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Décryptez Le Mort qu'il faut de Jorge Semprun avec l’analyse du PetitLitteraire.fr !
Que faut-il retenir du
Mort qu'il faut, le poignant récit autobiographique qui a bouleversé les lecteurs ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette œuvre dans une fiche de lecture complète et détaillée.
Vous trouverez notamment dans cette fiche :
• Un résumé complet
• Des éclairages tels que le contexte historique et l'écriture
• Une analyse des spécificités de l’œuvre : le pouvoir de la culture, Semprun et le communisme et un témoignage différent
Une analyse de référence pour comprendre
rapidement le sens de l’œuvre.
LE MOT DE L’ÉDITEUR :
« Dans cette nouvelle édition de notre analyse du Mort qu'il faut (2014), avec Natacha Cerf, nous fournissons des pistes pour décoder ce récit autobiographique qui relate un terrible souvenir de l'auteur lors de sa détention dans le camps de concentration de Buchenwald. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l’œuvre et d’aller au-delà des clichés. » Stéphanie FELTEN
À propos de la collection LePetitLitteraire.fr :
Plébiscité tant par les passionnés de littérature que par les lycéens, LePetitLittéraire.fr est considéré comme une référence en matière d’analyse d’œuvres classiques et contemporaines. Nos analyses, disponibles au format papier et numérique, ont été conçues pour guider les lecteurs à travers la littérature. Nos auteurs combinent théories, citations, anecdotes et commentaires pour vous faire découvrir et redécouvrir les plus grandes œuvres littéraires.
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Seitenzahl: 23
Veröffentlichungsjahr: 2014
Né en 1923 à Madrid
Décédé en 2011 à Paris
Quelques-unes de ses œuvres :
Le Grand Voyage (1963), récit autobiographique
L’Écriture ou la Vie (1994), récit autobiographique
Le Mort qu’il faut (2001), récit autobiographique
Jorge Semprun (1923-2011) est un écrivain, scénariste et homme politique madrilène. Il entre au parti communiste espagnol en 1942 où il coordonne les activités clandestines de résistance contre le régime franquiste jusqu’à son arrestation. Envoyé en Allemagne au camp de Buchenwald, il en sort à la Libération. Exclu du Parti communiste en 1964, il se consacre entièrement à l’écriture et ne retourne à la politique qu’en 1988 : il occupe le poste de ministre de la culture du gouvernement socialiste de Felipe González. Semprun a reçu de nombreux prix pour ses écrits et témoignages sur la déportation et la vie dans les camps de concentration : le prix Formentor pour Le Grand Voyage (1963), le prix Femina pour La Deuxième Mort de Ramn Mercader (1969), le prix Femina Vacaresco et le prix littéraire des Droits de l’homme pour L’Écriture ou la Vie (1994).
Genre : roman autobiographique
Édition de référence : Le Mort qu’il faut, Paris, Gallimard, coll. « Blanche », 2001, 208 p.
1re édition : 2001.
Thématiques : Shoah, Seconde Guerre mondiale, camps de concentration, régime nazi
Récit autobiographique paru en 2001, Le Mort qu’il faut relate un des souvenirs les plus marquants de Jorge Semprun en décembre 1944, lors de son enfermement à Buchenwald.
Otto, un déporté témoin de Jéhovah, intercepte une dépêche venue de Berlin demandant des renseignements sur Semprun. Les semaines précédentes, de nombreuses dépêches similaires ont mené à des exécutions. Ses amis communistes allemands décident de cacher Semprun parmi les moribonds de l’infirmerie, à côté d’un jeune Français dont il peut prendre l’identité si nécessaire. Mais la note provient en réalité de l’ambassadeur d’Espagne à Paris, à la demande de sa famille, désireuse d’avoir de ses nouvelles.
À Buchenwald, les quelques heures libres du dimanche après-midi sont pour les déportés un miracle hebdomadaire : elles offrent la possibilité exceptionnelle d’un choix. La plupart choisissent d’aller dormir (« (…) le besoin de néant réparateur semblait prévaloir », p. 14), mais certains préfèrent surmonter leur épuisement pour retrouver leurs amis et recréer une communauté. Les déportés échangent ainsi quelques mots, des nouvelles du monde et aussi, surtout, des gestes fraternels allant d’un sourire à un mégot de machorka