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À peu d'intervalle, deux enlèvements sont commis selon un modus operandi similaire. Tous les indices vont rapidement mener Arsène Lupin vers une étrange demeure dont les murs abritent un terrible secret.
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Veröffentlichungsjahr: 2015
copyright
MAURICE LEBLANC
ARSÈNE LUPIN
Extrait des mémoires inédits d’Arsène Lupin
I
II
III
IV
V
VI
VII
VIII
IX
X
XI
XII
Épilogue
Notes de bas de page
Copyright © 2015 / FV Éditions
Photographie de la couverture :
ISBN 979-10-299-0101-0
Tous Droits Réservés
1864-1941
— 1929 —
En relisant les livres où sont racontées, aussi fidèlement que possible, quelques-unes de mes aventures, je m’aperçois que, somme toute, chacune d’elles résulta d’un élan spontané qui me jetait à la poursuite d’une femme. La Toison d’or se transformait, mais c’était toujours la Toison d’or que je cherchais à conquérir. Et comme, d’autre part, les circonstances m’obligeaient chaque fois à changer de nom et de personnalité, j’avais, chaque fois, l’impression que je commençais une vie nouvelle, avant laquelle je n’avais pas encore aimé, après laquelle je ne devais plus jamais aimer.
Ainsi, quand je tourne les yeux vers le passé, ce n’est pas Arsène Lupin que j’avise aux pieds de la Cagliostro, ou de Sonia Krichnoff, ou de Dolorès Kesselbach, ou de la Demoiselle aux yeux verts... c’est Raoul d’Andrésy, le duc de Charmerace, Paul Sernine, ou le baron de Limésy. Tous me paraissent différents de moi et différents les uns des autres. Ils m’amusent, m’inquiètent, me font sourire, me tourmentent, comme si je n’avais pas vécu moi-même leurs diverses amours.
Au milieu de tous ces aventuriers, qui me ressemblent comme des frères inconnus, peut-être ai-je quelque préférence pour le vicomte d’Enneris, gentilhomme-navigateur et gentleman-détective, qui batailla autour de la Demeure mystérieuse pour conquérir le cœur de l’émouvante Arlette, petit mannequin de Paris...
L’idée, charmante, avait reçu le meilleur accueil dans ce Paris généreux qui associe volontiers ses plaisirs à des manifestations charitables. Il s’agissait de présenter sur la scène de l’Opéra, entre deux ballets, vingt jolies femmes, artistes ou mondaines, habillées par les plus grands couturiers. Le vote des spectateurs désignerait les trois plus jolies robes, et la recette de cette soirée serait distribuée aux trois ateliers qui les auraient confectionnées. Résultat : un voyage de quinze jours sur la Riviera pour un certain nombre de midinettes.
D’emblée un mouvement se déclencha. En quarante-huit heures, la salle fut louée jusqu’aux plus petites places. Et, le soir de la représentation, la foule se pressait, élégante, bourdonnante et pleine d’une curiosité qui croissait de minute en minute.
Au fond, les circonstances avaient fait que cette curiosité se trouvait pour ainsi dire ramassée sur un seul point, et que toutes les paroles échangées avaient pour objet une même chose qui fournissait aux conversations un aliment inépuisable. On savait que l’admirable Régine Aubry, vague chanteuse de petit théâtre, mais très grande beauté, devait paraître avec une robe de chez Valmenet, que recouvrait une merveilleuse tunique ornée des plus purs diamants.
Et l’intérêt se doublait d’un problème palpitant d’intérêt : l’admirable Régine Aubry, qui depuis des mois était poursuivie par le richissime lapidaire Van Houben, avait-elle cédé à la passion de celui qu’on appelait l’Empereur du diamant ? Tout semblait l’indiquer. La veille, dans une interview, l’admirable Régine avait répondu :
« Demain je serai vêtue de diamants. Quatre ouvriers, choisis par Van Houben, sont en train, dans ma chambre, de les attacher autour d’un corselet et d’une tunique d’argent. Valmenet est là, qui dirige le travail. »
Or, dans sa loge de corbeille, Régine trônait, en attendant son tour d’exhibition, et la foule défilait devant elle comme devant une idole. Régine avait vraiment droit à cette épithète d’admirable que l’on accolait toujours à son nom. Par un phénomène singulier, son visage alliait ce qu’il y avait de noble et de chaste dans la beauté antique à tout ce que nous aimons aujourd’hui de gracieux, de séduisant et d’expressif. Un manteau d’hermine enveloppait ses épaules célèbres et cachait la tunique miraculeuse. Elle souriait, heureuse et sympathique. On savait que devant les portes du couloir trois détectives veillaient, robustes et graves comme des policemen anglais.
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