La Curée d'Émile Zola (Analyse de l'oeuvre) E-Book

lePetitLittéraire

• Herausgeber: lePetitLitteraire.fr
• Kategorie: Bildung
• Serie: Fiche de lecture
• Sprache: Französisch

Seitenzahl: 29

Veröffentlichungsjahr: 2014

Beschreibung

Décryptez La Curée d'Émile Zola avec l’analyse du PetitLitteraire.fr !

Que faut-il retenir de  La Curée, le roman majeur du naturalisme ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette œuvre dans une analyse complète et détaillée.

Vous trouverez notamment dans cette fiche :
• Un résumé complet
• Une présentation des personnages principaux tels que Aristide Saccard, Renée, Maxime et Sidonie
• Une analyse des spécificités de l’œuvre : la société impériale, l'image de la femme et une écriture impressionniste 

Une analyse de référence pour comprendre rapidement le sens de l’œuvre.

LE MOT DE L’ÉDITEUR :
« Dans cette nouvelle édition de notre analyse de La Curée (2016), avec Natacha Cerf, nous fournissons des pistes pour décoder ce chef d'oeuvre naturaliste. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l’œuvre et d’aller au-delà des clichés. » Stéphanie FELTEN

À propos de la collection LePetitLitteraire.fr :
Plébiscité tant par les passionnés de littérature que par les lycéens, LePetitLittéraire.fr est considéré comme une référence en matière d’analyse d’œuvres classiques et contemporaines. Nos analyses, disponibles au format papier et numérique, ont été conçues pour guider les lecteurs à travers la littérature. Nos auteurs combinent théories, citations, anecdotes et commentaires pour vous faire découvrir et redécouvrir les plus grandes œuvres littéraires. 

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Leseprobe

Émile Zola

Écrivain et journaliste français

Né en 1840 à ParisDécédé en 1902 dans la même villeQuelques-unes de ses œuvres :Nana (1880), romanAu Bonheur des dames (1883), romanGerminal (1885), roman

Né en 1840 et décédé en 1902, Émile Zola est considéré comme l’un des romanciers majeurs du XIXe siècle en France. Il est aussi le chef de file du naturalisme, un mouvement qui entend appliquer à la littérature les méthodes scientifiques expérimentales de l’époque : après observation du réel, Zola émet une hypothèse et la vérifie par expérimentation dans ses œuvres. Il illustre notamment cette esthétique dans le cycle romanesque des Rougon-Macquart, une fresque de vingt livres qui constitue son œuvre principale et qui connaitra un grand succès, malgré de nombreuses critiques.

Zola est également célèbre pour ses prises de position, souvent sources de condamnations. La plus notoire concerne l’affaire Dreyfus : son pamphlet J’accuse… ! (1898) contribua grandement à l’issue heureuse du procès du capitaine Dreyfus (1859-1935).

La Curée

Au sein de l’empire, des parvenus…

Genre : romanÉdition de référence :La Curée, Paris, Le Livre de Poche, coll. « Les Classiques de Poche », 1996, 411 p. 1re édition : 1871Thématiques : Second Empire, France, corruption, décadence, femme, parvenus

Paru en 1871, La Curée est le second roman de la série des Rougon-Macquart. La « curée » désigne le moment où les chiens se disputent les restes d’une bête tuée pendant la chasse. La métaphore de la meute symbolise Aristide Saccard et ses partenaires dévorant Paris. La capitale, soumise à leurs spéculations immobilières, est déchirée sous leurs crocs, et les fortunes sont brulées au rythme des fraudes et de la fureur affairiste.

Aristide, un provincial récemment installé à Paris, s’est parfaitement accommodé de la fête permanente, du luxe et de la mondanité qui règnent dans la capitale. Au contraire de Renée, son épouse, qui s’enfonce dans la tragédie. Elle s’éprend de Maxime, son beau-fils, pour tromper le vide de son existence. Cette idylle incestueuse, inspirée de Phèdre, est vouée à la fatalité : Renée sombrera dans la ruine, la solitude et la névrose.

Résumé

Chapitre I

Lors d’une soirée au bois de Boulogne, Renée, une bourgeoise parisienne, fait part de son ennui à Maxime, le fils issu du premier mariage de son époux. Il ne comprend pas ses états d’âme : « Partout, aux Tuileries, chez les ministres, chez les simples millionnaires, en bas et en haut, tu règnes en souveraine. Il n’y a pas de plaisir où tu n’aies mis les deux pieds […]. » (p. 25) En effet, Renée dépense des fortunes pour ses toilettes, habite un hôtel splendide et ses caprices font loi. Elle désire pourtant autre chose, des jouissances rares et inconnues ; la routine lui devient insupportable :

« […] Elle pensait à ces joies de la veille, à ces fêtes qu’elle trouvait si fades, dont elle ne voulait plus ; elle voyait sa vie passée, le contentement immédiat de ses appétits, l’écœurement du luxe, la monotonie écrasante des mêmes tendresses et des mêmes trahisons. » (p. 30)

Un peu plus tard, lors d’une réception organisée par son mari, Aristide Saccard, la conversation se porte sur le décret d’annexion des banlieues par l’empereur Napoléon III (1808-1873) et sur les transformations de Paris qui en découlent (référence aux travaux opérés par le préfet Haussmann de 1852 à 1870). Chacun y voit l’occasion de s’enrichir. Renée, quant à elle, s’ennuie toujours, et regarde avec jalousie Maxime s’amuser avec sa future épouse Louise.

Chapitre II