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Décryptez La Fille aux yeux d'or d'Honoré de Balzac avec l'analyse du PetitLitteraire.fr !
Que faut-il retenir de
La Fille aux yeux d'or, la nouvelle audacieuse de la littérature française du XIXe siècle ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette œuvre dans une analyse complète et détaillée.
Vous trouverez notamment dans cette fiche :
• Un résumé complet
• Une présentation des personnages principaux tels que Henri de Marsay, Paquita Valdès et Paul de Mannerville
• Une analyse des spécificités de l'œuvre : "Un texte disparate", "Romantisme et réalisme chez Balzac", "Le tableau de Paris : une sociologie balzacienne" et "Le pouvoir féminin"
Une analyse de référence pour comprendre
rapidement le sens de l'œuvre.
LE MOT DE L'ÉDITEUR :
« Dans cette nouvelle édition de notre analyse de
La Fille aux yeux d'or (2017), avec Julie Mestrot et Ariane César, nous fournissons des pistes pour décoder ce roman emblématique de l'œuvre balzacienne. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l'œuvre et d'aller au-delà des clichés. » Stéphanie FELTEN
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Seitenzahl: 31
Veröffentlichungsjahr: 2017
Honoré de Balzac est l’un des écrivains français majeurs du XIXe siècle. Jeune homme, il s’ouvre les portes des milieux aristocratiques parisiens qu’il ne cessera de fréquenter. Mais des entreprises désastreuses et un train de vie excessif le ruineront rapidement : l’écriture littéraire, pratiquée avec passion et assiduité, deviendra pour lui le seul moyen de rembourser ses dettes.
Ambitieux, il s’attèle à une œuvre monumentale, La Comédie humaine (1827-1848), dont le but est de dresser un portrait exhaustif de la société de son temps. Balzac avait prévu 137 titres, répartis sur 26 volumes, pour cette œuvre, mais il mourra avant de l’avoir achevée : 90 romans seulement nous sont parvenus. Parmi ses romans les plus célèbres, on trouve Eugénie Grandet ou Le Père Goriot. Balzac est considéré comme l’un des pères du roman réaliste moderne.
La Fille aux yeux d’or constitue le dernier volet de la trilogie de l’Histoire des Treize (1833-1835), après Ferragus, chef des Dévorants (1833) et La Duchesse de Langeais (1834). Chacun des trois volets présente, à la conjonction de l’épique et de l’intime, l’un des membres de la société secrète des Treize en butte contre la résistance d’une femme.
La Fille aux yeux d’or, comme les deux nouvelles auxquelles elle fait suite, a essuyé non sans raison de nombreuses critiques. On a notamment souligné son manque de cohérence interne, mais aussi la faible unité que confère à ces trois textes l’arrière-plan souvent artificiel de la société secrète des Treize. Néanmoins, on retrouve, dans La Fille aux yeux d’or, les thèmes chers à Balzac : le complot, l’histoire et les passions individuelles.
La nouvelle s’ouvre sur un long exposé des mœurs parisiennes. Sur une vingtaine de pages, Balzac décrit selon son projet d’une « science des mœurs » (p. 23) les comportements et aspirations des diverses classes de la société de Paris, en commençant par la plus pauvre et la plus misérable, pour finir par la plus riche et la plus influente.
Paris, comparé à un enfer, se compose, à la façon de l’enfer dantesque (issu de La Divine Comédie [1306-1308] de Dante Alighieri [écrivain italien, 1265-1321]), de divers cercles : le premier est celui du monde ouvrier, le second celui de la petite bourgeoisie, le troisième celui de la bourgeoisie d’affaires, et enfin suivent le monde des artistes et l’aristocratie. La critique est sévère pour ce Paris personnifié en une idole ou un monstre engloutissant les hommes dans une recherche effrénée de l’or et du plaisir. La capitale est ainsi présentée comme un « vaste atelier de jouissance » (p. 9) où toutes les classes sans exception se soumettent au « maitre universel » (p. 15) qu’est la « passion […] de l’or et du plaisir » – cette dernière expression revenant comme un leitmotiv dans la description balzacienne.
Présenté comme une exception au cœur de la population parisienne, Henri de Marsay apparait comme un homme d’une intelligence et d’une beauté supérieures, capable de se rendre maitre de cette société, rendue par contraste encore plus méprisable.
L’Histoire des Treize
Henri de Marsay fait partie des Treize, une ligue secrète au centre de trois romans que Balzac regroupa sous le nom Histoire des Treize : Ferragus, chef des Dévorants, La Duchesse de Langeais et La Fille aux yeux d’or.
Dans la préface de l’