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Décryptez La Place d'Annie Ernaux avec l’analyse du PetitLitteraire.fr !
Que faut-il retenir de
La Place, le roman aux tendances autobiographique et sociologique d'Annie Ernaux ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette œuvre dans une fiche de lecture complète et détaillée.
Vous trouverez notamment dans cette fiche :
• Un résumé complet
• Une présentation des personnages principaux tels que le père, la mère et la fille
• Une analyse des spécificités de l’œuvre : une écriture dépouillée, le monde des petits commerçants, la culture et la biographie/autobiographie
Une analyse de référence pour comprendre
rapidement le sens de l’œuvre.
LE MOT DE L’ÉDITEUR :
« Dans cette nouvelle édition de notre analyse de
La Place (2017), avec Lise Ageorges, nous fournissons des pistes pour décoder ce roman quasi sociologique. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l’œuvre et d’aller au-delà des clichés. » Stéphanie FELTEN
À propos de la collection LePetitLitteraire.fr :
Plébiscité tant par les passionnés de littérature que par les lycéens, LePetitLittéraire.fr est considéré comme une référence en matière d’analyse d’œuvres classiques et contemporaines. Nos analyses, disponibles au format papier et numérique, ont été conçues pour guider les lecteurs à travers la littérature. Nos auteurs combinent théories, citations, anecdotes et commentaires pour vous faire découvrir et redécouvrir les plus grandes œuvres littéraires.
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Seitenzahl: 26
Veröffentlichungsjahr: 2011
Écrivaine française
Née en 1940 à Lillebonne (Seine-Maritime) Quelques-unes de ses œuvres : Les Armoires vides (1974), romanUne femme (1988), romanLes Années (2008), romanNée à Lillebonne, Annie Ernaux passe toute son enfance et sa jeunesse à Yvetot, en Normandie. Issue de parents petits commerçants, elle est élevée dans un milieu social modeste. Grâce à de brillants résultats scolaires, elle intègre l’université de Rouen et devient professeure de lettres modernes. En tant qu’auteure, Annie Ernaux privilégie le genre autobiographique et s’inscrit dans une démarche sociologisante. À travers la singularité de ses expériences, elle recherche l’expression collective d’une certaine réalité historique et sociale.
Une plongée dans le monde des petits commerçants
Genre : romanÉdition de référence :La Place, Paris, Gallimard, coll. « Folio », 1986, 113 p.1re édition : 1984Thématiques : monde des ouvriers et des commerçants, pauvreté, guerre, classe sociale, familleNé du besoin de l’auteure d’écrire sur son père après la mort de celui-ci, le livre retrace la vie d’un homme issu du monde rural et devenu petit commerçant. Refusant tout sentimentalisme, Annie Ernaux évoque son père et sa relation avec lui de façon détachée et distante, et vise, par le dénuement de l’écriture, une certaine objectivité. Au-delà de la dimension biographique et personnelle du récit, La Place poursuit un but sociologique : l’étude du milieu des petits commerçants entre les années quarante et soixante-dix.
L’ouvrage a été récompensé par le prix Renaudot en 1984.
Le père d’Annie Ernaux (la narratrice) est né dans un milieu paysan. Enfant, il « a réussi à savoir lire et écrire sans fautes. Il aimait apprendre » (p. 29), mais son père l’a retiré de l’école à l’âge de 12 ans pour travailler. Il est d’abord charretier puis vacher à la ferme. Sa mère, elle, travaille à la maison comme tisserande. À 18 ans, il rentre au régiment pendant la Première Guerre mondiale (1914-1918). Il découvre Paris, rencontre d’autres gens et quitte définitivement le monde agricole.
Au sortir de la guerre, il devient ouvrier dans une corderie. Il y rencontre celle qui deviendra sa femme, la mère de la narratrice. Une fois mariés, ils louent un logement à Yvetot et ont leur première fille qui décèdera quelques années plus tard de la diphtérie. La mère reste à la maison où elle s’ennuie tandis que le père travaille comme couvreur. Elle propose alors à son mari d’ouvrir un petit commerce. Pour ce faire, ils s’installent dans un village ouvrier proche du Havre et y démarrent une activité de café-épicerie. Malheureusement, l’enthousiasme des premiers jours cède rapidement la place à l’ennui. Le commerce ne rapporte pas suffisamment d’argent, et le père est obligé de travailler de nouveau comme ouvrier. Il entre alors aux raffineries de pétrole Standard où il devient contremaitre, tandis que sa femme tient seule le commerce.