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Le Malade imaginaire, créé le 10 février 1673 au théâtre du Palais-Royal, est la dernière pièce de Molière (1622-1673), celui-ci, par une tragique superposition de la réalité et de la fiction, mourant juste après la quatrième représentation, le 17 février. Il s’agit d’une comédie-ballet composée de trois actes en prose précédés d’un prologue, séparés par des intermèdes, et conclus par un dernier intermède, tous en vers. La musique a été confiée à Marc Antoine Charpentier et la danse au maître de ballet Pierre Beauchamp. Les intrigues de Lully ayant contribué à faire tomber Molière dans une relative disgrâce auprès du roi, la troupe, après sa mort, sera chassée du Palais-Royal et dispersée. Elle renaîtra quelques mois plus tard à l’hôtel de la rue Guénégaud, où elle reprendra très vite Le Malade imaginaire. À partir de 1680, la Comédie-Française, née de la fusion de l’hôtel de Bourgogne et de l’hôtel Guénégaud, mettra à son répertoire cette pièce qui ne le quittera plus. Ce n’est qu’en 1682, sous la direction de La Grange, comédien et successeur de Molière, que la pièce sera publiée pour la première fois, avec l’ensemble des œuvres du dramaturge. En mars 1990, Le Malade imaginaire a été présenté au théâtre du Châtelet dans sa version d’origine. Jean-Marie Villégier en signait la mise en scène, Francine Lancelot la chorégraphie. Le chœur et l’orchestre des Arts florissants, dirigés par William Christie, accompagnaient les interprètes.


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ISBN : 9782341013192

© Encyclopædia Universalis France, 2023. Tous droits réservés.

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Ce volume présente des notices sur des œuvres clés de la littérature ou de la pensée autour d’un thème, ici Le Malade imaginaire, Molière (Les Fiches de lecture d'Universalis).

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LE MALADE IMAGINAIRE, Molière (Fiche de lecture)

Le Malade imaginaire, créé le 10 février 1673 au théâtre du Palais-Royal,est la dernière pièce de Molière (1622-1673), celui-ci, par une tragique superposition de la réalité et de la fiction, mourant juste après la quatrième représentation, le 17 février. Il s’agit d’une comédie-ballet composée de trois actes en prose précédés d’un prologue, séparés par des intermèdes, et conclus par un dernier intermède, tous en vers. La musique a été confiée à Marc Antoine Charpentier et la danse au maître de ballet Pierre Beauchamp. Les intrigues de Lully ayant contribué à faire tomber Molière dans une relative disgrâce auprès du roi, la troupe, après sa mort, sera chassée du Palais-Royal et dispersée. Elle renaîtra quelques mois plus tard à l’hôtel de la rue Guénégaud, où elle reprendra très vite Le Malade imaginaire. À partir de 1680, la Comédie-Française, née de la fusion de l’hôtel de Bourgogne et de l’hôtel Guénégaud, mettra à son répertoire cette pièce qui ne le quittera plus. Ce n’est qu’en 1682, sous la direction de La Grange, comédien et successeur de Molière, que la pièce sera publiée pour la première fois, avec l’ensemble des œuvres du dramaturge. En mars 1990, Le Malade imaginaire a été présenté au théâtre du Châtelet dans sa version d’origine. Jean-Marie Villégier en signait la mise en scène, Francine Lancelot la chorégraphie. Le chœur et l’orchestre des Arts florissants, dirigés par William Christie, accompagnaient les interprètes.

1. De la comédie médicale à la comédie familiale

À sa création, le prologue sur lequel s’ouvrait le rideau consistait en une succession de tableaux champêtres chantés et dansés, mettant en scène bergers et bergères de convention dans le style, très apprécié à l’époque, de la pastorale. Sans relation directe avec l’intrigue à venir, ce préambule se voulait avant tout un divertissement de cour ainsi que le prétexte d’un hommage appuyé au roi. Par la suite, Lully s’étant assuré le monopole des spectacles incluant plus de deux chanteurs et six violons, il sera remplacé par le simple monologue d’une bergère se plaignant des médecins incapables de « trouver un remède pour soulager les peines qu’elle endure », qui introduit cette fois véritablement la comédie.

L’acte I expose l’intrigue, ou plutôt les intrigues : on y apprend successivement qu’Argan, qui se croit malade, consacre des sommes considérables à sa santé, et qu’il a décidé de marier sa fille Angélique non au jeune homme qu’elle aime, Cléante, mais à Thomas Diafoirus, fils de médecin et futur médecin lui-même. Face à ce dessein, deux camps se forment : du côté des opposants à ce mariage, Angélique et Cléante, aidés de Toinette, la servante, et de Béralde, frère d’Argan ; du côté des partisans, Argan, les Diafoirus père et fils, et Béline, seconde femme d’Argan, qui compte bien détourner à son profit la fortune de son mari. Toinette décide de faire prévenir Cléante de ce qui se trame par l’entremise de son amant, Polichinelle.

Celui-ci est au centre du premier intermède, ainsi résumé : « Polichinelle, dans la nuit, vient pour donner une sérénade à sa maîtresse. Il est interrompu d’abord par des violons, contre lesquels il se met en colère, et ensuite par le Guet, composé de musiciens et de danseurs ».

L’acte II voit l’affrontement des deux camps. Cléante se fait passer auprès d’Argan pour le remplaçant du maître de chant d’Angélique. En sa présence et celle de Toinette, Argan organise la rencontre entre sa fille et les Diafoirus père et fils. Désireux de mettre en avant les talents d’Angélique, il demande à Cléante de lui donner une leçon de chant, qui se transforme en un duo d’amour clandestin aux allusions transparentes. Suivent deux scènes d’opposition frontale entre Angélique et son père, puis entre Angélique et Béline. Informé par celle-ci, Argan fait violemment avouer à sa fille cadette, Louison, la vérité sur le pseudo-maître à chanter et la véritable nature de ses relations avec Angélique. Celle-ci semble condamnée au mariage ou au couvent.

Le deuxième intermède est ainsi présenté : « Le frère du Malade imaginaire lui amène, pour le divertir, plusieurs Égyptiens et Égyptiennes, vêtus en Mores, qui font des danses entremêlées de chansons ».