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Décryptez Le Nom de la rose d'Umberto Eco avec l'analyse du PetitLitteraire.fr !
Que faut-il retenir du
Nom de la rose, le roman policier culte de la littérature italienne ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette œuvre dans une analyse complète et détaillée.
Vous trouverez notamment dans cette fiche :
• Un résumé complet
• Une présentation des personnages principaux tels que Adso de Melk et Guillaume de Baskerville
• Une analyse des spécificités de l'œuvre : "A la croisée de plusieurs genres", "La question religieuse", "Une intertextualité" et "Une œuvre labyrinthique"
Une analyse de référence pour comprendre
rapidement le sens de l'œuvre.
LE MOT DE L'ÉDITEUR :
« Dans cette nouvelle édition de notre analyse du
Nom de la rose (2017), avec Nathalie Roland et Claire Mathot, nous fournissons des pistes pour décoder ce chef d'œuvre du genre policier à l'intrigue palpitante. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l'œuvre et d'aller au-delà des clichés. » Stéphanie FELTEN
À propos de la collection LePetitLitteraire.fr :
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Seitenzahl: 32
Veröffentlichungsjahr: 2017
D’origine italienne, Umberto Eco a écrit de nombreux romans et essais. Linguiste de formation, il s’intéresse principalement à la sémiotique (étude des signes et de leurs significations), à la philosophie et à la littérature.
Ses romans, comme Le Nom de la rose ou Le Pendule de Foucault, mélangent intrigues policières et références littéraires et historiques. Auteur mondialement reconnu, il publie aussi des ouvrages plus philosophiques, comme Histoire de la beauté et Histoire de la laideur (2007), dans lesquels il analyse sculptures, peintures et œuvres littéraires datant de l’Antiquité jusqu’à nos jours pour montrer l’évolution de la conception de la beauté et de la laideur.
Le Nom de la rose est le premier roman d’Umberto Eco.
Au début du XIVe siècle, Guillaume de Baskerville, accompagné d’Adso de Melk, se rend en Italie alors que l’Église est divisée entre différents camps. Lors d’une étape dans une abbaye, plusieurs meurtres viennent troubler le calme de la communauté. Guillaume et Adso tentent de résoudre ces crimes, ainsi que les nombreux mystères qui entourent la bibliothèque de l’abbaye. Cette enquête les conduit dans les méandres du labyrinthe de la bibliothèque de l’abbaye, sur les traces d’un livre mystérieux.
Umberto Eco affirme qu’il a écrit Le Nom de la rose en se basant sur un manuscrit qui raconte les mémoires d’Adso de Melk, un jeune bénédictin (ordre religieux accordant une grande importance au travail manuel et intellectuel, notamment à la copie de manuscrits). Envoyé en Italie, Adso devient le secrétaire de Guillaume de Baskerville, un moine franciscain (ordre religieux respectant la règle de pauvreté). Ensemble, Adso et Guillaume vivent des évènements particuliers dans une abbaye du Nord de l’Italie à la fin de l’année 1327.
Guillaume et Adso arrivent dans une riche abbaye bénédictine située sur une montagne. Ils expliquent à l’abbé qui les accueille la raison de leur présence : Guillaume est chargé de consulter les différents supérieurs bénédictins pour connaitre ceux qui soutiennent l’empereur. L’abbé soupçonne Rémigio d’avoir fait partie de sectes hérétiques (condamnées par l’Église car contraires à la foi) et se montre radical envers celles-ci (« Tuez-les tous, Dieu reconnaitra les siens », p. 194). Par ailleurs, l’abbé leur demande d’élucider la mort d’Adelme : ce dernier est tombé de l’une des tours de la bibliothèque en pleine nuit durant une tempête. Il pourrait s’agir d’un suicide ou d’un meurtre.
L’abbé donne à Guillaume carte blanche pour enquêter : il peut interroger les autres moines et investiguer partout dans l’abbaye, sauf dans la bibliothèque, qui est pourtant le lieu du crime et dont Guillaume comprendra rapidement qu’il s’agit de la clé des évènements. Elle est réservée aux initiés et « se défend toute seule » (p. 55). En effet, selon les rumeurs, ce lieu est protégé par de la magie. Pourtant, bien qu’il soit interdit d’accès, l’étage est souvent éclairé le soir.
Guillaume et Adso commencent leurs recherches et rencontrent d’abord Ubertin de Casale (franciscain, 1259-1329) avec qui ils évoquent les divisions au sein de l’ordre bénédictin en raison des courants extrémistes. Ils interrogent ensuite Séverin, l’herboriste, afin de savoir si Adelme aurait pu avoir des hallucinations après avoir absorbé des herbes, ce qui aurait alors causé sa chute.