La maison de feu - Partie 2 - Nadine Renaud - E-Book

La maison de feu - Partie 2 E-Book

Nadine Renaud

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Beschreibung

Salomé et Gabriel vont vivre de nouvelles aventures et se fondre dans un passé chaotique et tourmenté de religion mêlée à de l’ensorcellement.
Ils vont devoir faire intervenir quelques personnages de mon roman « 7 Femmes et le Fantasque Chimérique », pour trouver la réponse à leurs interrogations, telles Adélaïde, Charlotte, Louise, André, etc…
Car le monde est bien plus petit qu’on ne l’imagine, même en Saône et Loire !!!
Réussiront-ils à réhabiliter l’honneur de Samaël, et résoudre sa mort ?
L’amitié, la passion et l’amour vont-ils faire partie du jeu et éclore, semblable aux boutons de rose s’ouvrant au soleil ?

En plus des bons crus de Bourgogne, vous apprécierez sûrement certaines des bonnes tables de Saône et Loire, du Jura et de l’Ain, ou j’ai eu le plaisir d’y faire bonne chère.
Si vous passez dans notre belle région de Bresse, n’hésitez pas à aller y manger, ça vaut le détour.

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Nadine Renaud

LA MAISON DE FEU

Partie2

1 / Réunion de synthèse

Salomé et Gabriel sont dans la ferme de Samaël, il y fait toujours sombre. Une odeur de brulé, qu’il avait senti lors de la découverte de son frère, envahit toujours l’ambiance funèbre qui règne dans cette demeure où un homme a été retrouvé mort, les yeux grands ouverts de frayeur imprononçable.

Salomé a gardé cette vision de son époux et n’arrive pas à se la retirer de la tête.

Gabriel, sentant qu’elle n’est pas à son aise, lui propose de boire un café avant de commencer toute recherche. Ce qu’elle accepte avec soulagement.

Il essaie de la réconforter du mieux qu’il peut, sachant ce qu’elle a vécu. Que pourrait –il faire pour lui rendre le sourire ?

Bien sûr, la perte de Samaël la chagrine car il sait à quel point elle l’aimait, elle s’était confiée à lui, un jour où il lui avait rendu visite après qu’elle eut quitté son mari, tout ce qu’elle lui avait confessé ressemblait excessivement à ce que lui avait raconté Constance.

Il remarque tout de même qu’elle a repris un peu de poids, son visage est plus serein et sa tenue correspond mieux à sa taille actuelle. Elle n’a repris que 10 kg sur les 20 qu’elle avait perdu, et il se dit que ça ne lui fait pas de mal.

Pendant que leur café refroidit un peu, ils établissent ensemble la liste de toutes les actions qu’ils ont à faire.

Il faut premièrement qu’ils retrouvent les ex-femmes qu’il avait, car Salomé sait qu’il en a eu pas mal, Samaël se vantait suffisamment d’avoir eu du succès auprès de la gent féminine. Il leur faudrait poser les questions adéquates sur le caractère de Samaël.

Ensuite, Salomé devait trouver quelqu’un pour nettoyer la pierre tombale afin de pouvoir lire ce qui était inscrit dessus. Elle était persuadée que l’épitaphe avait un rapport avec la clef trouvée dans le coffret ancien, sinon, pourquoi avoir déposé cet objet dans une tombe vide ?

Une fois qu’ils auraient enfin le dénouement de cette histoire, qui allait, ils le souhaitaient fortement, leur faire découvrir l’énigme qui entourait le tempérament de Samaël. Ils pourraient enfin dire à Noah et Nathan de quoi avait été ravagé leur père géniteur pour avoir repousser ses propres enfants.

Gabriel expliqua déjà à Salomé qu’il avait fait des recherches sur la perte d’un jumeau, que son frère avait eu le manque de son jumeau perdu, il avait peut-être ressenti un sentiment d’incomplétude, d’inachèvement. Il extrapole en lui contant que les bébés peuvent entendre dès le stade fœtal, il aurait éventuellement, pourquoi pas, entendu que son père aurait annoncé à Sarah que le premier né n’était plus en vie. Enfin, toutes ces recherches et analyses peuvent être plausibles, comme être improbables.

Hou là, lui répond Salomé, tu as été cherché bien loin, mais ne repoussons aucune des idées de chacun.

Ils commencèrent à chercher tous les papiers, fouillèrent dans tous les livres que Samaël avait chez lui, pour trouver ne serait-ce qu’un numéro de téléphone, un nom, une adresse, tout ce qui pourrait leur permettre d’avancer dans leur quête de la vérité.

Pendant qu’ils cherchaient, jetaient les papiers sans intérêt dans un sac, mettaient ceux qu’ils examineraient avec plus de soins sur la grande table de la salle, Salomé demanda à Gabriel où ils pourraient trouver quelqu’un qui saurait raviver la pierre tombale, ça ne faisait pas assez longtemps qu’elle habitait la Saône-et-Loire, mais surtout, ce n’était pas dans ses habitudes ni son métier de vouloir rafraichir des monuments funéraires, ce qui fit s’esclaffer Gabriel.

Elle aima ce rire, grave, certes, mais tellement rempli de joie naturelle, que cela lui fit chaud au cœur. Elle se surprit à l’observer, bien sûr, elle voyait Samaël physiquement, mais Gabriel illuminait la pièce de son aura, l’atmosphère immatérielle qui s’y dégageait, lui semblait magique.

Au moment où elle le regardait, un bruit sourd se fit entendre à l’arrière de la maison. Ils allèrent voir ce qui s’était passé. Dans une des chambres non occupées du vivant de Samaël, il existait une cheminée immense en granit d’une grande beauté, que Samaël n’avait pas voulu enlever. Sur la doucine du linteau, il y avait une cassure que Salomé avait repérée, mais Samaël avait refusé qu’elle fasse greffer du granit pour rendre la cheminée parfaite.

Ce si bel âtre venait de s’écrouler en mille morceaux. Par terre, beaucoup de petits bouts de granit épars, quel gâchis se dit Salomé. Elle n’aurait pas dû écouter Samaël et réparer cette ancêtre de la chaleur d’une demeure.

Soudain, quelque chose de noir et petit dans le tas de roche, sur plusieurs endroits, attira son regard.

2 / Les calepins

Salomé se baissa pour regarder ce qu’étaient ces objets. Des calepins noirs, couverture en cuir, ils étaient petits, environ 15 sur 9 centimètres, il y en avait au moins une bonne dizaine.

Gabriel se rapproche d’elle pour regarder aussi, ils en ouvrent chacun un, et les pages sont complètement recouvertes d’écrit, d’une orthographe que reconnait Salomé, c’est celle de Samaël.

Elle regarde la première page et voit des chiffres, lundi 20 octobre, sans l’année, Adélaïde Romand.

Gabriel a fait de même et lut mercredi 1er mars, Ramona Sanchez.

Ils retournent dans la salle, s’assoient sur une chaise et ouvrent chaque calepin, où sont inscrit à la première page, la date ainsi qu’un prénom et nom. En fin de compte, il n’y en a pas une dizaine mais au total 18.

Salomé finit par trouver le sien. En date du dimanche 17 juin, Salomé Sheldon. C’est vrai, elle l’a rencontré chez un brocanteur un dimanche, souvenir qu’elle avait gardé longtemps en elle, elle avait tellement apprécié ce face-à-face à la sortie du magasin. Elle est curieuse de lire tout ce qu’a écrit Samaël, mais Gabriel l’arrête dans son élan en lui annonçant fièrement qu’ils ont trouvé les ex-femmes de son époux. Un grand pas est déjà fait, lui dit-il.

Il savait qu’un jour ou l’autre il aurait besoin de son ami André, lieutenant de la gendarmerie de Mont Saint-Vincent. Depuis, il était devenu capitaine. Il allait lui demander de rechercher ces femmes pour qu’ils aillent les questionner.

Il se faisait tard, il était déjà 18h, Gabriel proposa à Salomé d’aller manger un bout dans un restaurant, puis ils reprendraient plus tard la liste de toutes les compagnes du « Ladie’s man » (l’homme à femmes) comme l’avait surnommé Salomé d’un ton sarcastique, en comptant tous ces calepins. Elle n’avait pas pensé à autant de maitresses. Peut-être en a-t-il eu d’autres supplémentaires, mais qu’il n’a pas jugé utile de remplir des calepins.

Ils allèrent manger au restaurant le Chapon Bressan, à Branges, proche de Louhans. Le chef y était très sympathique et convivial, et les plats traditionnels, mais raffinés et copieux n’étaient pas trop élevés. Ils commencèrent par un macvin en apéritif, puis la traditionnelle tête de veau et finirent avec une tarte aux pommes du jardin du cuisinier. Salomé lui annonça qu’il fallait qu’elle aille se coucher, car le lendemain, elle commençait son travail à 8h30, ayant rendez-vous avec des clients se cherchant une ferme typiquement bressane.

Gabriel la raccompagna à la ferme de Samaël pour qu’elle puisse reprendre son véhicule. De nuit, elle était encore plus impressionnante avec ses volets repeints en rouge, on aurait dit des yeux rougis par des pleurs qui fixaient la campagne environnante. Avec l’ombre de l’avancée de la toiture, Salomé s’imaginait des ombres humaines ou animales. Elle donna congé à Gabriel et quitta vite la cour de la maison.

Quand elle se retrouva dans son studio, elle se sentit nettement mieux. Elle ne pourrait plus se rendre à la ferme toute seule. Elle se sentait plus forte, plus courageuse, quand Gabriel l’accompagnait. Elle s’endormit en pensant à lui.

3 / Capitaine André Sainte Croix

Gabriel avait contacté son ami et un rendez-vous avait été pris pour le samedi d’après, au restaurant le Relais des Perrons dans la même ville que la gendarmerie. Et pour y avoir été mangé plusieurs fois avec André, Gabriel savait, par avance, qu’ils allaient se régaler tous les trois, tout en pouvant parler de leur affaire. Il contacta Salomé pour se donner un point de chute afin de prendre la route ensemble pour rejoindre André.

Pendant ce temps, ils s’étaient partagé les calepins, pour lire tout ce qu’avait transcrit Samaël sur ses compagnes. Salomé, bien entendu, s’était gardé, entre autres, son calepin. Elle voulait savoir ce que son mari avait dit d’elle.

Elle était couchée dans son lit, calée entre deux énormes oreillers, prit le calepin et commença à lire. Les débuts étaient prometteurs, comme ce qu’elle avait vécu, mais la suite était moins sympathique. Samaël lui reprochait mille choses, surtout le fait qu’elle s’était laissée aller physiquement, mais à qui la faute si elle avait perdu du poids, si sa coupe n’était plus ordonnée, si ses vêtements étaient trop grands et plus vraiment à la mode. Elle avait perdu son travail par la faute, en grande partie due à Samaël, et n’osait lui quémander de l’argent.

Puis vinrent d’autres commentaires sur le sexe… Ce goujat se permettait même de les noter sur le sujet !! 

Elle n’était pas participative, était trop silencieuse, enfin, ne faisait pas comme il le voulait.

Mais que cherchait-il exactement ?

De rage, elle jeta ce recueil par terre, se leva, le reprit et sortit dehors pour le jeter dans le tonneau à feu. Puis, elle se recoucha, mais eut du mal à se rendormir. Toutes ces élucubrations tournaient et retournaient dans sa tête.

Elle ne dormit pas de la nuit, les cernes recommençaient à envahir son visage. Elle se maquilla de façon à ce qu’elles ne se voient pas, et se dit à elle-même qu’il ne fallait surtout pas qu’elle retombe comme avant, avec Samaël.

Elle reprit le calepin qui était dans le tonneau à feu. Elle voulait le relire, des fois qu’elle aurait omis un sujet important.

La semaine se passa très vite, Salomé avait beaucoup de rendez-vous, et Gabriel l’appelait chaque soir pour prendre de ses nouvelles. Ils discutaient longuement de leurs recherches, mais aussi de leur gout, une alchimie était en train de naitre.

Chacun avait noté tous les noms des femmes, la date et tout ce qui leur semblait important. Comme pour Charlotte, de Chalon, rencontrée dans la ville même un jeudi 10 mars, un rendez-vous donné pour la semaine d’après, un chien horrible qui hurle devant un mur, puis plus rien, que des points d’interrogation, même pas d’annotation concernant la partie sexuelle, alors que Samaël aimait noter de 1 à 10, les exploits des femmes. Mais, ce qui l’avait marqué par-dessus tout, c’était que cette femme avait pour patronyme Sheldon, comme elle-même, elles étaient peut-être de la même famille. Une recherche de plus, mais elle aimait ça.

Par contre, Salomé et Gabriel s’étaient posé la question, pourquoi l’année n’était pas notée ?

C’est André qui leur donna son avis personnel sur la question que se posaient le frère et l’épouse.

Le samedi était arrivé rapidement, Gabriel prit Salomé au passage et ils se rendirent au restaurant de Mont Saint-Vincent retrouver André. Pendant qu’ils buvaient l’apéritif à la terrasse qui surplombe la verdure et les monts du Charolais, le temps que leur table soit prête, il se renseigna auprès de Salomé pour savoir si Samaël acceptait de fêter ses anniversaires. Elle lui répondit que non, il les avait en horreur.

Il dit alors que Samaël devait refuser de vieillir, et donc, il ne notait pas les années de peur de se rendre compte à chaque fois qu’il relisait ses calepins, de voir qu’il avait pris 1 an ou 10 ans. Mais ce n’est qu’une supposition, leur affirme-t-il.

Puis, Gabriel donna tous les calepins à son ami et lui demanda de trouver les adresses des femmes notées dessus. Il avisa André que Emma était surement décédée car Samaël l’avait noté, mais lui demanda de vérifier quand même. Emma avait eu de bonnes appréciations de Samaël : « Rigolote, gentille, serviable. »

Il faut dire qu’elle était décédée alors qu’ils étaient encore ensemble. On a toujours tendance à idéaliser la personne qui n’est plus là. Puis Constance que Gabriel avait connue, qui a perdu la vie dans ses bras en laissant deux petits jumeaux qu’il avait pris sous son aile, et qui étaient devenus de beaux jeunes hommes.

Il restait quand même 15 autres femmes à retrouver, en retirant Salomé qui était déjà présente. Seul un calepin ne leur donnerait peut-être pas de réponse, car il n’était noté que le mois de mars, « La gitane aux longs cheveux ébène » et Sexe 9/10, mais peut mieux faire !!

Aucun prénom et nom de notés, André leur annonça qu’avec ce peu d’informations, il ne trouverait rien. Salomé était déçue que ça n’aboutisse pas, mais était nettement plus intriguée par le carnet de Charlotte, à voir tous les points d’interrogation qu’avait noté son époux, et de plus, c’était la dernière femme qu’il avait connue avant qu’elle le rencontre.

Ils dinèrent tous les trois d’une succulente volaille fermière aux légumes d’été accompagnée d’un Puligny-Montrachet premier cru Champ Gain blanc, puis finirent leur repas avec des corniottes maison agrémentées d’une boule de glace vanille.

En buvant un verre de Gentiane, ils rigolèrent en citant tous les bienfaits de cette boisson.

Au fil des siècles, ses vertus curatives ont fait l’objet de croyances, et légendes des plus étranges. Au 18ème siècle, on disait qu’en consommant régulièrement cette boisson, on s’assurait santé et longue vie. On lui reconnut aussi des propriétés magiques contre la peste. La racine de gentiane jaune entrait dans la composition de sachets magiques faits par les vieilles de village, destinés aux rituels de retour d’affection.

« Et après tous ces mythes, on a reproché à certains villageois d’avoir confondu sorcellerie et don. » dit André en pouffant derire.

« Quelle est la différence entre ces deux mots, André ? » lui demande Salomé.

« La différence est que la sorcellerie est généralement néfaste, tandis que le don, la clairvoyance ou la médiumnité sont là majoritairement pour aider son prochain sur une situation délicate. »

Puis il ajouta, toujours sur la gentiane : « En tout cas, ne faites pas d’excès de cette boisson divine, car vous risqueriez de vous réveiller à la gendarmerie avec votre permis de conduire supprimé pour un bon bout de temps ».

« Je reconnais bien là, le sermon du gendarme ! » dit Gabriel d’un ton moqueur.

Ils se quittèrent, contents de leur soirée.

Gabriel raccompagnait Salomé chez elle, ils discutèrent pendant le trajet d’André, que Salomé avait trouvé fort sympathique. Au moment où elle allait descendre du véhicule, Gabriel lui déposa un baiser sur la joue.

« J’ai vraiment apprécié cette soirée avec toi et mon ami » lui dit Gabriel en démarrant de nouveau sa voiture.

Salomé resta debout à regarder la voiture s’éloigner, c’était la première fois que Gabriel l’embrassait. Habituellement, ils se disaient bonjour tout simplement, par un regard, un signe de tête ou de la main. Elle en était toute retournée et en même temps, une bise sur la joue, ce n’était pas bien important.

Mais elle n’avait plus eu d’affection naturelle comme cela, depuis qu’elle avait, en quelque sorte, quitté Samaël.

4 / Amitié Naissante

Elle se coucha dans son lit et y pensa jusqu’à ce qu’elle s’endorme. Le lendemain matin, elle se traita d’imbécile en donnant de l’importance à ce baiser amical. Gabriel et Salomé partageaient les recherches qu’ils faisaient ensemble, ça les avait beaucoup réunis ces derniers temps. C’était tout !

Le fait qu’il ressemblait tant à Samaël devrait la faire réflechir, mais ce n’était pas du tout le même homme, elle avait le visage de Samaël qu’elle avait tant aimé, mélangé à un caractère d’ange, enfin de ce qu’elle voyait de Gabriel, mais elle ne le connaissait pas vraiment, elle ne savait rien de sa vie amoureuse, s’il avait déjà aimé une femme auparavant, s’il avait été marié. Par contre, si elle était au courant qu’il avait élevé ses neveux, elle ne lui connaissait pas d’enfants directs.

Juste ciel, son côté fleur bleue reprenait le dessus, il fallait qu’elle repousse ces idées le plus possible de sa tête. Elle avait une enquête à faire, pas une romance à créer.

Quand Gabriel se remémora le baiser qu’il avait donné à Salomé, il se demanda pourquoi il avait eu ce geste. Salomé était fragile après le décès de Samaël, il savait qu’elle l’aimait encore. Jusqu’ici, il n’avait jamais dérogé à ses principes, pas de bisou, pas d’approche autre que la parole.