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Décryptez L’Enfant noir de Camara Laye avec l’analyse du PetitLitteraire.fr !
Que faut-il retenir de
L’Enfant noir, le roman autobiographique fondateur de la littérature africaine contemporaine ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette œuvre dans une analyse complète et détaillée.
Vous trouverez notamment dans cette fiche :
• Un résumé complet
• Une présentation des personnages principaux tels que Camara Laye, son père et sa mère
• Une analyse des spécificités de l’œuvre : le genre autobiographique et ses caractéristiques, les difficultés de l'autobiographie et les fonctions de celle-ci
Une analyse de référence pour comprendre
rapidement le sens de l’œuvre.
LE MOT DE L’ÉDITEUR :
« Dans cette nouvelle édition de notre analyse de
L’Enfant noir (2017), avec Gaëlle Cogan, nous fournissons des pistes pour décoder ce célèbre roman de la littérature africaine. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l’œuvre et d’aller au-delà des clichés. » Stéphanie FELTEN
À propos de la collection LePetitLitteraire.fr :
Plébiscité tant par les passionnés de littérature que par les lycéens, LePetitLittéraire.fr est considéré comme une référence en matière d’analyse d’œuvres classiques et contemporaines. Nos analyses, disponibles au format papier et numérique, ont été conçues pour guider les lecteurs à travers la littérature. Nos auteurs combinent théories, citations, anecdotes et commentaires pour vous faire découvrir et redécouvrir les plus grandes œuvres littéraires.
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Seitenzahl: 28
Veröffentlichungsjahr: 2011
Écrivain guinéen
Né en 1928 en Haute-Guinée (République de Guinée)Décédé en 1980 à Dakar (Sénégal) Quelques-unes de ses œuvres : Le Regard du roi (1954), roman Dramouss (1966), roman Le Maître de la parole (1978), romanFils d’une famille guinéenne traditionnelle, Camara Laye quitte son pays après le lycée pour rejoindre la France et poursuivre des études de mécanique. En 1953, après avoir obtenu un diplôme d’ingénieur, il écrit un premier roman, L’Enfant noir, qui relate son enfance heureuse en Guinée.
En 1956, Camara retrouve son pays d’origine où il occupe des postes importants au ministère de l’Information. Quelques années plus tard, il s’exile pour des raisons politiques au Sénégal. Il publie Dramouss, la suite de L’Enfant noir, qui raconte sa désillusion lors de son retour en Guinée. Devenu chercheur, il s’intéresse aux griots (personnes qui ont pour fonction de raconter des mythes et de chanter des histoires issues du passé) et à la tradition poétique et musicale africaine.
Une œuvre majeure de la littérature africaine
Genre : roman autobiographique Édition de référence :L’Enfant noir, Paris, Pocket, 1996, 224 p. 1re édition : 1953 Thématiques : enfance, Afrique, rites, éducation, deuil, voyage, autobiographiePublié en 1953, L’Enfant noir est un roman autobiographique qui a reçu le prix littéraire suisse Charles Veillon en 1954. Très bien accueilli en France, le roman a toutefois reçu un accueil plus mitigé de la part de la critique africaine : elle accuse en effet l’auteur d’avoir occulté, dans le récit idyllique de son enfance, l’histoire du pays alors en pleine décolonisation.
L’Enfant noir est un des romans les plus connus de la littérature africaine. C’est, par ailleurs, le premier roman de la littérature guinéenne dont le déploiement, entravé par le régime autoritaire de Sékou Touré (premier président de la république de Guinée, 1922-1984), se poursuit aujourd’hui.
Tout au long du roman, l’auteur plonge dans ses souvenirs d’enfance. Il commence le récit alors qu’il est âgé de 5 ans pour ensuite évoquer toute son adolescence.
Le narrateur, qui vivait à l’époque à Kouroussa, débute son récit en présentant les lieux importants de son enfance : la concession, la forge, la case de son père remplie de mystérieux grigris, celle de sa mère et la véranda qui est son terrain de jeu. L’enfant habite avec sa mère, alors que ses frères et sœurs vivent avec leur grand-mère paternelle, dont la case se situe également sur la concession : ainsi le veut l’exigüité des habitations.
Sa mère est une femme généreuse, droite et aimante, tant avec ses enfants qu’avec les apprentis de la forge. Elle fait preuve d’autorité dans la gestion de la maisonnée et est respectée de tous. De plus, selon les croyances des Malinké (peuple d’Afrique de l’Ouest), elle est dotée de pouvoirs magiques : elle peut, par exemple, conjurer les mauvais sorts et puiser l’eau du fleuve Niger sans craindre d’être dévorée par les crocodiles. C’est son statut de puinée de jumeaux (c’est-à-dire celle qui est née après son frère ou sa sœur) et son totem (le crocodile, un animal vénéré comme un guide) qui la dotent de ces facultés.