la vindicte populaire.

Cela n’est pas digne d’une société humaine, moderne et civilisée. Et, ce n’est vraisemblablement pas la meilleure publicité pour l’école obligatoire, aujourd’hui gratuitement chère.

Comment encourager les plus jeunes à prendre les études au sérieux, face au dénuement de leurs aînés, pères et mères diplômés chômeurs ?

Un génocide intellectuel se joue sous nos yeux, en plein 21ème siècle. Hélas !

Le mode d’accès à l’emploi (salarié ou entrepreneur) est fortement décrié car miné par des injustices flagrantes, des réseaux de copinage et de corruption, faisant l’apologie du «relationariat», du «bras long», du «tu sais qui je suis?», de la médiocrité tout simplement.

Le chômage est avant tout, une crise morale et éthique qui détruit familles, jeunesses, territoires et interroge le sens que nous donnons aux mots : solidarité, fraternité, dignité, paix, école, jeunesse, économie, avenir, entrepreneuriat, union, discipline, travail.

Il apparait dès lors urgent, pour la cohésion sociale, la paix et le développement durable, de mettre en œuvre le DIEG (Dispositif Intégré pour l’Emploi Garanti) qui garantit à chaque citoyen, un emploi décent : la vraie possibilité d’apprendre, d’exercer un métier et vivre dignement de l’emploi de ses rêves, au public, au privé ou en tant qu’entrepreneur.

Une partie des revenus issus de la vente du livre sera utilisée pour soutenir des initiatives visant l’accès à l’emploi décent pour tous, en Afrique et à travers le monde.

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Dr GueuAhmed

« Relation est mieux que diplôme. »

… et pourtant !

L’EMPLOI POUR TOUS EST POSSIBLE

TOMEI

Dispositif Intégré pour l’Emploi Garanti (DIEG)

Éducation - Formation > Emploi décent > Retraite Paisible

Merci infiniment à Maman Pauline,

Merci à la très Sainte Vierge Marie, qui depuis Décembre 2015 à Boundiali (Côte d’Ivoire), m’a inspiré, orienté, et protégé durant toutes les étapes de cet ouvrage.

Le présent ouvrage est le Tome I, d’une série de quatre (4) Tomes1, dédiés à l’emploi décent pour tous, mais surtout à la fraternité, la dignité, la paix, l’intelligence humaine, l’espérance, le développement durable des territoires en Afrique et dans le monde.

Merci à la Communauté Catholique Maria Rosa Mystica (Côte d’Ivoire, Yopougon, Andokoi).

Merci à Publishroom Factory et tous les éditeurs qui auraient aimé m’accompagner dans cette belle aventure.

Merci à tous et toutes.

Dieu vous le rende au centuple.

Que le sang précieux de Jésus-Christ, transforme la vie de tous les frères et sœurs, à travers le monde, qui diplômés ou non, sont chômeurs, opprimés, abandonnés, rejetés, affamés et désespérés.

Puisse Allah, Dieu tout Puissant nous bénir abondamment et nous aider à bâtir ensemble une société plus solidaire, pacifique, juste, digne et sure. Amen !

Bonne lecture !

Espérant vous revoir bientôt pour la suite…

À ma mère FANTA KONE, Repose en paix M’man !

À monpère,

À mes sœurs et frères,

À mon épouse,

À mes enfants,

À tonton André,

À mes parents, amis et collègues,

***

–À Dr Boko Missakala Philippe, Economiste, Ex-Directeur de l’Institut Supérieur de Commerce et d’Administration des Entreprises (ISCAE)-Yamoussoukro, mon Professeur d’Economie du développement durable et de Gestion des terroirs ;

–Au Père Vincent, Ex-Directeur du Centre ZAGAL (Fondation Amigo Côte d’Ivoire),

–À Monsieur Ouattara Bourahiman, Entrepreneur,

–À Monsieur Téhé Bruce, Entrepreneur,

–À feue N’guessan Adjo Salomée, ma sœur, binôme et collègue, dont le dévouement personnel et professionnel au service de la solidarité et de l’emploi pour tous, n’a jamais faibli jusqu’à ses derniers moments. Symphonie inachevée!

Repose en paix, que la terre te soit légère, Chère Humanitaire, défenseuse du droit à l’emploi et actrice infatigable de la promotion de la dignité humaine.

***

À nos illustres écrivains disparus:

–Régina Yaou, « Merci beaucoup maman pour vos conseils. »

–Ahmadou Kourouma,

–Isaïe Biton Koulibaly,

–Guillaume Apollinaire,

***

À tous les êtres humains qui malgré les diplômes, les compétences, la détermination et le sérieux, demeurent exclus, opprimés, oppressés, pressés, malmenés, flagellés, violentés par le chômage sinon condamnés à perpétuité à une vie sans revenus dignes et sûrs. Ils sont livrés à la misère, aux humiliations, abus, regrets, rejets, chagrins, désespoirs et à la haine. A la déshumanisation, tout simplement.

***

Hommage et soutien fraternel aux 3000 docteurs chômeurs ivoiriens, qui depuis 2021, portent haut la voix des sans voix : ceux qui ont cru et continuent de croire en l’école comme la voie par excellence pour la réussite sociale.

Le chômage des docteurs est un scandale intellectuel, face auquel, certains intellectuels prétendus, ne trouvent rien d’utile à faire que blâmer, mépriser, se moquer et se réjouir de leur malheur.

D’autres bouffons intellectuels tiennent des propos malpropres, impropres, indigestes, graves et indignes du cerveau humain, entre autres : ‘‘bande de paresseux, bande d’incompétents, pleurnichards, fainéants, mendiants, débrouillez-vous, chacun pour soi, vous n’êtes pas les seuls, l’Etat a d’autres priorités, on s’en fout de vous, l’école c’est rien, vous voulez faire la politique, vous allez le regretter …’’.

Voilà comment dans une société moderne, l’on encourage la scolarisation et congratule une élite intellectuelle qui désire simplement travailler au service de la nation.

Quel cynisme ! Hélas !

Pourtant, ces mêmes bandits intellectuels jouissent d’emplois publics/privés juteux, se prétendent entrepreneurs et vivent tous de l’argent public.

Leurs acolytes, sbires et nervis sont des prétendus journalistes, analystes, activistes, juristes, entrepreneurs, chroniqueurs, influenceurs, défenseurs des droits humains, religieux, universitaires, politologues et je-connais-tout-logues, qui n’ont la force que pour hurler dans des affaires qui ne les concernent guère, tandis que sous leurs gros yeux, en plein jour, des frères et sœurs diplômés sont abimés et cloués au chômage.

Face aux adversités, humiliations, injures, calomnies, mépris, menaces, intimidations, ironies, hypocrisies et autres inepties, les parents désespèrent, les aînés ont peur, les maîtres se terrent, les pseudo-défenseurs de l’école et de l’humain se taisent.

Mais, la jeunesse a grandi pour porter son fardeau et remporter le noble combat intellectuel. Le combat pour l’emploi décent, l’école, l’excellence et l’avenir.

À chaque génération son combat.

L’école est l’arbre de Dieu. Le doctorat est le plus gros fruit de cet arbre.

Quiconque méprisera les fruits de l’école, confessera !

« Mon peuple périt faute de connaissance » (Osée4 :6)

Qu’en est-il de ceux qui humilient les diplômés chômeurs et se moquent de l’école (temple du savoir) ?

Qu’en est-il de ceux qui décrètent l’inutilité de certaines formations (lettres, sciences humaines et sociales, en occurrence) ?

Qu’en est-il de ceux qui commanditent, ravivent les conflits inter disciplines, marginalisent certaines filières, opposent les sciences exactes aux autres sciences ?

En agissant ainsi, ces gens pensent pouvoir intimider les diplômés chômeurs.

Non ! Ce n’est même pas à cette jeunesse qu’ils font le mal mais à la société entière et aux générations futures.

C’est la pauvreté, le désespoir, le terrorisme, l’immigration clandestine, l’exode des cerveaux, le boycott et la haine de l’école qu’ils encouragent.

Ce sont nos guides dans la foi, nos savants, Abraham, Noé, Moïse, Jésus et Mahomet qu’ils calomnient.

C’est la mémoire de Felix Houphouet Boigny, Jean-Marie Adiaffi, Harris Memel Fotê, Laurent Aké Assi, Bernard Dadié et tous nos illustres savants disparus, qu’ils ont décidé de souiller.

Ce sont tous nos savants africains qu’ils méprisent et ridiculisent.

C’est Hérodote qu’ils insultent.

C’est Confucius qu’ils vilipendent.

C’est contre Thomas Hobbes, Molière, Shakespeare, Goethe et Cervantès qu’ils complotent.

C’est Thalès, Auguste comte, Pythagore, Platon, Aristote, Copernic, Descartes, Ptolémée, Eratosthène, Mercator, Cicéron, Héraclite, Galilée, Lao Tseu, Simone Weil, Epicure, Socrate, Voltaire, Jean-Paul Sartre, André Malraux, Freud, Albert Einstein et tous les savants du monde, qu’ils dénigrent.

C’est de tous les artisans des indépendances et des libertés en Afrique, qu’ils se moquent.

C’est l’œuvre, le combat historique, l’école, les petits-enfants, les diplômés de Nanan Felix Houphouët Boigny, père de la nation ivoirienne qu’ils bafouent et saccagent.

Un jour, ils viendront se confesser, prétextant que le diable les avait avalés.

Que Dieu tout puissant les délivre.

Que Dieu tout puissant aide, protège et bénisse abondamment tous les enfants qui aiment, croient et excellent à l’école. Nul ne mérite le chômage. C’est dommage !

Courage. Jusqu’au bout ! Un jour, il fera jour !

Tôt ou tard, la crème remontera, et ce n’est plus une option !

Soutien fraternel et courage à tous les titulaires du BTS (Brevet de Technicien Supérieur) ainsi qu’aux innombrables diplômés chômeurs.

Pensée très sincère à l’endroit de tous les diplômés ayant atteint l’âge de la retraite sans jamais avoir eu un emploi décent ou un travail tout court.

Au chômeur inconnu de toute génération, de tout sexe, de tout âge, de toute couleur de peau, diplômé ou non, en Côte d’Ivoire et à travers le monde.

***

À tous nos braves paysans et vaillants parents, qui ont cru jusqu’au bout et tout investi dans notre éducation,

Sincères yako et ifo à tous nos parents meurtris, mourants et morts sans avoir vu malgré tous leurs efforts et sacrifices, leurs progénitures accéder à un emploi décent.

***

A nos mères et pères fondateurs,

A tous nos disparus,

Pour mon Pays la Côte d’Ivoire !

Pour nous tous, nos ancêtres, nos familles, nos cadets, nos enfants, nos fiertés, nos dignités, nos jeunesses et nos territoires.

Pour les Peuples Africains, la Paix en Afrique et à travers le monde.

Pour la mémoire, pour l’histoire et pour l’humanité tout entière, en guise de témoignage très sincère.

***

Pour que les politiques économiques, sociales et environnementales se mettent résolument au service de l’humain et non plus seulement à celui de l’argent, à travers l’emploi décent garanti pour les générations actuelles et futures.

Pour que la tragédie de l’être humain (ressource naturelle) qui à travers le monde est en grave danger de dénaturation voire d’extinction, parce que dévalué, dévalorisé, exposé, livré, ligoté et condamné à perpétuité au chômage, suscite l’engagement collectif et s’inscrive au cœur de l’agenda et surtout de l’action mondiale en vue du développement durable de tous les territoires.

Dédicace spéciale à tous les citoyens du monde, qui ont en partage la foi et l’espérance en la faisabilité d’un système garant de l’emploi décent pour nous tous en tant que citoyens et surtout en tant qu’êtres humains.

***

Pour leurs idées, contributions intellectuelles ou actions visant à promouvoir l’intelligentsia ivoirienne et l’emploi des jeunes, j’adresse toute mon admiration, ma sympathie et mes sincères encouragements à tous mes compatriotes, en particulier :

–Pr Mamadou Koulibaly, Economiste, Ex-Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire,

–Gl Gnamien Konan, Ex-Directeur Général des Douanes Ivoiriennes,

–M. Sidy Tiémoko Touré, Ex-Ministre de la promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes,

–M. Touré Mamadou, Ministre de la promotion de la jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique,

–M. Adama Bamba, Ex-Coordonnateur du BCP-Emploi,

–Dr Simi Deroux, Historien-Politologue, Porte-parole du Collectif des Docteurs Non Recrutés de Côte d’Ivoire (CDNR-CI),

–M. Macaire Etty, Président honoraire de l’Association des Ecrivains de Côte d’Ivoire (AECI),

–Dr Eddy Brice Gnapia, Enseignant-Chercheur, Entrepreneur,

–Mme Pulchérie Gbalet, Présidente d’Alternative Citoyenne Ivoirienne (ACI),

–M. Fulbert Evans Koffi, Journaliste-Chocolatier, Promoteur du Chocoladrome,

–À tous les Pharmaciens dont l’esprit de fraternité et de solidarité facilite l’insertion professionnelle de leurs cadets,

–ainsi qu’à tous les travailleurs et entrepreneurs africains.

***

Que repose en Paix l’âme de note sœur Madjara Ouattara dont la tentative d’immolation par le feu traduit l’amertume, la souffrance, l’injustice, les humiliations, l’abandon, les complots et la violence que subissent la majorité des entrepreneurs sur le continent africain.

…Encore une autre victime de l’entrepreneuriat !

Combien d’entrepreneurs meurent et continueront de mourir en silence et dans l’indifférence générale ? Dieu seulsait!

Jusque-là, « le pauvre a toujours eu tort » et « l’argent est devenu mieux que l’homme » Hélas!

***

En la mémoire de Laurent Barthélémy Ani Guibahi, dont le rêve de l’eldorado a viré au drame. Adolescent de 14 ans et élève dans un lycée de Yopougon, il est retrouvé mort le 08 janvier 2020, à Roissy, dans le train d’atterrissage du Boeing 777 d’Air France, reliant Abidjan à Paris,

À tous nos frères et sœurs morts dans la méditerranée, les airs, les conteneurs, le désert et sur les routes périlleuses de l’immigration,

À tous nos diplômés et concitoyens, qui ont trouvé la mort, la maladie et l’invalidité sur les chantiers, les usines et dans des conditions inhumaines, à la recherche du minimum vital,

À tous nos amis élèves et étudiants qui nous ont devancés dans l’au-delà,

À feu Dr Yapi Pascal, décédé en octobre 2022, docteur-chômeur, il n’a pas pu jouir du fruit de son doctorat, obtenu brillamment en Lettres modernes (littérature orale africaine), depuis 2015. Hélas !

Repose en paix cher frère ! Dieu est souverain.

À toutes les diasporas,

À tous les migrants,

À tous les bénéficiaires des programmes d’insertion professionnelle,

À tous nos élèves, étudiants, braves parents et vaillants enseignants,

À tous nos braves citoyens et citoyennes,

À toutes les Organisations qui travaillent à la défense des droits de l’homme, à la promotion de l’éducation, la justice sociale, l’égalité du genre, la protection de l’environnement, l’élimination du chômage et de la pauvreté (ONU, UNESCO, UNICEF, OIT, PAM, IRC, Care International, USAID, AFD, GIZ, FMI, Banque Mondiale, Union Européenne, BAD, Amnesty International, Human Rights Watch, WWF, SOS méditerranée,etc.)

Hommage et chaleureux remerciements à International Rescue Comittee (IRC), Fondation Mastercard, USAID, Schneider Electric, PRO-Jeunes (Projet de Renforcement des Opportunités pour les Jeunes), Agence Emploi Jeunes et toutes les organisations qui œuvrent à la dignité, à la paix et au développement durable à travers la promotion de l’emploi des jeunes.

***

A tous ceux qui croient qu’un monde plus solidaire, juste, digne, viable et sûr est possible. Un monde débarrassé de la pauvreté, des maladies dites ‘‘incurables’’, de la faim, des violences, de l’immigration clandestine, de la dépravation morale, de l’orpaillage clandestin, de la déforestation et de la destruction de l’environnement.

***

Que l’amour du prochain et la dignité humaine deviennent notre partage quotidien pour bâtir ensemble la patrie de la vraie fraternité et l’humanité véritable.

Et que redevienne vrai cet enseignement sacré de nos traditions, religions et même philosophies à savoir que : « l’Homme est mieux que l’argent ».

***

Que Dieu nous bénisse abondamment, nous épargne du chômage, de l’inutilité sociale et de la misère tout court.

Que la grâce du Père éternel et la Paix du cœur abondent dans nos vies, nos familles et nos territoires. Vive l’humanité et la fraternité ! L’emploi pour tous est POSSIBLE !

***

–Cher(e)s Dirigeant(e)s du Monde,

–Chers Peuples africains et du Monde entier,

Merci pour nos leaderships, initiatives, efforts, réalisations et projets ambitieux en vue de bâtir une société humaine plus juste, digne etsure.

Le monde traverse une crise majeure qui menace le sens ainsi que les fondements de notre société, et nécessite de rebattre les cartes de la solidarité internationale.

Ce danger permanent, c’est le Chômage « père de tous les vices ».

Le chômage est aujourd’hui, une question de santé publique et l’ennemi public N°1. Le chômage ne nous laisse pas le choix. Il veut mettre en péril, nos progrès, nos succès, nos projets, notre croissance, notre foi, l’avenir, nos solidarités, nos dignités, notre école, notre paix sociale, les droits des générations futures et nos valeurs communes d’union, de discipline et de travail.

L’ampleur du chômage, sa puissance infâme et destructrice commandent d’agir ensemble, avec fermeté, vigilance, ardeur et solidarité afin de l’éliminer jusque dans son dernier retranchement.

Nous l’avons réussi face à ébola et corona, nous le réussirons face au chômage.

Eliminer le chômage pour un présent meilleur et un avenir radieux. C’est possible !

Que Dieu bénisse et protège notre pays la Côte d’Ivoire ainsi que toutes les nations du monde.

Dans la foi, la paix, la solidarité, la dignité et la fraternité humaine, en Côte d’Ivoire et à travers le monde, pour le présent, pour l’avenir, pour la vérité, pour l’amour du prochain, j’ai prié, j’ai crié, j’ai pleuré, j’ai espéré, j’ai écrit, j’ai parlé, j’ai la foi : « L’emploi pour tous est possible ».

Dr GueuAhmed

Essayiste, Ecrivain, Citoyen dumonde

Intellectuel Africain, Diplômé Ivoirien

***

1 Tome I : Dispositif Intégré pour l’Emploi Garanti (DIEG)

Tome II : Financement & Mise en œuvre duDIEG

Tome III : Suivi –Evaluation duDIEG

Tome Spécial : Voyage au cœur des lecteurs pour bâtir une société qui rassure

À cœur ouvert…

Le Préambule de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) de 1948, rappelle que la méconnaissance et le mépris des droits de l’homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité et l’avènement d’un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l’homme.

« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. » Article 19,DUDH

Ainsi, dans le débat qui porte sur le chômage, donc la vie et l’avenir de l’être humain, chaque citoyen a son mot à dire et son rôle à jouer, même celui qui ne possède pas d’extrait d’acte de naissance. Car il n’existe pas pire dérive morale pour un être humain sain, que de vouloir faire l’économie de son cerveau (s’empêcher de réfléchir) surtout face à une crise qui menace l’humanité.

Pour ma part, en tant qu’humain, citoyen du monde, intellectuel africain, diplômé ivoirien, survivant et témoin oculaire du chômage, il s’agit de dire haut ce que beaucoup pensent tout bas et que d’autres pourraient qualifier d’utopie. Loin de faire le procès d’un groupuscule d’individus, conforté dans ses dérives et perversions par le capitalisme, mon Livre fait l’autopsie prédictive de notre société afin que nul rescapé ne se demande demain : de quoi est morte l’humanité ?

Il est bien souvent nécessaire d’ignorer le triste bruit de la foule qui menace : « Ferme ta gueule ! C’est comme ça, on va faire comment ? » et écouter le silence du Sage par excellence qui clame : « Advienne que pourra. Sans jamais oser lever le poing, ose à jamais lever la plume ».

Pour vaincre le chômage, pour la paix et la prospérité dans le monde, j’ose lever haut et même très haut, aujourd’hui et pour toujours, ma plume.

J’adresse un vibrant hommage à tous les défenseurs de l’emploi décent pour tous et toutes les personnes sincèrement éprises de paix. Merci à tous ceux qui travaillent à protéger la vie et la dignité humaine. Merci à nos mères, pères, sœurs et frères qui ont cru en l’école et aussi à tous ceux qui n’y ont pascru.

Aujourd’hui, avec la communication, chacun peut donner sa propre opinion du chômage mais nul ne pourra jamais falsifier le regard du chômeur, du pauvre et de l’affamé.

Tant qu’il y a la vie, tant qu’il y a la santé, il y a toujours de l’espoir.

Certes ! Mais, il n’est plus question de savoir si des efforts sont faits ou non contre le chômage, il s’agit d’en finir durablement tout simplement.

Car aucun être humain n’est bon à rien. Et aucun être humain ne devrait être abandonné au chômage sous quelque prétexte que ce soit. Il n’y a rien de digne, de fraternel ni d’humain dans le chômage. Le chômage est nauséabond, nocif et un dangereux prédateur.

Éliminer le chômage pour un monde libre, pacifique, juste, prospère et viable.

C’est possible ! L’avenir est possible ! L’emploi pour tous est possible, partout et maintenant ! Vive l’école ! Vive l’emploi décent pour tous !

Vive le Dispositif Intégré pour l’Emploi Garanti (DIEG) !

« L’EMPLOI POUR TOUS EST POSSIBLE »

Une Œuvre A LIRE, FAIRE LIRE et COMPRENDRE ABSOLUMENT !

L’Auteur

Le chômage est-il digne de l’être humain ? L’alter ego en meurt et ce n’est pas drôle !

La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH), dispose en son article premier que : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »

Le Père Joseph Wresinski, Fondateur de ATD Quart Monde, affirme : « La pauvreté, le dénuement matériel, l’oppression infligée par plus fort que soi, sont difficiles à supporter. Mais, est proprement insoutenable le mépris, le rappel perpétuel d’être un inférieur et totalement inutile. Est intolérable d’être traité, même par ses proches, comme un homme sans dignité. » et encore : « La misère est l’état de l’homme à qui ses frères n’ont pas laissé les moyens élémentaires de se sentir et de se montrer un homme, et par conséquent, un fils de Dieu ». 

Les mots « dignité » et « fraternité » sont sans doute des valeurs fondamentales de la nature humaine, partagées par de nombreuses traditions, lois, cultures, religions, philosophies et hymnes à travers le monde. Qu’est-ce que la dignité ? Qu’est-ce que la fraternité ?

La fraternité est un sentiment qui dépasse l’ego, qui rassemble plusieurs « moi » pour faire un « nous ». (Wikipédia).

La dignité signifie que tout être humain mérite un respect inconditionnel, quel que soit l’âge, le sexe, la santé physique ou mentale, la religion, la condition sociale ou l’origine ethnique de l’individu… (Wikipédia).

C’est ce que Paul Ricœur, traduit par : « quelque chose est dû à l’humain du seul fait qu’il est humain ».

Ainsi, le chômage est-il ou non synonyme de fraternité et de dignité ?

Chaque jour, des appels à la solidarité pour les migrants, les réfugiés souvent même pour mener la guerre (tuer des frères incompris, manipulés et désœuvrés).

Jamais d’appel à la solidarité pour sauver des frères et sœurs diplômés, qui n’ont pas démérité, qui croupissent puis s’éteignent en silence et en masse, sous le joug du chômage ; ce «lieu de réclusion gratuit déguisé» à ciel ouvert.

Les diplômés surtout. Mais, personne ne mérite d’être écarté de l’emploi décent, même pas l’analphabète. Aucune journée, aucune solidarité, aucune compassion, aucune fraternité contre le chômage !

Pourtant le chômage est la racine de tous les maux : guerre, terrorisme, immigration clandestine, faim, famine, maladie, pauvreté, précarité, violence, misère, dépravation morale, destruction de l’environnement,etc.

Le chômage est certes peut-être aujourd’hui la situation de l’autre. Mais, nul n’en est à l’abri. Les personnes touchées par le chômage ne sont ni des fainéants ni des maudits.

Dieu Tout Puissant, Créateur de la vie, producteur exclusif de l’être humain, ne peut pas dans le même temps, dire à l’être humain, sa création : « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front, jusqu’à ce que tu retournes à la terre dont tu as été tiré » (Genèse 3 :3) et le condamner au chômage ; cette mort anticipée.

« Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance. » (Jérémie 29 :11)

« Nous vous avons établis sur terre, et nous y avons pourvus des ressources pour vivre. (Mais) vous êtes très peu reconnaissants ! » (Sourate 7, verset10)

« Nul n’a jamais mangé de nourriture meilleure que celle procurée par le travail de ses mains.» (Hadith)

Rien n’est donc aussi digne de Dieu que l’emploi décent pour tous ses enfants.

À l’évidence, le chômage est l’invention et l’œuvre de notre société dite civilisée, industrialisée et moderne : sa désorganisation, sa mauvaise gouvernance, sa cruauté, sa méchanceté, son avidité, son ingratitude, ses contradictions, ses bassesses, ses dérives, son cynisme, son silence, son égoïsme, son irresponsabilité et son hypocrisie envers le citoyen lambda appelé communément ‘‘enfant de pauvre’’.

Et, c’est malheureusement, d’autres enfants de ‘‘vrais champions de la pauvreté’’, aujourd’hui dans les sphères de décision qui tirent les ficelles et scellent le sort de millions de jeunes même diplômés à demeurer éternellement au chômage.

Pourtant, à eux, l’État a tout donné (scolarité gratuite, bourses d’études étrangères, argent de poche, emploi décent, financement de projet…) avec la sueur, le travail et l’argent de nos parents à nous tous. Ils ont vite oublié, eux dont les parents étaient plus misérables que le mot lui-même, analphabètes et dont la majorité n’a jamais vu du bitume encore moins connu la capitale.

Pourquoi refusent-ils aux autres, dans leur seul intérêt, ce à quoi, ils ont eu gratuitement droit bien qu’étant issus de parents pauvres ? Ils ont vite oublié ! Ils se sont oubliés ! Ils nous ont oublié !

Père Joseph Wresinski témoigne : « Le plus pauvre nous le dit souvent : ce n’est pas d’avoir faim ou de ne pas savoir lire, ce n’est même pas d’être sans travail qui est le pire malheur de l’homme. Le pire des malheurs, c’est de se savoir compté pour nul au point où même vos souffrances sont ignorées. Le pire est le mépris de vos concitoyens, car c’est le mépris qui tient à l’écart de tout droit, qui fait que le monde dédaigne ce que vous vivez. Il vous empêche d’être reconnu digne et capable de responsabilité. Le plus grand malheur de la pauvreté extrême est d’être comme un mort-vivant, tout au long de son existence. »

Il ne fait de doute que le chômage est une crise morale et éthique qui interroge notre conception de la fraternité, de la dignité, de la jeunesse mais surtout de la vie humaine et du sens que nous donnons aux tristement célèbres fameux ironiques « On est ensemble ! », « nous sommes des frères ! », « croissance économique », « droits de l’homme », « l’avenir, c’est la jeunesse ! »…

Mais, le capitalisme nous a convaincu que le chômage est un mal nécessaire et que les chômeurs sont des parias, des fainéants et des ‘‘cas sociaux’’ dont la mise en emploi décent serait tellement coûteuse, voire impossible, qu’elle mettrait en péril l’économie toute entière.

Et en voilà des manières et des arguments farfelus : « Tout le monde ne peut pas travailler. Même les pays développés ont des chômeurs. L’État ne peut pas employer tout le monde. Les jeunes n’aiment pas travailler. C’est la faute à l’école. Il n’y a aucune urgence, inutile de s’alarmer. Tout va bien, la croissance est à 2 bientôt 3 chiffres. Patientez, on verra après. Tous à l’entrepreneuriat. L’État n’est pas obligé. On a tout essayé, ça va aller... ».

Est-ce cela l’économie, ces conneries ? Quelle tristesse ! Quelle cruauté ! Quelle tragédie ! Quel cynisme !

Comment une société humaine peut-elle tenter de justifier l’injustifiable, l’étouffement social et ‘‘l’indignisation’’ de l’être humain : le chômage ?

Non ! les personnes condamnées au chômage et à la précarité ne sont pas des cas sociaux, des mendiants à qui la société devrait se contenter, de jeter souvent une ou deux pièces, alternant entre moqueries, injures et mea-culpa.

Les chômeurs sont tout simplement, des indignés, des ‘‘indignisés’’, des exclus, des reclus et des êtres humains, dont la dignité et la fraternité, ces valeurs inaliénables, n’auraient jamais dû être ignorées, violées, voilées, volées, violentées et bafouées.

En réalité, les vrais cas sociaux dangereux pour l’économie et la finance, ce sont ces élus, élites, personnalités, célébrités ou prétendus tels, qui puisent et pèsent sur les budgets publics. Ces éternels assistés, nourrissons à vie, accrochés à la mamelle du trésor public, scotchés à la poche du pauvre et dépendants de l’argent du contribuable pour tout besoin même le papier toilette. Nourris, logés, blanchis, cajolés, chouchoutés, choyés, ils font main basse sur l’argent public, en se garantissant pour eux seuls et leurs proches, la dignité (emplois décents, avantages, salaires et revenus sûrs) au détriment de toute la communauté.

Au nom et pour le compte de l’argent, le capitalisme et l’économie pensent pouvoir réussir à épargner l’être humain de l’ignorance et de l’asservissement en promouvant l’école, mais en échouant à l’éloigner de l’oisiveté, en le condamnant au chômage, ils ont tout échoué simplement.

Ainsi, tous les programmes de développement ou prétendus tels, financés à coût de milliards de dollars et mis en œuvre, même par les meilleurs banquiers, experts économistes, ingénieurs, se solderont toujours par l’échec, dans un monde sous l’emprise du chômage.

La crise du chômage va au-delà du simple pourcentage de personnes vivant ou non avec un dollar par jour. Il ne s’agit pas de réduire l’emploi à un ou deux dollars par jour et se laisser berner que quelques jetons suffissent, pour voiler l’exclusion, la grande pauvreté, la misère et la précarité de nombreux citoyens. Car le drame du chômage est plus profond que ce que l’on croit et l’on voit.

Mais, notre société est devenue aveugle, elle a confié son cerveau et liquidé son pouvoir de décision à l’économie, qui pourtant a échoué en vendant son âme au capitalisme ; à l’argent tout court.

Alors qu’il faut absolument mettre fin au chômage tout simplement, enivrée par l’argent, convaincue que « l’argent est mieux que l’Homme », notre société dite humaine, moderne et civilisée se contente seulement de «gérer» le chômage en demandant aux chômeurs de patienter et d’avoir le moral.

Comment parvient-on à patienter et avoir le moral, lorsqu’on a faim ? Et cela, tout être humain lesait.

« Un homme qui a faim n’est pas un homme libre. », cette célèbre pensée d’Adlai Ewing, partagée par le Père Fondateur de la Nation ivoirienne, Felix Houphouët Boigny.

« Ventre affamé n’a point d’oreille. », dit Jean de La Fontaine.

« Le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin. », soutient Voltaire.

« L’oisiveté est la mère des vices. », avertit Alexandre Dumas.

Le chômage prive l’homme de toute liberté, le rendant par conséquent capable du pire. 

Aussi longtemps que les diplômés, inventeurs, entrepreneurs et autres bras valides abonderont et pulluleront, oisifs et précaires, dans nos cités, nous n’aurons jamais la paix.

L’Afrique ne s’en sortira jamais sans le plein emploi décent. Trop de talents sacrifiés !

Beaucoup parmi ceux qui sont délaissés, exclus, rejetés et chômeurs en Afrique deviennent des héros et des modèles en Occident.

Tous ces scientifiques, technocrates, entrepreneurs, artistes, sportifs dont l’on parle si fièrement, que seraient-ils devenus, s’ils restaient ici, en Afrique ?

Surement des tas de désolation, des ignorés ou des aigris tout simplement.

Mais, l’immigration n’est pas la solution !

La victoire contre le chômage n’est plus une option. La guerre contre le chômage doit être livrée sans répit et remportée avec bravoure, ensemble, pour que cessent nos souffrances.

L’emploi décent pour tous, doit dès lors s’appréhender, non pas seulement en termes de dollars par habitant mais surtout comme la qualité d’une relation à soi, à la société et à la nature. En permettant à chaque citoyen d’être digne et utile pour soi, pour la nature et pour toute la société.

L’histoire ne se souviendra pas longtemps du guerrier qui a promis la pluie et piétiné les graines, mais du jardinier qui a permis à chaque graine de devenir un arbre puis la forêt. Car à ce qu’il paraît, la pluie ne manque jamais en forêt.

Chaque fois que la pluie tombera, l’on se souviendra, en premier, du jardinier qui a bâti la forêt, peut-être même jamais du guerrier qui avait promis ou mimé simplement la pluie.

Le chômage n’est plus seulement un problème économique ni social, c’est surtout une dérive éthique et morale.

Il n’est plus question de savoir si des efforts sont faits ou non contre le chômage, il s’agit d’en finir durablement. Car nul être humain n’est bon à rien. Et, il n’y a rien de digne, de fraternel et d’humain dans le chômage.

C’est dans l’accès à l’emploi que nous devons démontrer que la fraternité à un sens et non pas seulement prétendre faire parler le cœur lorsque l’irréparable est déjàlà.

Face au chômage, nous n’avons pas d’autres choix que d’être créatifs, solidaires, sincères et résilients.

« Il est grand temps d’endormir le guerrier et réveiller le jardinier. » (Philippe Derudder)

Changeons de paradigme, mettons de l’ordre dans la réflexion sur notre modèle économique, social et écologique pour bâtir ensemble un système de l’emploi qui donne la chance à chacun et garantit à tous, un emploi décent.

Vaincre le chômage à tout prix pour que vivent la dignité humaine, la fraternité, l’espérance et l’espoir en un présent meilleur pour les générations actuelles et un avenir radieux pour les générations futures. C’est possible ! L’avenir est possible ! L’emploi pour tous est possible !

L’avenir est possible…

« L’on ne parviendra pas à un juste équilibre écologique, si l’on ne s’attaque pas directement aux formes structurelles de pauvreté existant dans le monde. »

Pape Jean-PaulII

« L’homme misérable est dans une situation insupportable, tenu pour quantité négligeable ou même pire : pour un être néfaste qui n’aurait jamais dû naître, alors qu’au plus profond de lui, il sait qu’il est pourtant un homme. Vouloir la dignité, rêver d’être quelqu’un et se le voir refuser même par ceux qui ne sont pas beaucoup plus riches que soi... »

Joseph Wresinski

« Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les droits de l’homme sont violés. S’unir pour les faire respecter est un devoir sacré. »

Joseph Wresinski

« La récession c’est quand votre voisin perd son emploi ; la dépression c’est quand vous perdez le vôtre. »

Harry S. Truman 

« La vraie compassion, ce n’est pas jeter une pièce à un mendiant ; c’est comprendre la nécessité de restructurer l’édifice qui produit les mendiants. »

Martin LutherKing 

« À la fin, nous nous souviendrons non pas des mots de nos ennemis, mais du silence de nos amis. »

Martin LutherKing

« Lorsque le dernier arbre aura été abattu, le dernier fleuve pollué, le dernier poisson capturé, vous vous rendrez compte que l’argent ne se mange pas. »

Chef Seattle

« La planète peut pourvoir aux besoins de tous mais pas à la cupidité de certains. »

Mahatma Gandhi

« Rien de ce qui résulte du progrès humain ne s’acquiert avec l’assentiment de tous, et ceux qui aperçoivent la lumière avant les autres sont condamnés à la poursuivre en dépit des autres. »

Christophe Colomb

« Les problèmes du monde ne peuvent être résolus par des sceptiques ou des cyniques dont les horizons se limitent aux réalités évidentes. Nous avons besoin d’hommes capables d’imaginer ce qui n’a jamais existé. »

John F. Kennedy

« Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible. »

Antoine de Saint-Exupéry

Le chômage est au cœur du débat public en Côte d’Ivoire, en Afrique et partout dans le monde. L’ampleur du phénomène est connue et ses conséquences aussi.

Tous les gouvernements ou presque prétendent faire de l’emploi, une priorité.

Mais, les politiques de lutte contre le chômage ont fini de faire la preuve de leurs limites.

Les solutions bien que budgétivores s’avèrent inefficaces, inadaptées, inachevées, désordonnées et peu compréhensibles.

Certains discours prédisent des scénarios catastrophes sans alternatives possibles quand d’autres s’accrochent ironiquement à la panacée ; l’entrepreneuriat pour tous les jeunes.

La question de l’emploi évolue ainsi sous l’angle des errements moraux les plus dramatiques et de la confusion intellectuelle la plus totale.

Or, vivre sans emploi décent est une mort anticipée, un mutisme permanent qui voile une peine morale, psychique et une crise de civilisation à laquelle nous sommes trop souvent indifférents alors que la vie mérite d’être bien vécue.

L’emploi décent ne doit pas être perçu comme un luxe mais plutôt un droit fondamental pour tout citoyen en âge de travailler. Et son accès ne doit être synonyme ni de corruption ni de relation encore moins de discrimination.

C’est un enjeu majeur pour notre société : la voie unique pour sortir de la pauvreté, des violences, de la haine qui menacent la vie des populations, détruisent l’école, la stabilité économique, sociale et environnementale.

Garantir un emploi décent à chaque citoyen n’est donc pas une option, encore moins une faveur à laquelle il faut renoncer à cause des crises, mais un impératif pour prévenir et sortir durablement des crises.

Pour y parvenir, il est impérieux de faire la part des choses et mettre de l’ordre dans toutes les agitations intellectuelles, trop souvent assimilées à des «recommandations d’expert contre le chômage».

« L’emploi pour tous » mieux qu’un simple slogan met à l’épreuve notre capacité d’action collective à faire preuve de rigueur intellectuelle et morale face à un assassin (le chômage) qui chaque seconde, détruit nos familles, nos fiertés, nos dignités, nos économies, nos jeunes et nos territoires.

Entre passivité, corruption, tergiversation, dramatisation et instrumentalisation, notre conception de l’emploi doit évoluer pour garantir à chacun la vraie possibilité d’apprendre, d’exercer et vivre dignement de l’emploi de ses rêves en tant que salarié du public, salarié du privé ou entrepreneur.

Le présent ouvrage « L’Emploi pour tous est Possible » propose un cadre nouveau, propice au débat intellectuel et à réflexion collective sur les solutions réelles contre ce « plein chômage criminel ».

Et ce, tout en dépeignant le triste tableau d’un certain système d’accès à l’emploi (salarié ou auto-emploi), quasi informel, miné par des réseaux de copinage et de corruption faisant l’apologie du «relationariat» disons-le net, de la médiocrité tout court.

Plus qu’un plaidoyer, c’est un appel citoyen à l’adhésion collective au processus de développement durable à travers l’emploi décent pour tous en tant que citoyens et surtout en tant qu’êtres humains.

L’emploi décent pour tous est possible aujourd’hui et demain pourvu que chaque peuple accepte d’entendre les cris de détresse, capter les signaux d’espérance et emprunter les sentiers pour y arriver.

CHAPITRE 1 : ÉTAT DESLIEUX

« Une société qui se veut solidaire et qui aspire à des pratiques de bonne gouvernance devrait enquêter sur les raisons historiques qui conduisent des personnes à vivre dans des conditions inhumaines, dans la solitude, l’isolement, à connaître l’expulsion, l’inutilité et la misère.

Cette société devrait être hantée par ce que vivent ces personnes, et ne pas dormir, pleurer de rage, errer sans fin, jusqu’à ce qu’on puisse, ensemble, vaincre l’inhumanité de la pauvreté, pour que chaque personne puisse vivre en toute dignité.

Mais pour cela, il faut vouloir voir le problème, ainsi que la force et les aspirations de chaque être humain.

Des milliers de personnes expulsées, des millions sans emploi ni ressources, des personnes qui vivent dans la rue, fouillent les ordures, se battent avec la vie… « Un peu de vêtements pour les pauvres ? Peut-être quelques nuits à l’auberge ? Une soupe ? ». Voilà la réponse de la société… »

Joseph Wresinski insiste : « en premier il nous faut prendre conscience de la situation, la regarder en face et vouloir nous regarder mutuellement, à hauteur d’homme, de femme et d’enfant… ».

Source : https://www.atd-quartmonde.org/joseph-wresinski-fondateur-datd-quart-monde/