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Décryptez Le Liseur de Bernard Schlink avec l’analyse du PetitLitteraire.fr !
Que faut-il retenir du
Liseur, le roman percutant au succès international ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette œuvre dans une analyse complète et détaillée.
Vous trouverez notamment dans cette fiche :
• Un résumé complet
• Une présentation des personnages principaux tels que Michaël Berg et Hanna Schmitz
• Une analyse des spécificités de l’œuvre : la génération d'après et le poids du passé, et l'illettrisme d'Hanna
Une analyse de référence pour comprendre
rapidement le sens de l’œuvre.
LE MOT DE L’ÉDITEUR :
« Dans cette nouvelle édition de notre analyse du
Liseur (2017), avec Mélanie Kuta, nous fournissons des pistes pour décoder ce best-seller de la littérature contemporaine. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l’œuvre et d’aller au-delà des clichés. » Stéphanie FELTEN
À propos de la collection LePetitLitteraire.fr :
Plébiscité tant par les passionnés de littérature que par les lycéens, LePetitLittéraire.fr est considéré comme une référence en matière d’analyse d’œuvres classiques et contemporaines. Nos analyses, disponibles au format papier et numérique, ont été conçues pour guider les lecteurs à travers la littérature. Nos auteurs combinent théories, citations, anecdotes et commentaires pour vous faire découvrir et redécouvrir les plus grandes œuvres littéraires.
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Seitenzahl: 28
Veröffentlichungsjahr: 2017
Écrivain allemand
Né en 1944 à Bielefeld (Allemagne)Quelques-unes de ses œuvres :Auto-justice (1987), romanAmours en fuite (2002), nouvellesLe Week-end (2008), romanNé en 1944 à Bielefeld, Bernhard Schlink est juge et professeur de droit. Il a grandi dans une famille protestante. Son père, professeur de théologie à l’université, a été relevé de ses fonctions pendant la guerre.
Schlink est l’auteur de plusieurs romans policiers, dont une trilogie qui met en scène le même personnage principal, un détective du nom de Gerhard Selb. Il publie Le Liseur (en allemand, Der Vorleser) en 1995, ce qui le propulse sur le devant de la scène littéraire. Il partage aujourd’hui sa vie entre New York et Berlin.
Regard sur le poids du passé
Genre : romanÉdition de référence :Le Liseur, traduit de l’allemand par Bernard Lortholary, Paris, Gallimard, coll. « Folio », 2010, 256 p.1re édition : 1995Thématiques : Seconde Guerre mondiale, nazisme, camps de concentration, lecture, analphabétisme, honte, culpabilitéRoman partiellement autobiographique publié en 1995, Le Liseur est un véritable succès commercial. Divisé en trois parties qui s’étendent sur une quarantaine d’années, il raconte l’histoire d’amour d’un jeune Allemand et d’une ancienne SS. Ce roman soulève le sujet douloureux des camps de concentration et la difficulté pour les Allemands d’évoquer le nazisme ainsi que le conflit qui oppose la génération qui a vécu la guerre à la génération suivante. Les sentiments de honte et d’incompréhension sont très prégnants.
Le roman de Bernard Schlink est court, le style est sobre et très clair. Le personnage principal narre l’histoire à la première personne du singulier. Traduit dans 39 langues, Le Liseur est le premier livre allemand à se hisser à la tête de la liste des bestsellers du New York Times.
Dans le cadre d’un séminaire, l’un des professeurs de Michaël, un jeune étudiant en droit, emmène plusieurs élèves à un procès où sont jugés des anciens officiers SS ayant travaillé dans des camps de concentration. À sa grande surprise, Michaël y revoit Hanna, une femme avec laquelle il a eu une liaison quelques années auparavant : elle est sur le banc des accusés avec quatre autres femmes. On apprend qu’elle a été engagée chez les SS en 1943 comme gardienne et qu’elle a notamment travaillé à Auschwitz. Les deux principaux chefs d’accusation retenus contre elle concernent sa participation aux sélections des prisonnières dans les camps ainsi qu’à ses agissements lors d’une nuit de bombardements. En effet, les SS et les surveillantes du camp sont accusés d’avoir enfermé plusieurs centaines de détenues dans une église qui a pris feu sous les bombes : parmi les déportées, seules une mère et sa fille ont survécu. Elles ont écrit un livre pour en témoigner, ce qui a entrainé l’ouverture du procès.
À l’annonce des faits, Michaël ne ressent rien : il est comme anesthésié. C’est pour lui l’occasion de revenir sur sa relation avec Hanna.