La Machine à assassiner - Gaston Leroux - E-Book

La Machine à assassiner E-Book

Gastón Leroux

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Beschreibung

Le roman paraît, sous le titre La Poupée sanglante, 2e partie : Gabriel, en 41 feuilletons quotidiens du journal Le Matin entre le 10 août et le 19 septembre 1923. L'œuvre est reprise en volume l'année suivante chez Tallandier. Bien que La Machine à assassiner ait été publiée initialement dans un volume indépendant, la plupart des éditions modernes l'incluent à la suite de La Poupée sanglante en ne conservant que ce dernier titre sur la couverture.

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La Machine à assassiner

Gaston Leroux

Table des Matières
La Machine à assassiner
Avant-propos
Chapitre 1 La « camomille » de mademoiselle Barescat
Chapitre 2 Où, pour son malheur, mademoiselle Barescat, mercière, voit enfin Gabriel de près
Chapitre 3 Où le courage de M. Birouste trouve encore l’occasion de se manifester
Chapitre 4 Aventure survenue à M. Lavieuville, marguillier
Chapitre 5 Aventure survenue à M. Flottard, rôtisseur à Pontoise
Chapitre 6 Une nouvelle qui répand la terreur…
Chapitre 7 Un singulier pensionnaire
Chapitre 8 Ce que le vieux Norbert et Jacques Cotentin trouvèrent dans la sinistre demeure de Corbillères-les-Eaux
Chapitre 9 Gabriel et Christine
Chapitre 10 Un coup de marteau sur le crâne de M. Bessières, directeur de la sûreté générale
Chapitre 11 La poupée sanglante
Chapitre 12 La capitale s’agite
Chapitre 13 Ce que dit le professeur Thuillier
Chapitre 14 Paris « pique »
Chapitre 15 Sur la piste
Chapitre 16 Idylle dans les neiges
Chapitre 17 Oh ! j’ai froid, d’un froid de glace !
Chapitre 18 Un nouvel article signé XXX
Chapitre 19 Derniers festins… derniers soupirs…
Chapitre 20 Une séance mémorable à l’Institut
Chapitre 21 Un coup de maître de M. Lebouc et ce qui s’ensuivit
Chapitre 22 Une rencontre à l’Arbre-Vert
Chapitre 23 Je sens fondre sur moi de lourdes épouvantes
Chapitre 24 « Alas poor Gabriel ! »

Avant-propos

 « La machine à assassiner ! » quelle est cette invention nouvelle ? et le besoin s’en faisait-il réellement sentir ?

Il ne s’agit peut-être, après tout, que de cette vieille invention, sortie des mains de Dieu, aux plus beaux jours d’Éden, et qui devait s’appeler : l’Homme !

En vérité, l’Histoire, depuis ses premières empreintes aux parois des cavernes jusqu’aux plus récents rayons de nos bibliothèques, est là pour attester que l’on n’a point encore trouvé de meilleure mécanique à répandre le sang !

Vouloir faire mieux que le Créateur, c’est là le fait d’un génie diabolique, une nouvelle forme de la lutte éternelle entre le Prince des lumières et celui des ténèbres !

Le Malin se glisse où il veut ! Pour ceux qui ont lu La Poupée sanglante qui est à l’origine de ce récit, il ne peut faire de doute qu’il ait élu domicile dans la boutique du vieil horloger de l’Île-Saint-Louis, ni que ce soit lui qui anime de ses maléfices le triple mystère qui, dans cet antique quartier, tout gris encore de la poussière des siècles, met aux prises, d’une part : l’inquiétante famille du vieux Norbert, lequel passe pour chercher le mouvement perpétuel, aidé de sa fille, la belle Christine, et de son neveu, le prosecteur Jacques Cotentin, – et, d’autre part : le marquis de Coulteray, cet être éternellement jeune, qui a quarante ou deux cents ans, on ne sait au juste, et qui fait, à côté de la marquise, sa femme (si pâle et toujours agonisante), une singulière figure d’empouse, – vieux mot qui, dans le langage satanique, désigne les vampires, tout simplement, – enfin, en troisième lieu : le terrible Bénédict Masson, le relieur d’art de la rue du Saint-Sacrement, qui vient d’être condamné à mort et exécuté pour avoir brûlé dans son poêle, une demi-douzaine de jeunes et jolies femmes – au moins !

Et, à ce propos, il convient de citer ici la dernière phrase du volume précédent, intitulé La Poupée sanglante. L’auteur avait traité de « sublime » l’aventure de Bénédict Masson. En quoi donc pouvait être sublime une aventure qui conduisit son héros à une mort aussi ignominieuse ? – « En ce que cette aventure, répliquait l’auteur, ne faisait que commencer… » Voilà des lignes qui, s’appliquant à un homme qui vient d’avoir la tête tranchée, apparaissent bien étranges… Aussi n’a-t-il pas moins fallu d’un second volume que voici et que nous appelons : La Machine à assassiner, pour qu’elles soient expliquées d’une façon peut-être redoutable, mais à coup sûr, normale…

… Normale, car nous avons la Science avec nous qui nous protège, nous soutient, nous encourage dans cette incursion vertigineuse aux bords du Grand Abîme…

– La Science, dites-vous ?… Tout à l’heure, vous parliez de Satan ?… Satan ?…

– Eh bien ?… eh bien ?… eh bien ?… Peut-être s’entendra-t-on un jour sur le nom qu’il faut donner à tout ce qui nous éloigne de la Candeur Première…

Chapitre1 La « camomille » de mademoiselle Barescat

Voici une petite rue paisible, endormie depuis deux siècles, où le plus gros événement de la journée pour certains fossiles qui achèvent de sécher derrière la porte de leur boutique ou les rideaux de leur fenêtre est un couple de touristes égarés qui passe, une visite inattendue chez le voisin, la sortie inopinée d’une jeune personne qui a mis une toilette neuve, les stations répétées de « la demoiselle de l’horloger » chez le relieur d’art, et, tout à coup, ce quartier apprend que le relieur d’art est arrêté pour avoir chauffé son poêle avec une demi-douzaine de pauvres femmes qui s’en sont ainsi allées en fumée et qu’il a été surpris dans sa besogne d’enfer par cette même demoiselle de l’horloger qui n’a dû qu’à un miracle d’échapper au sort qui l’attendait !

Il n’est certes point difficile d’imaginer la perturbation apportée dans les mœurs et les habitudes de ce coin de l’Île-Saint-Louis et, particulièrement, dans la société de Mlle Barescat, mercière, par ce drame épouvantable.

Du quai de Béthune à l’Estacade, on vivait sous le « régime de la terreur »… comme disait Mme Langlois, ex-femme de ménage de cet affreux Bénédict.

Le commerce de la serrurerie avait fait, dans l’Île-Saint-Louis, de brillantes affaires, pendant les mois qui s’étaient écoulés entre l’arrestation et l’exécution de Bénédict Masson. Il n’y eut jamais tant de verrous aux portes et jamais les portes ne furent mieux fermées la nuit.

Par peur de quoi ? Que Bénédict Masson ne s’échappât ?…

Peut-être, mais il y avait aussi autre chose…

Personne n’allait plus chez l’horloger depuis que le bruit s’était précisé que, de ce côté, il y avait encore « un sacré mystère ! » (selon l’expression de M. Birouste, herboriste)… « un sacré mystère que le procès du relieur n’avait nullement éclairci ».

Les uns parlaient à mi-voix d’un séquestré ; les autres (comme M. Birouste) assuraient qu’il s’agissait d’un malade tout à fait exceptionnel que le prosecteur, aidé de l’horloger et de sa fille, traitait d’une façon non moins exceptionnelle et il ajoutait :

« S’il est bien gardé, c’est qu’il est peut-être dangereux… je ne puis vous dire qu’une chose, c’est que je sais que le prosecteur lui travaille le crâne !… Souhaitons pour le quartier qu’il ne s’échappe pas ! »

Comme on le voit, les propos de M. Birouste n’étaient point rassurants dans un moment où l’Île-Saint-Louis n’avait vraiment pas besoin qu’on lui apportât de nouveaux sujets d’inquiétude.

Cependant, l’exécution de Bénédict Masson, à Melun, avait calmé bien des nerfs… Certaines arrière-boutiques revirent peu à peu leurs réunions du soir et c’est ainsi que nous allons pouvoir assister « à la camomille » de Mlle Barescat qui était servie le mercredi et le samedi, à domicile, quand les neuf coups de l’heure avaient sonné à Saint-Louis-en-l’Île.

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

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