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Décryptez La Part de l'autre d'Éric-Emmanuel Schmitt avec l'analyse du PetitLitteraire.fr !
Que faut-il retenir de
La Part de l'autre, le célèbre roman qui a envoûté le public ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette œuvre dans une analyse complète et détaillée.
Vous trouverez notamment dans cette fiche :
• Un résumé complet
• Une présentation des personnages principaux tels que A. Hitler et Adolf H.
• Une analyse des spécificités de l'œuvre : "La question du genre", "Une certaine conception de l'Histoire", "La part du style et de l'écriture"
Une analyse de référence pour comprendre
rapidement le sens de l'œuvre.
LE MOT DE L'ÉDITEUR :
« Dans cette nouvelle édition de notre analyse de
La Part de l'autre (2017), avec Laure De Caevel et Florence Balthasar, nous fournissons des pistes pour décoder ce célèbre roman traitant de la vie romancée d'Adolf Hitler. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l'œuvre et d'aller au-delà des clichés. » Stéphanie FELTEN
À propos de la collection LePetitLitteraire.fr :
Plébiscité tant par les passionnés de littérature que par les lycéens, LePetitLittéraire.fr est considéré comme une référence en matière d'analyse d'œuvres classiques et contemporaines. Nos analyses, disponibles au format papier et numérique, ont été conçues pour guider les lecteurs à travers la littérature. Nos auteurs combinent théories, citations, anecdotes et commentaires pour vous faire découvrir et redécouvrir les plus grandes œuvres littéraires.
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Seitenzahl: 35
Veröffentlichungsjahr: 2017
Écrivain franco-belge
Né en 1960 à Sainte-Foy-lès-Lyon (Rhône)Quelques-unes de ses œuvres :La Secte des égoïstes (1994), romanOscar et la Dame rose (2002), romanLa Femme au miroir (2011), romanÉric-Emmanuel Schmitt, agrégé de philosophie, est l’un des auteurs français les plus lus dans le monde. Il vit à Bruxelles et a débuté sa carrière d’écrivain au théâtre avec La Nuit de Valognes (1991), variation sur le mythe de don Juan, et Le Visiteur (1993), pièce dans laquelle Freud (médecin autrichien, fondateur de la psychanalyse, 1856-1939) reçoit la visite d’un homme énigmatique qui prétend être Dieu lui-même.
Tout en continuant à écrire pour le théâtre, Schmitt compose aussi des romans (La Part de l’autre, 2001), des nouvelles (Odette Toulemonde et autres histoires, 2006) et même une autofiction (Ma vie avec Mozart, 2005). Récemment, il s’est mis derrière la caméra et a adapté au cinéma deux de ses œuvres, dont Oscar et la Dame rose (2009).
Ces vies qu’on pourrait vivre
Genre : romanÉdition de référence :La Part de l’autre, Paris, Albin Michel, 2005, 473 p.1re édition : 2001Thématiques : art, destin, guerre, sexualité, amour, HitlerSi Adolf Hitler (homme d’État et idéologue allemand, 1889-1945) n’avait pas été recalé lors de son examen d’entrée à l’académie des beaux-arts de Vienne, et s’il avait pu s’épanouir comme peintre, que se serait-il passé ? Aurions-nous subi cette guerre atroce ? Le peuple juif aurait-il tant souffert ? Aurions-nous pu éviter ces millions de morts ? Qui aurait alors été celui qui reste dans les mémoires un dictateur sanguinaire ?
Voilà le thème qu’explore Éric-Emmanuel Schmitt dans son roman La Part de l’autre. En entremêlant une biographie d’Adolf Hitler et une histoire fictive, il tente de montrer quelles conséquences peut avoir le célèbre « effet papillon », quel peut être l’impact des choix ainsi que celui de l’interprétation des faits et des circonstances sur notre avenir.
La Part de l’autre présente ce qu’aurait pu être la vie d’Hitler s’il n’avait pas été refusé à l’académie des beaux-arts de Vienne. Le roman fait s’entremêler la réalité historique – en nous montrant la naissance du bourreau A. Hitler – à la vie fictive d’Adolf H.
Hitler échoue au test d’entrée de l’académie des beaux-arts de Vienne. Il se sent incompris et passe ses journées à rêvasser au tableau qu’il réalisera peut-être un jour. Il loge dans la pension de Wetti, une femme à qui il ment en affirmant qu’il est étudiant à l’académie.
Il rencontre Fritz Walter, un marchand d’art qui désire exposer ses toiles. Celui-ci prend ses tableaux chaque semaine, à une seule condition : le peintre ne doit pas se rendre dans la galerie. Cependant, un mercredi, alors que les deux hommes ont rendez-vous, Fritz n’arrive pas. Hitler se rend donc à la galerie et découvre la supercherie : aucune de ses toiles ne s’y trouve. Il comprend que c’est Gerhard Walter qui dirige la galerie, et non Fritz. En réalité, ce dernier, dont le vrai nom est Reinhold Hanisch, vend les « décalcomanies » (p. 112) d’Hitler aux touristes dans la rue. Ses illusions s’envolent. Peu de temps après, Wetti découvre son mensonge et met Hitler dehors.
Quelque temps plus tard, il assiste à une représentation de l’opéra Rienzi de Wagner (compositeur et dramaturge allemand, 1813-1883) qui lui inspire l’idée de l’unification du peuple autour d’un leadeur charismatique. Il s’approprie les idées vantant la supériorité de l’Allemagne et la chasteté. Toutefois, il ne s’investit pas encore en politique, car il n’en comprend pas encore toutes les nuances – et notamment le développement d’une tendance antisémite. De plus, il ne possède aucune éloquence.
En 1914, quand la guerre éclate, Hitler s’enrôle dans l’armée allemande. Il y obéit à l’adjudant Gutmann, un homme juif qu’il admire. Le jeune homme échappe miraculeusement à la boucherie. Il développe ainsi son sentiment d’être supérieur et protégé par la Providence. Il adore la guerre et son organisation si rigide : elle le révèle à lui-même.